•Chapitre 38 •

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Pdv d'Amara:

Ça fait deux heures qu'on est dans la salle de réunion avec tout le monde. Il manque Zale qui a disparu depuis le yacht, il n'est pas rentré avec nous.

Mais ce n'est pas censé me préoccuper alors je me concentre et reporte mon attention sur mon petit bloc note où j'ai noté toutes les informations importantes de ce qui s'est dit.

On est entrain de planifier la semaine, les entraînements, les missions. Tout.

J'ai une mission importante vendredi.
Je vais devoir accompagner Zale à un dîner très important. Des gens de la mafia y seront également. Des hommes importants, leur femmes ou leur maîtresses.

De quoi m'occuper.
Coralie aussi a deux missions, elles sont plus light mais ça l'occupera également cette semaine.

Il faut qu'on soit prête.

La réunion se finit enfin et je sors de la salle épuisée.

J'entends tout le monde parler mais je me retire en m'excusant et je décide de monter dans ma chambre.

Je me brosse les dents, me met en pyjama puis me glisse sous mes draps.

Je regarde ma fenêtre et comme chaque soir j'essaye de dormir.
Ça va pas être évident je le sens.

Après une trentaine de minutes d'essais sans succès je décide de me lever.
Je suis fatiguée mais je n'arrive pas à dormir.

Je souffle un bon coup avant de sortir ma petite boîte à « souvenirs »

Je prend deux lettres et je les ouvres.

« On va aller à une fête avec Coralie et Maryline. Elle m'a offert une robe, ce n'est pas ce que j'ai l'habitude de porter mais Coralie à presque la même alors pourquoi pas ?
Je t'attend toujours maman, tous les jours je vais à côté du lac et je t'attend mais je pense que tu as du retard. Au cas où tu te le demanderai, j'ai 14 ans maintenant maman.

Je t'aime.

Amara »

« Je m'en vais d'ici. Coralie et moi allons enfin partir mais tu n'es toujours pas revenue. Je crois que tu ne reviendras jamais en fin de compte. Je ne sais même pas pourquoi est-ce que j'ai autant espéré sachant que tu ne m'as donné aucune raison de le faire.
En fin de compte, je n'ai jamais eu personne. Sauf Coralie.

Je t'attendais.

Amara. »

Sans que je ne m'en rende compte des larmes coulent désormais sur mes joues. Je referme les lettres et prend une petite boîte en carton dans laquelle est posé un collier. Il appartenait à ma mère. J'ouvre une autre pochette où des photos de Coralie et moi reposent.

On était petites, on devait avoir sept ans. On avait encore un sourire innocent. C'était la seule chose authentique sur cette photo.

Tout le reste n'était que mensonge mais on a mit du temps à le comprendre. On a finit par comprendre à quel point l'être humain pouvait être cruel grâce à Maryline.

Ou à cause d'elle.

Des frissons montent le long de ma colonne vertébrale et je referme violemment la boîte.

Ces frissons.

Je me lève et me dépêche de ranger la boîte dans ma table de nuit lorsque j'entends des bruits de pas dans les couloirs ce qui accélère encore plus mon rythme cardiaque.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant