•Chapitre 45•

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Pdv d'Amara :

Moi : Oui c'est parfait. On se donne rendez-vous à 16:30 ?

Lorsque la personne à l'autre bout du fil me confirme le rendez-vous, je raccroche en la remerciant.

Ça avance.

Ça fait une semaine que je me cache dans ma chambre pour ne croiser personne. Et les peu de fois ou je sors il n'est pas là.

Et tant mieux. Je n'ai aucune envie de le croiser.

Je suis toujours aussi bouleversée par les derniers événements que je l'ai été le soir où il m'a tout avoué.

Je n'arrive pas à y croire.

Moi qui avait pour but de me joindre à son équipe afin d'acquérir en puissance ... je me suis retrouvée avec tout le contraire.

Il m'a détruite.

Ça ne sera pas la première fois qu'un homme m'aura détruit mais c'est la première fois qu'un homme que j'aimais m'a détruit.

Car même si j'essaye de le nier, même si je continue de le nier, je ne peux pas refouler l'évidence qu'il me plait, qu'il m'attire, que je l'ai aimé et que je continue de me détester de l'aimer et de l'avoir aimé.

Je n'arrive pas à y croire.
Le soir je réfléchis jusqu'à l'épuisement à tout.
Tout ce qu'il s'est passé entre nous, ses paroles, ses actes, sa jalousie. Tout ça ne pouvait pas être que mensonge ?

J'essaye de me rassurer en me disant que peut-être, juste peut-être c'est une blague.
Qu'il va émerger de la porte en me disant que tout ça n'est qu'une stupide blague et que ce qu'il m'a dit n'était pas vrai.

Que tout était faux.

Mais je commence à réaliser que la seule chose qui était fausse, c'était nous.

Et maintenant que j'y pense je ne sais pas s'il y avait réellement un nous.

Je peux encore lire le regret qu'il y avait dans ses yeux ce soir là, le ton de sa voix qui petit à petit perdait de sa vivacité et de son assurance.

Je savais au fond de moi qu'il était mal.
Mais je l'étais aussi, à cause de lui.

Et je ne laisserai pas un homme me voler ma vie une nouvelle fois.
Même si cet homme est Zale.

Je suis maître de ma vie. Donc qu'il aille se faire foutre.

Je vais déménager et habiter seule. J'irais me trouver du boulot. J'ai encore de l'espoir de mener une vie normale. Loin de tout ça. Loin de lui.

Je me retourne vers ma valise qui n'attend que d'être fermée.

Je finis de préparer mes dernières affaires alors qu'on toque à ma porte.
Mon corps se raidit instantanément et je me dépêche de prendre mon téléphone afin de voir qui ça peut-être.

Coralie : C'est moi.

J'éteins mon téléphone après avoir ouvert son message et je me dirige vers la porte afin de lui ouvrir.

Elle rentre et je referme aussi vite la porte.

Coralie : Ça va ? Me dit-elle en me prenant dans ses bras.

Et même si les contacts physiques ce n'est pas mon truc et bien je n'arrive pas à m'en empêcher. Je lui rend son étreinte et fond en larme comme tous les jours depuis une semaine.

Coralie : Arrête de pleurer Amara, ça m'arrache le cœur. Dit-elle en sanglotant également.

Moi : Ça me fait trop mal Coralie. Dis-je d'une voix tremblante.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant