•Chapitre 28•

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Pdv de Zale :

Le bruit de la porte de ma chambre qui s'ouvre me fait froncer les sourcils. Je n'attend aucune visite aujourd'hui et encore moins à cette heure là.

Je me lève et Amara allait faire de même mais je la retiens en exerçant une pression sur ses épaules.

Moi : Attend. Dis-je en me levant afin de me diriger vers un peignoir que je lui tend.

Puis je sors de la salle de bain afin de faire face à l'intrus qui a osé rentrer dans ma chambre sans même toquer.

Et c'est avec surprise que je remarque de qui s'agit-il.

Moi: Je ne pensais pas te revoir d'aussi tôt. Dis-je sans aucune chaleur dans ma voix.

???: C'est comme ça que tu accueilles ton père ?

Moi: Tu t'attendais à ce que j'accroche des ballons et que je t'accueilles avec une pancarte où il y a marqué « bienvenu au meilleur papa du monde » ? Parce que si c'est ça alors tu t'es trompé de personne.

???: Bart l'aurait fait. Répond-il avec un sourire que j'ai envie de lui arracher.

Moi: Sauf que je ne suis pas Bart et qu'ici on est chez moi Alexandr.

Alexandr : Bon et bien c'est fort dommage tout ça. Mais je ne suis pas ici pour parler des relations père fils mais pour parler de toi.

Moi: Je sais déjà ce que tu vas dire et je te le répète une énième fois, ça prend du temps. Dis-je en essayant de ne laisser paraître aucune émotion.

Mais savoir qu'elle est dans la pièce juste derrière moi n'arrange en rien la situation.

Il a fallu qu'il débarque maintenant !

Alexandr : Je ne vais pas t'attendre un an Zale ! Tu sais très bien que c'est urgent ! J'ai attendu tellement longtemps et je ne vais sûrement pas abandonner maintenant !

Vieux tas de merde.

Moi: Je sais et je tiens toujours ma parole. Maintenant si tu le permet je vais te demander de sortir, je ne suis pas seul et tu déranges. Dis-je implacablement.

Il a l'air de comprendre car son sourire augmente et il tourne enfin les talons afin de partir.

Je vais devoir ordonner à mes hommes de ne plus jamais le laisser rentrer ici.

Ce vieux retraité ne veut pas se barrer sur une île avec des putes, à la place il reste ici à me casser les couilles.

Je lâche un souffle frustré alors que des petites mains se posent sur mon dos qui se tend immédiatement suite à ce contact.

Amara.

Je me retourne et lui fait face.

Amara : C'était qui ?

Moi: Mon père.

Amara : Oh. Est la seule chose qu'elle me dit.

Moi: Habille-toi, on rejoint les autres.

Amara : On est où ?

Moi: Chez moi. Dis-je en partant vers la porte de ma chambre.

Je sors de la pièce et prend la première chose que je vois devant moi, une lampe, et l'éclate contre le mur.

Fait chier !

Ça ne devait pas se passer comme ça.

Quelques instants plus tard la porte s'ouvre sur une Amara habillée. La même robe qu'hier.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant