•Chapitre 27•

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Pdv d'Amara:

J'ai mal au crâne bordel et j'ai super chaud.

Je gesticule dans tous les sens et j'essaye d'ouvrir mes yeux à plusieurs reprises mais y échoue lamentablement.

Je me dégage du drap qui était posé sur mes hanches et essaye une énième fois d'ouvrir mes yeux et cette fois-ci j'y parviens.

Il fait jour désormais.

Je regarde autour de moi et un hoquet m'échappe lorsque je vois Zale assit sur un fauteuil, il est impassible et le connaissant il m'observe sûrement depuis des heures.

Je veux dire on parle quand même d'un psychopathe.

Moi: Tu fais quoi ici ? Dis-je la gorge sèche.

Zale: Tu es dans ma chambre. Me répond-il le plus simplement du monde.

Je me relève et m'assoit puis regarde autour de moi et remarque qu'en effet il a raison, je ne suis pas dans ma chambre. 

Elle est beaucoup plus grande que la mienne et elle est aussi plus sombre que la mienne.

Tous les meubles sont noirs à l'exception d'une lampe qui elle est dorée. C'est tout.

Mon inspection fut interrompue lorsque son corps imposant se met à bouger. Il vient se dresser fièrement devant moi alors que j'étais encore allongée.

Zale : Tu n'as aucun souvenir d'hier ? Me dit-il d'une voix glaçante.

J'ai fais quoi encore ?
Eh merde, le gage, le club, le mec...

Je suis dans la merde.

Moi: Je suis sortie m'amuser comme tout le monde. Dis-je pour me défendre.

Zale : T'appelle ça t'amuser d'aller écarter tes jambes à un inconnu ? Rétorque-t-il d'une voix froide.

Moi: Oui.

Je sais c'est idiot comme réponse mais je n'allais sûrement pas pleurer et m'excuser.

Après tout c'est mon corps et je suis libre d'en faire ce que je veux.

Zale : Tu n'as pas le droit.

Moi: Et bah si !

Zale : Je t'ai dit non. Prononce-t-il d'une voix basse.

Je me lève maladroitement et je suis désormais en face de lui.

Moi: Pourquoi pas ?

Zale : Parce que tu m'appartiens, ton corps est mien, ton visage est mien, tes cheveux sont à moi, ton cœur est à moi.

Il s'avance jusqu'à ce que ma poitrine soit pressée à son torse.

Zale: Ton âme, ta douleur, ta joie. Tout. Dit-il avec force.

Moi: La source ? Dis-je en haussant un sourcil face à tant de confiance.

Zale : Zale Liniva Svarkov. Dit-il sans aucune once d'humour.

Moi: Non mais je rêve. Dis-je en portant une main à mon front.

Zale : Non t'as assez rêvé hier. Les rêves c'est fini. Tu m'entends ? Refais ça ne serait-ce qu'une seule fois et cette fois-ci je t'emmènerais avec moi pour que tu assistes à la scène de torture qui est réservée à chaque personne qui ose poser ses mains sur toi.

Je suis censée avoir envie de vomir suite à ses mots mais à la place mon corps est en chaleur.
Putain mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?

Beaucoup de choses.

Moi: C'était un gage, on s'amusait juste.

Zale : Si tu voulais ne pas perdre ton gage tu aurais pu venir me le dire, je t'aurais pris sans aucun soucis.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant