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Debby

Aimer comme des fous mais ne pas savoir aimer comme il faut

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Aimer comme des fous mais ne pas savoir aimer comme il faut...voilà le vrai méchant de l'histoire.

#BlackLivesMatter








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01h46 | Hôpital **📍

Je repose l'arrière de mon crâne sur le siège de la voiture de Laurianne en essayant de digérer la nouvelle. Je le sentais, je savais qu'il se passait un truc pas net. Cette sensation que mon cœur a ressenti tout à l'heure était un avant goût de ce que je ressens à présent. Car c'est le coeur endoloris, les poumons contractés et les larmes aux yeux que j'ai à present.

Il est allongé, maintenant, les yeux fermés sans que personne ne puisse rien faire, sans que je ne puisse rien faire. Puisque j'ai été putain d'inutile. Alors que comparé à moi, je suis persuadée que Riad aurait tout fait pour moi, il aurait remué ciels et terres pour me chercher et me trouver à temps, chose que je n'ai pas su faire.

Je n'ai aidé personne là. Tata Amina et la promesse que je lui ai faite ? Je n'ai strictement réussi à ne rien tenir. Rien. Et ça me bouffe de savoir que je n'ai pas su rendre l'appareil, que ce soit envers Tata Amina ou encore Riad, je n'ai rien fait pour les aider et je me sens si mal putain.

La portière du siège d'à côté s'ouvre. Un corps s'assoit pas très loin du mien.

Llyod - Debby ?

Pas besoin de me retourner pour savoir que c'est Llyod.

Llyod - T'as besoin d'en parler ?

Oui j'en ai besoin. Mais je sais que si j'ouvre la bouche et essaye d'y laisser passer un son, je m'effondre. Il y a trop de choses qui me tourmentent en même temps.
Tout mes membres me paraissent si lourds et douloureux que je n'ose les bouger. J'ai mal et je suis épuisée. Mon corps m'oppresse et mes pensées me rappellent la culpabilité.

Je sens mes dents trembler.
« J'aurai dû » et la phrase qui m'assomme de partout. Pleine de regrets je suis. Tout me submerge et tout me fait mal.

Llyod - Debby ?

Durement, je me tourne vers lui les larmes aux yeux.

Llyod - T'es sûre que-

Il m'a seulement fallu le regarder pour m'effondre dans ses bras qu'il a pris le soin d'ouvrir pour m'y accueillir. Et là, tout se vide. J'extériorise comme je le peux. Et par-desssus mes pleurs et mes hoquets, j'entends Llyod me rassurer comme il peut. Me susurrer des paroles rassurantes, d'une voix douce. Me serrer contre lui affectueusement.

𝐷𝑒𝑏𝑏𝑦 & 𝑅𝑖𝑎𝑑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant