33. Cette nuit vous dormirez en paix. 🐺

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Legolas resserre sa prise sur ma main alors que mes grands parents descendent doucement les escaler, enrobée d'une lueur aveuglante. Toute la compagnie semble envoutée par la beauté de mon aïeule. Je souris heureuse de les voir et attend qu'ils prennent la parole. Ce que fait mon grand père assez vite.

-Neuf sont ici alors qu'ils étaient dix en quittant Imladris. Dites moi où est Gandalf, car j'aimerais vivement m'entretenir avec lui.

Tous baissent les yeux à cette question car aucun ne veux avoir à répondre. Alors je relève le menton et regarde ma grand-mère dans les yeux pour lui faire passer le message. Message qu'elle comprend très bien et je vois la tristesse emplir ses yeux.

-Il a basculé dans l'ombre...

Une larme coule le long de ma joue et Legolas vient coller son épaule à la mienne attirant le regard de Celeborn. Seulement Galadriel reprend.

-Votre quête ne tient malheureusement qu'a un fil. Ecartez vous en un temps soi peu et ce sera l'échec. Entrainant la ruine de tous.

Ses yeux pénétrant parcours chacun d'entre nous tout en parlant avant qu'ils ne se posent sur Boromir que je vois tressaillir. Cela dure quelques instant avant qu'elle ne regarde les hobbits.

-Mais l'espoir perdure, temps que la compagnie existe. Ne laissez pas vos cœurs se troubler. A présent aller prendre un peu de repos, car vous êtes accabler par le labeur et le chagrin. Cette nuit vous dormirez en paix.

Elle sourit à mes amis avant de tendre la mains vers un Elfe qui s'avance pour mener mes amis là où nous pourrons nous reposer. Mais je ne les suis pas. Je lâche la main de Legolas et me tourne vers lui.

-Je vous rejoins.

Il hoche la tête et se penche pour embrasser mon front, caresse que je prend avec plaisir en fermant les yeux. Quand il se recule il me sourit à son tour et me murmure.

-Reviens moi vite.

Il emboite le pas de la compagnie, je le regarde disparaitre avant de me tourner vers mes grands-parents qui m'attendent un sourire aux lèvres. Je m'avance vers eux et vais serrer Celeborn dans mes bras. Mon grand père me rend mon étreinte, embrassant le haut de mon crâne.

-Ma chère petite fille... Nous sommes heureux de te voir saine et sauve.

Je me recule en hochant la tête le menton tremblant. Un geste que remarque ma grand-mère. Doucement la dame de la Lorien pose une main sur ma joue et me sourit doucement.

-Je suis désolé pour Nauro, son destin est bien funeste.

Je hoche à nouveau la tête et me laisse aller dans ses bras. Elle me berce ainsi de longues minutes avant de m'entrainer vers leurs appartements. Je me retrouve alors assise sur une petit canapé, une tasse de tisane de sureau dans les mains. Mes grands parents sont assis devant moi attendant que je leurs racontent nos aventures.

-Nous avons quitté Imladris dans l'optique de prendre la route du col de Caradhras. Mais Saroumane avait envoyé des espions et il tenta de nous ensevelir sous les neiges. Frodon à alors choisit de nous faire passer par les mines. Un chemin que semblait redouter Gandalf. Et au vus de la situation je comprend pourquoi... Nauro et lui sont tombé dans les profondeur de la Moria, emporté par un Balrog et par une flèche de gobelin...

Je porte la tasse à mes lèvres et bois une gorgée du breuvage. Mes mains tremblent d'émotions contenue et Galadriel essaye de me consoler.

-Gandalf savait à quoi il s'exposait en guidant le porteur de l'anneau. Et je sais pour t'avoir moi-même offert Nauro qu'il était prêt à tout pour te protéger.

-Mais qu'allons nous faire sans lui désormais...

-Ne laisse pas la peine assombrir ton cœur Elwing. Je suis persuadé que le destin du gris n'était pas de périr ainsi. Alors le mieux à faire et de continuer votre route et soutenant au mieux le jeune hobbit.

Je secoue la tête et me lève en posant ma tasse pour aller observer la forêt sous mes pieds.

-Mais je ne sais si la compagnie pourra rester aussi soudé sans Gandalf. Boromir tombe sous l'influence de l'anneau un peu plus de jour en jour. Et ...

Je me tourne vers ma grand-mère désespéré et lui apprend ma vision de Sauron.

-Grand-mère j'ai vu Sauron ! Il a dit que mon destin était de le rejoindre ! Il m'a montré... Il m'a montré la mort de mes amis... de Legolas et je ne supporterais pas de le perdre ! Je...

Me rendant compte de mon aveux je me tais et me retourne préférant leurs cacher mon trouble mais une main se posant contre ma joue me force à me tourner et je remarque que derrière Galadriel Celeborn à disparu nous laissant seule.

-Je sens en toi l'amour qui vous unis. Legolas Vertefeuille t'aime depuis qu'il a posé les yeux sur toi. Ne laisse pas la peur de le perdre te faire passer à côté de cet amour.

-Mais...

-Crois tu que ton père aurait changé quelques chose s'il avait su ce qui arriverait à ta mère l'obligeant à vous quitter pour rejoindre les terres de l'ouest ?

Je secoue la tête car je sais que mon père ne changerais rien à sa vie. Il aime ma mère et je sais qu'il attend avec impatience l'heure de son départ vers les terres immortelles pour la retrouver. Voyant le cheminement de mes pensées Galadriel me sourit et me relève le menton.

-Alors rejoins le ma petite fille. Rejoins le et accepte enfin l'amour que vous unis.

Je souris de toute mes dents avant de lui embrasser la joue.

-Je vous remercie grand-mère !

Je fais volte-face et me précipite dans les escaliers pour rejoindre mes amis. Je ne mets pas longtemps à les trouver. Une tente à été monté dans une clairière ou se trouve une petite fontaine. Quand j'apparais en haut des marches Legolas me sourit et je le rejoins pour le serrer dans mes bras. Mon étreinte si elle le surprend ne l'empêche pas de me serrer a son tour dans ses bras. Nous restons ainsi sans un bruit écoutant seulement nos amis interagir autour de nous. Aragorn et Boromir parlent entre eux et je les écoute d'une oreille distraite, l'autre occupé à écouter les battements du cœurs de l'elfe.

-Reposez-vous. Ces frontières sont bien gardées.

-Je ne pourrez trouver de quiétude. J'ai entendu sa voix à l'intérieur de ma tête. Elle parlait de mon père, de la chute du Gondor. Elle m'a dit, même aujourd'hui il y a encore de l'espoir. Mais je n'en vois aucun...

Mon cœur se serre aux mots du Gondorien... Car ils me semblent bien trop vrai.

-Cela fait longtemps que nous n'avons plus d'espoir ! Mon père est un homme noble, mais son autorité décroit. Et notre... notre peuple n'a plus foi en lui. Il compte sur moi pour améliorer les choses et j'aimerais y arriver... J'aimerais voir la gloire du Gondor restauré...

Je regarde les deux hommes assis côte à côte je remarque alors qu'ils ne sont pas si différents qu'il le disent. Chacun d'entre eux veut le meilleure pour les gens qu'il aime.

-L'avez-vous déjà vu Aragorn ? La tour blanche d'Ecthelion. Scintillant comme une flèche de nacre et d'argent. Ses bannières flottant dans la brise du matin. Avez-vous été rappelé chez vous par le son retentissant des trompettes d'argent ?

-J'ai vu la cité blanche. Il y a longtemps.

-Un jour, nos chemins nous y mènerons. Et le garde de la tour pourra clamer très haut « Les seigneurs du Gondor sont de retour ! ».

Je lève le menton vers Legolas qui je le sais à lui aussi entendu la discussion entre les deux hommes. Doucement il soupire et regarde autour de nous comme s'il cherchait un endroit ou nous pourrions dormir. Je le laisse donc m'entrainer vers un arbre ou il s'assoit me laissant une place entre ses jambes. Ainsi serrer dans ses bras je me laisse bercer par sa respiration pour finir par sombrer dans un sommeil réparateur.


La louve d'ImladrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant