35. Vous serez traqué Elwing 🐺

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C'est aujourd'hui que nous quittons la Lorien, nous avons pu profiter de ce moment de répit pour nous reposer et reprendre des forces. Je n'ai pas revus Thorin que j'ai confiné dans un coins de mon esprit loin de mes sentiments. Je sais que tôt ou tard je devrais me pencher sur ce problème car je dois le libérer mais pour le moment j'ai plus urgent et je sais qu'il l'a compris. Je suis toujours aussi proche de Legolas si ce n'est plus. Nous ne cachons plus les gestes tendres que nous nous accordons. A quoi bon tout le monde dans la communauté à vu notre affection partagé. Nous sommes sur les rives de l'Anduin car nous continuerons notre route en barque pour le moment. C'est le moyens le plus rapide de rallier Minas Tirith. Je suis en train de ranger de nouveaux jeux de flèches dans les barques quand mes grands parents s'approchent de nous. Un groupe d'elfe est à leurs suite et nous nous retrouvons vite en leurs mains. Chacun d'entre nous se retrouve vêtus d'une nouvelle cape elfique.

-Avant ce jour, aucun étranger n'avait revêtu l'habit de notre peuple. Puisse ses capes vous protéger totalement des yeux hostiles.

Je souris à Haldir qui c'est occupé de me passer et d'accrocher ma cape avec -contrairement aux autres qui ont des broches à l'image des feuilles de Lorien- une broche en forme de tête de loup. Je souris à mon grand père émue de cette attention. Une fois cela fait nous recommençons à remplir les barques et Legolas ouvre un des petit sac pour en sortir un Lembas.

-Du lembas ! Du pain elfique !

Il en prend une bouchée avant que je ne lui prenne des mains pour faire de même en souriant. Il secoue la tête et regarde les deux cousins terribles.

-Une bouchée suffit à nourrir l'estomac d'un adulte !

Pippin et Merry se regardent incertain et je sens venir la suite alors que Legolas se détourne.

-Tu en as mangé combien ?

-Quatre.

Je pouffe alors qu'il me regarde contrit.

-Vous n'êtes que des petits ventres sur pattes. C'est à se demander comment est-ce possible que l'on ne soit pas obligé de vous faire rouler !

Ma remarque à le dons de les faire rire et je les rejoins de bon cœur. C'est moment de joie ce sont fait rare récemment et je ne me remet toujours pas de la perte de Nauro que je cherche constamment à mes côtés sans plus le trouver.

-Elwing ?

Je me tourne vers ma grand-mère qui vient de m'appeler. Elle m'attend avec mon grand père et je les rejoins. Doucement Celeborn prend ma main et me mets en garde sur la suite de notre voyage.

-Plus vous vous enfoncerez vers le sud, plus le danger s'accroitra. Les orcs du Mordor tiennent la rives est de l'Anduin. Mais la rive ouest n'est guère plus sûr. D'étrange créature portant la marque de la main blanche ont été vu à nos frontières. Il est très rare que les orcs se déplacent au grand jour. Et ceux-ci l'ont pourtant fait.

Je fronce les sourcils surprise des nouvelles que me rapporte le seigneur de la Lorien. Des orcs en plein jour... Ce n'est pas rare c'est quasiment inexistant. Ma grand-mère me tend alors une dague elfique qui semble plus solide encore que celles données à Legolas. Doucement je la prend en main et la sort de son fourreau pour l'inspecter alors que Celeborn reprend.

-Vous serez traqué Elwing. Par le fleuve vous aurez une chance de distancer l'ennemi et d'atteindre les chutes de Rauros.

J'acquiesce gravement car je sais que notre route ne sera que plus dangereux au fur et à mesure de notre avancée. Mon grand père m'attire contre lui et je me blottit dans ses bras rassurant.

La louve d'ImladrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant