28. Désespoir

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Rooster se frotta nerveusement les mains, ouvrant la bouche pour parler avant de la refermer.

Au bout d'une minute, il prit finalement la parole.

- Hangman... Ça faisait un moment, n'est-ce pas ? Me suis dit qu'on avait besoin de parler, toi et moi.

Rooster serra les dents, son nez se retroussant alors qu'il cherchait à rester calme.

Il inspira profondément et expira, le souffle tremblant.

- Hier Phoenix m'a reproché de m'être énervé sur Bob. Le pauvre, il avait rien demandé et je l'ai engueulé.

Il passa une main dans ses cheveux alors qu'une première larme coulait sur sa joue.

- Mais je sais pas comment faire, ajouta-t-il, sa voix murmurant presque. Je sais pas...

Il ferma les yeux en levant la tête vers le ciel, se mordant l'index pour ne pas éclater en sanglot.

- Je sais juste pas... Comment je peux faire, Hangman, dis-moi comment je peux faire.

Rooster se plia en deux vers l'avant avant de se redresser. Il n'arrêtait pas de bouger, incapable de rester immobile et de placer son regard devant lui.

- T'es qu'un enfoiré, tu le sais, ça ? Et putain ce que je t'aime.

Le regret s'entendait dans sa voix.

Un hurlement presque inhumain s'échappa de sa gorge alors qu'il s'énervait.

- Égoïste de merde, cracha-t-il. Comment t'as pu me laisser ?!

Il se mit à trembler de manière incontrôlable alors qu'il tombait au sol, le froid mordant de la terre au contact de sa peau.

- Pardon, je t'aime, je t'aime, je t'aime, répéta-t-il, désespéré. Reviens... Pitié...

Là, agenouillé au sol devant ce carré de pierre, Rooster ressemblait plus à un enfant à qui on aurait retiré la mère.

Il n'était plus que pleurs et halètements, incapable de se relever ou de reprendre sa respiration.

- Je voulais pas que tu me sauves, je voulais juste vivre avec toi...

Gémissant, l'homme n'entendit pas quelqu'un s'approcher de lui et c'est avec un sursaut qu'il se retourna vers la silhouette derrière lui.

La vue brouillée, tout ce qu'il réussit à bredouiller fut :

- Hangman ?

La personne qui venait d'arriver porta une main à sa bouche pour s'empêcher de craquer alors qu'elle s'abaissait.

- C'est Phoenix, Rooster, fit-elle, la voix tremblante.

Les larmes de l'homme redoublèrent et Phoenix l'enlaça, le tenant fermement contre elle.

- Ça va aller, ça va aller, tente-t-elle de le rassurer, peu convaincante.

- Il m'avait promis qu'on resterait ensemble... Je peux pas, Phoenix...

Rooster tendit la main vers la tombe, l'effleurant du bout des doigts.

La femme se mordit la joue en tentant de réprimer ses sanglots pour réconforter son ami.

- Tu vas y arriver. On est là pour toi.

Rooster serra la veste de la femme dans sa main, restant ainsi un moment.

Finalement, il s'endormit là, bercé par la pilote qui faisait de son mieux pour rester de marbre.

Le deuil serait dur, ils le savaient tous, mais ils étaient un groupe et, ensemble, ils pouvaient le faire.

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Bonjour bonsoir tout le monde, j'espère que vous allez bien 😁

Je me suis essayé au dramatique, pas sûr que ce soit bien mais on espère xD

A plus !

Top Gun : OctoberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant