15-DEMONS DU PASSÉ

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             PDV:NINA

Je sens quelque chose me toucher, j'ouvre les yeux à toute vitesse et aperçoit...euh le portier?...mais qu'est-ce qu'il fait avec une batte de base-ball à la mais et les yeux bander avec une cravate il paraît vraiment fou.

- Mme euh vous êtes réveillée ? Demande t-il en continuant de me tapoter avec cette batte.

- Arrêtez de me tapoter avec ça imbécile !
Dis-je en me levant du lit.

- Mme euh Mr Volkov m'a chargé de vous dire  qu'il ne sera pas là donc de ne pas vous inquiéter pour lui. Dit le portier. Soudain un rire sortie de ma bouche m'inquiéter pour lui, il est complètement taré j'ai des choses plus importantes à faire que de m'inquiéter pour un connard.

- Et que faites-vous dans cette état ? Ne me dites pas que c'est parce que je vous ait traumatisé parce...

- Non...enfin si mais c'est pas ça c'est le...le patron il m'a interdit de vous regarder et de vous toucher c'est pour ça que je me suis bander les yeux pour pas ne vous regarder et une batte pour ne pas vous toucher, ingénieux hein. Dit-il.
C'est bon là il est complètement malade, je prend mes affaires et rentre chez moi.
                    ....

Arrivée chez je ne vois pas mon oncle je suppose qu'il doit être parti, je file me changer dans ma chambre et en ensuite je vais dans celle de Maria, avec toutes cette agitation je n'ai même plus le temps de la voir, quand j'ouvre la porte, je la vois allongée entrain de pleurer, je cours vers elle et la serre dans mes bras.

- C'est dur... j'y arrive pas... j'arrive pas à l'oublier. Dit-elle la voie tremblante.

- Je sais, mais tu es forte tu m'entends, je ne veux plus te voir pleurer. Dis-je, j'ai tellement envie de lui dire plus mais moi même je ne trouve pas les mots.

- Nina tu as toujours été forte... malgré tout ce qui t'es arrivée, tu n'as jamais montré tes émotions, je voudrais être forte comme toi mais j'y arrive pas. Dit-elle.

- Écoute moi bien tu es bien plus forte que tu ne le crois, c'est grâce à toi si je suis toujours là, si il t'arrivait quelques choses j'en mourait tu m'entends. Je reste avec toi. Dis-je.

- Merci, mais je préfère rester seule pour affronter cette journée. Dit-elle en essayant de montré un sourire forcé.

- Je peux...

- Non, ça ira m'interrompt-elle

- Tu es sûre? Demandais-je

- Oui. Répond-elle

- Si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi. Dis-je

- Promis. Dit-elle.
Je lui donne un bisous sur le front et m'en vais, après que j'ai refermé la porte derrière moi, je m'effond sur la porte, à vrai dire je ne suis pas si forte que ça Maria, si seulement tu savais... Je reviens dans ma chambre et fait mon sac avec quelques vêtements car je sens que cette journée risque d'être longue... très longue.
                     ....
Arrivée à la mer je m'assois sur le sable et c'est à se moment là que je m'autorise à pleurer le jour de l'anniversaire d'Olivia.
«Pardonne moi Olivia»
À ce moment là plein de flash back refont surface, de nous quand nous étions petites, de la vie qu'on aurait pu avoir si je ne l'avais pas tuer...
- JE SUIS UN MONSTRE ET J'AI TUER MA SŒUR.

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant