45-À CŒUR OUVERT

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Après ce coup de feu, un bruit sourd résonne dans mes oreilles, il me faut beaucoup de temps pour réaliser ce qu'il vient de se passer. Du sang, beaucoup de sang apparaissait, je restais là, immobile, qu'est-ce que je dois faire ? Pourquoi je vois flou autours de moi? Pourquoi ils ont fait ça ?

- Nina, Nina réveille toi.

Je sentais qu'on me secouait et ouvre subitement mes yeux.
Dereck se trouvait là...avec moi.

- Tu as dû faire un cauchemar.
Dit-il.

Sans me retenir j'éclate en sanglots et me blotti dans ses bras.

- S'il te plaît ne m'abandonne pas.
Dis-je les larmes aux yeux.

- Je ne t'abandonnerai jamais.
Dit-il en me caressant les cheveux.

- Calme toi, c'était qu'un cauchemar.
Dit-il d'une voie rassurante.

Ses paroles apparurent enfin à mon cerveau et je me retirait lentement de son étreinte et essuie mes larmes rapidement.

- Je...oui c'était juste un cauchemar, ça devait être à cause de ton film.
Dis-je en essayant de paraître crédible.

- Uhm à cause du film hein? Mais pourtant dans ton cauchemar tu prononçait très clairement "maman et papa".
Dit-il en plissant des yeux.

Merde comment j'ai pu être aussi imprudente!

- Écoute Nina, je sais que tu te ferme quand il s'agit d'évoquer ton passé mais...

Je ne lui laisse pas le temps de parlé que je fonce sur ses lèvres, au début il parait surpris mais n'arrête pas pour autant notre baiser, il prend mes joues en coupe et me fait comprendre qu'il veut approfondir notre baiser, alors je le laisse faire, nos langues s'entremêlent et dansent sur le même rythme, notre baiser est langoureux autant qu'il est passionné. On se sépare un moment pour reprendre notre respiration, il en profite pour m'analyser pour ensuite replonger sur mes lèvres. Le rouge me monte aux joues quand je passe mes mains sur ses abdos mais, je ne ressens pas de la gêne, non au contraire...je me sens bien avec lui.
Je finis par rompre notre contact même si je ressens encore le besoin de ses ses lèvres contre les miennes.

- J'avoue que c'était une bonne manière de me faire taire, mais tu ne me fuiras pas indéfiniment.
Dit-il.

- Il faut que je rentre chez moi, pour rassurer Maria.
Dis-je en me relevant.

- Reste encore un peu, il est que 8h du matin.

- Mr Dereck Volcov, seriez-vous entrain de réclamer ma présence ?
Dis-je en plissant des yeux.

- Ouai et alors ?
Dit-il directement.

- Et tu n'essaye même pas un peu de le nié?
Dis-je en souriant.

Il s'approche lentement avant de dire:
- À quoi ça servirait de nié les faits? Je suis obsédé par toi Nina Yevich.
Prononça t'il avant de me volé un baiser.
-Totalement obsédé.

Je lui rend son baiser.

- Reste au moins pour le petit déjeuner.
Dit-il.

- D'accord, ça j'accepte parce que tu cuisines super bien, pendant que tu prépares tout ça je vais prendre une douche.

- D'accord, dépêche toi.
Dit-il avant de s'en aller.

....

Après le petit déj, Dereck m'a raccompagner chez moi en prenant soin de me retarder dans sa voiture en m'embrassant.
D'ailleurs en y repensant je souris comme une idiote.

Je pénètre dans le manoir et à mon plus grand bonheur mon oncle n'est pas là. Je trouve Maria dans la cuisine et je ne perd pas plus de temps.

- Maria dit moi la vérité comment tu m'as trouvé ?
Dis-je directement.

- Je ne t'avais pas vu sortir et ta moto était toujours là, et quand j'ai appris que tu n'étais pas avec ton copain j'ai tout de suite compris où tu étais...la dernière fois quand mon oncle m'avais emmener au sous sol pour m'entraîner tu t'en souviens, alors je suis tout de suite aller confronter notre oncle pour qu'il te libére en le menaçant que Dereck serait là d'une minute à l'autre.
Dit-elle.

Je prend le temps de réaliser, si elle n'avait pas réagis à temps comme elle l'a fait je serai probablement...

- Tu m'as sauvé une heure de plus dans cette endroit et j'étais surement morte.
Dis-je.

- Ne pense pas à ça, maintenant dit moi toute la vérité Nina s'il te plaît c'est la seule chose que je te demande.

Je l'emmène directement avec moi dans ma chambre. Je n'en peu plus de s'en arrêt mentir à la seule personne qui compte vraiment pour moi, je voulais enterrer ce secret jusqu'à ma tombe. C'est triste de se dire que même sa petite sœur ne sait pas le tiers des choses abominable que j'ai pu vivre...

C'est aujourd'hui qu'elle va tout savoir...

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant