NINA

32-BONJOUR...ENFIN PEUT-ÊTRE

Ce matin je me réveille avec des sueurs froides dans le dos après un cauchemar je décide d'aller prendre une douche, ensuite je me change et opte pour un débardeur et un jogging simple et efficace. Je prend mon roman pour le lire mais je trouve qu'il fait beaucoup trop calme, il est déjà 8h je suppose que Maria est déjà réveillée, je vais la voir pour lui parler un peu.
J'ouvre la porte de sa chambre mais ne trouve personne, même dans sa salle de bain, je descend et même mon oncle n'est pas la, j'ai un mauvais pressentiment.
Instinctivement, je descend plus bas dans le sous sol de ce manoir qui me rappelle de mauvais souvenir... J'entends des bruits d'essoufflement et sans attendre j'ouvre la grosse porte en acier et tombe sur la scène que j'ai tant redouté...
Maria en tenu de sport recroquevillée sur elle même et mon oncle debout qui me fixe de son regard assassin.
Je n'attends pas une seule seconde pour foncer vers Maria.

- Maria regarde moi ça va!

Dis-je inquiète, tout mes sens sont en alerte, je ne contrôle plus rien, mon corps se dirige vers mon oncle et automatiquement mon poing s'écrase sur sa figure. Je n'avais jamais oser lever la main sur lui parce que je n'avais jamais été dans cette état. Et puis sans que je m'y attende il me gifle violemment.
Ma tête reste immobile pendant un moment puis je me décide à dire:

- Maria monte dans ta chambre.

- Nina...

- Tout de suite.
Dis-je.

Puis elle s'exécuta.
La rage m'anime et je ne ressens même plus la douleur de sa gifle non, la douleur que je ressens c'est celle d'avoir vu Maria dans cette état.

- Tu t'es bien foutu de ma gueule !
Dis-je.

- Je ne te dois aucune explication !
Dit-il sur un temps qui se veut du respect.
Du respect eh ben tu vas en avoir salopards.
Je me précipite sur lui prête à lui redonner un coup de poing mais il me retient, c'est pas ça qui va m'arrêter, je lui donne un coup de poing avec mon autre main, puis il me relâche sous l'impulsion, j'en profite pour lui faire une clé de bras et n'hésite pas une seule seconde à écraser mon pied sur sa tête. Dire que c'est lui qui m'a appris tout ça... Maintenant recroquevillé sur lui même comme l'était Maria je ne me contrôle plus je lui donne des coups de pied de plus en plus violent, la haine, la rage, le dégoût c'est tout ce que je ressens à présent est-ce que je vais m'arrêter un jour, je ne sais pas, je ne me contrôle plus mes yeux sont rouges de rage et la seule chose à laquelle je pense c'est Maria allongé par terre rien que cette pensée me donne des envies de meurtre...

- Nina arrête !

Je m'arrête net en entendant la voie de Maria derrière moi. Je me tourne lentement en la voyant les yeux remplis de dégoût, puis elle s'enfuit, je regarde le désordre que j'ai fait, mon oncle par terre à moitié mort, ma vu se floute tellement mes larmes coulent, je relève mes mains, je n'arrive pas à croire ce que j'ai fait je suis...un monstre. Je cours à toute vitesse me changer je ne peux pas aller voir Maria dans cette état, mais quand je m'approche de sa chambre je remarquer qu'elle l'a fermer à clé.

- Maria...
Dis-je à voie basse. Elle doit penser que je suis un monstre, j'ai failli tuer notre oncle devant ses yeux. Non elle ne peut pas me voir comme ça !
Je cours prendre ma moto et fonce à toute vitesse.

Ben dit donc cette journée elle commence bien.