NINA

23-CHANGEMENT DE SITUATION

Soudain les yeux de Dereck devenaient rouge de rage, il s'apprêtait déjà à sauter sur sa proie, mais j'eus le réflexe de me mettre entre eux.

- Dereck non! Dis-je d'un ton exigeant.

Puis ces yeux ce remirent à me fixer.

- Liam, raccompagne, Maria à la maison...et toi viens avec moi. Dis-je en me tournant vers lui.
Dereck et moi nous nous dirigeons vers la sortie, nous nous approchons de sa voiture.

- Qu'est-ce que t'attends pour ouvrir.
Puis il s'exécuta, il me fixa délibérément puis démarra.

                     ....

- Quand je t'ai dit de venir avec moi, je ne pensais pas que tu m'emmènerai ici ! Dis-je d'un ton fâché.

- Ben quoi on est au restaurant. Dit-il.

- Un restaurant qui je te ferai remarquer est complètement vide ! Dis-je.

- Et alors, ça te dérange qu'on soit que tout les deux mon AMIE ou tu préférerais qu'on aille chez moi peut-être. Dit-il d'un air joueur.

- C'est quoi ton problème !? J'ai l'impression que depuis que j'ai fixer cette règle d'amitié, cela te dérange. Dis-je.
Puis il me regarda bizarrement comme si il voulait voir si j'étais sérieuse ou si j'étais juste bête. Puis il détourna le regard comme s'il était saouler et dit.

- Mon problème c'est que je ne t'ai pas vu manger à la fête, donc maintenant tu vas manger bien gentiment sans rouspéter.

J'obéis à ses ordres comme si je n'avais pas le choix après tout qu'est-ce que j'ai à perdre et puis c'est vrai que je n'ai pas manger depuis un moment.

- Cette Maria, ça doit être ta sœur n'est ce pas ? Demande t-il.

Je le dévisage longuement, puis répond.

- Effectivement, Maria est ma petite soeur et si tu veux savoir oui Liam fait parti de ma vie.

Je le guettait dans le coin de l'oeil, tandis que lui faisait une tête d'assassin.

- Dereck, après tout ce qui c'est passé entre nous, je voudrais qu'on oublie tout ça et qu'on s'entende bien toi et moi, c'est à dire qu'il n'y est plus d'ambiguïté après tout on est amis. Dis-je.

- Ok, je pensais pas que tu serais aussi conne, je veux pas de ton amitié à deux balles, parce que tu sais très bien qu'à partir du moment où nos lèvres se touchent ta respiration s'accélère, ton cœur palpite à 2000 à l'heure, tes joues deviennent rouges vives et tes jambes tremblent comme si tu ne tenait pas en équilibre dès que je suis près de toi. Alors non je ne veux pas de ton amitié. Dit-il sérieux.

Puis il se leva tout en me fixant droit dans les yeux et s'approcha de moi.

- Moi je veux plus que ça. Dit-il en me forçant à me lever.

- Sauf qu'il y a un problème ! L'informais-je.

- Je...je su...suis... Lesbienne.
Dis-je finalement.

Il me regarda avec un sourire en coin.

- Dans ce cas je vais te réorienter. Dit-il avant de m'embrasser.