34-PERDRE LA TÊTE

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Arrivée devant chez lui le portier me laisser entrer et je pénètre directement chez lui. Je le trouve assis sur son canapé avec des feuilles à la main il a l'air concentré, il est habillé d'un jogging noir et d'un t-shirt de la même couleur, lorsque ses yeux se posent sur moi, il a l'air surpris, puis il dépose ses papiers sur la table basse et se lève.

- Le dîner n'est pas avant 18h qu'est-ce que tu fais là, je te manquait déjà.
Dit-il.

Je n'arrive pas à réagir, mon corps est tout tremblant et mes larmes menacent de couler. Je reste immobile et il remarque que quelque chose ne va pas car il me regarde fixement, puis sans me contrôler je fonce sur lui et entoure sa taille avec mes bras, j'enfouis mon visage dans son torse, maintenant qu'il ne peut pas me voir je peux me permettre...de pleurer.
Il ne dit rien, donc je comprends qu'il ne sais pas comment consoler une personne... Sans que je m'y attende il me soulève dans ses bras, mes mains autour de sa nuque et mes jambes autour de son bassin. Il monte une étage avec moi dans ses bras, nous entrons dans une chambre et puis il s'assoit en silence sur un lit, j'ai envie de lui demander ce qu'on fait ici mais je n'arrive pas à prononcer un seul mot.

- Tu veux parler ?
Me demande t-il.

Je secoue négativement ma tête en guise de réponse.

- Dans ce cas c'est moi qui parlerai, bon déjà t'auras remarqué que c'est pas pour que tu te sentes mieux ou quoi que se soit, je sais pas faire ces choses là... en vérité je préfère tuer et j'ai une envie irrésistible de torturer la personne qui est l'auteur de tes larmes sur ton beau visage.

À l'entente de ces mots un sentiment étrange se forme en moi.

- Une chose que tu dois savoir, c'est que je vis pour le travail et quand je ne travaille pas...je tue, et je sais que je ne peux pas tuer comme ça sans motif, dommage. Mais je trouve facilement des motifs, c'est comme...une thérapie.

Après avoir essuyer mes larmes, je relève tout doucement ma tête et me retrouve face à lui. Je ne m'étais même pas rendue compte dans quel position affreusement gênante j'étais. Donc sans plus attendre je tente de me relever mais il me retient comme toujours prisonnière. Il place une mèche rebelles derrière mon oreille, il caresse délicatement ma joue avec la paume de sa main, rougissante je baisse légèrement la tête, son touché était si électrisant, je me surpris à aimer son contact...

- Parle moi Nina.
Dit-il.

En une fraction de seconde je reçu des milliers de décharges électriques. Ok c'est pas normal que mon souffle se coupe rien qu'à l'entente de mon prénom dans sa bouche...

- Il n'y a rien à dire Dereck.

- Mais qu'est ce que tu caches?

- Ne gâche pas tout Dereck...s'il te plaît.

Puis soudain mais très délicatement il rapprocha ma nuque et me susurra à l'oreille:

- Je finirai par le savoir, je te le promets. En attendant je vais te montrer un avant goût de ce que je te réserve pour ce soir.

Me dit-il.
Et sans m'y attendre, il parsemait mon cou de baisers tendres. Électrocuté par toutes ces émotions je me laissais emporter par sa tendresse, oui oui c'est de lui que je parle, je n'aurai jamais pensée utiliser les mots Dereck et tendre dans la même phrase. Je relevait doucement ma tête vers lui inciter par la pression qu'il exerce sur mon monton avec ses doigts.

- Qu'est ce que tu veux Nina ?
Dit-il.

- Quoi? Je ne comprends pas ?
Dis-je perdue.

- Que veux tu la maintenant ?

Dit il en fixant ma bouche, cette action me rendais nerveuse et je me mis à mordre ma lèvre inférieure instinctivement, mais apparemment ce fut encore pire puisqu'il se mit à contracter sa mâchoire violemment sans jamais détourner le regard de mes lèvres. Sans m'en rendre compte je fixait également ses lèvres rose. Je passais de ses yeux à sa bouche et comme si il me fallait de l'oxygène je fonce littéralement sur ses lèvres.

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant