Tome 1, Chapitre 4

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Je mis quelques temps à reprendre mes esprits.

Lui me regardait et souriait.

- Je savais que jte faisais de l'effet, me dit-il. Finalement t'es comme les autres meufs, tu peux pas me résister.

Il me fit un clin d'oeil et partit s'allonger.

Quel connard pensais-je. Il avait fait exprès de m'embrasser et moi comme une conne je lui avais rendu son baiser.

J'étais dégoutée, mais quelle conne j'étais. Je pensais qu'il avait des sentiments pour moi mais tu parles...

J'étais tombée dans son piège comme une fille facile.

- Mdrr je suis sûr que tu croyais que jte kiffais. Xp, vous les meufs, vous êtes tellement prévisible, c'est trop facile de vous avoir.

J'étais encore plus dégoutée. Il s'était bien foutu de ma gueule. Moi qui commençais à avoir de forts sentiments envers lui.

Mais quelle conne !! Ce mec n'avait pas de coeur, je ne sais même pas s'il avait une âme. Il était violent, méchant et c'était un gros pervers. Il avait bien profité de moi.

Je partis dans la salle de bain me brosser les dents.

- Tu peux ouvrir la porte s'il te plaît ? J'aimerais retourner dans ma chambre.

- Quoi, t'es pas bien avec moi ? Me répondit-il.

- Non merci, je préfère dormir toute seule. Je lui répondis d'un ton sec.

- Sauf que moi je veux que tu dormes avec moi alors tu fermes ta bouche et tu viens ok ?

Il recommençait à s'énerver, je savais qu'il ne pouvais pas rester calme longtemps, c'était trop un nerveux. Je ne voulais pas rester avec lui cette nuit, il m'avait trop déçu.

- J'ai pas de pyjama, lui dis-je.

- Prends un de mes shorts et un débardeur dans le dressing.

Je partis donc dans son dressing qui était encore plus grand que le mien et pris un short et un débardeur. Je partis me doucher puis le rejoignis sur le lit.

J'appréhendais un peu, je me demandais ce qu'il voulait mais je me rassura en me disant que s'il avait voulu me violer, il l'aurait fait depuis longtemps.

Il me regarda de haut en bas quand je le rejoignis ce qui me gêna un peu.

- Tiens c'est à toi, me dit-il en me tendant mon sac.

Je sauta dessus, il y avait toutes mes affaires de cours, mon portefeuille mais je ne trouva pas mon portable.

Mes parents devaient être morts d'inquiétudes.

- Tu cherches ton portable n'est ce pas ? me dit-il d'un air sarcastique.

- Oui, passes le moi s'il te plaît.

- Embrasses moi et je te le donnes. Il avait un sourire pervers.

- C'est bon gardes le.

- C'est toi qui voit mais j'imagine que t'aimerais lire les messages de tes parents non ?

Quel connard !! Ça le faisait sourire l'inquiétude de mes parents.

- T'as pas de coeur, lui dis-je. T'es pire qu'un monstre.

Il fronça les sourcils et me dit :

- Avoir un coeur c'est être un PD, un mec faible alors oui si tu veux j'ai pas de coeur. Moi ça me vas, dans cette vie tu te fais baiser, hechek, quand t'as un coeur alors moi je préfère baiser que me faire baiser.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant