Tome 1, Chapitre 6

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J'ouvris les yeux avec difficulté. La lumière du soleil me les brûla.

J'avais mal de partout mais plus particulièrement aux côtes. J'avais du mal à bouger mes membres tellement il me faisait mal.

Je mis un certain temps à reconnaître la pièce dans laquelle je me trouvais, mais je finis par la reconnaître. J'étais dans la chambre de Robsco.

Celui-ci était assis sur une chaise près du lit et me regardait. Il avait des cernes de ouf et une mine triste.

Quand il vit que j'avais ouvert les yeux, il sortit précipitamment de la pièce.

Ça me soulage car je ne supportais plus de le voir, je n'étais pas du genre rancunière mais il y a des choses qui ne se pardonne pas. Il avait quand même failli me tuer.

Il rentra quelques minutes après avec un homme et une femme en blouse blanche.

Je me demanda qui c'était.

- Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Jacques et voici mon infirmière. Je suis médecin à domicile.

- Bonjour, lui rétorquais-je avec difficulté.

J'avais du mal à parler, ma gorge était toute sèche.

Robsco me lança un regard plein de remords.

Pff tu parles, c'est trop facile, il me frappe puis s'excuse. La vie ça ne marche pas comme ça.

- Écoutez mademoiselle, votre ami nous a expliqué que vous avez été agressé par plusieurs hommes.
Il ne vous ont pas raté, vous avez une côte cassée et de nombreuses cicatrices et bleus sur tout le corps. Vous êtes restée dans le coma pendant cinq jours. Vous avez failli y passer, c'est un vrai miracle que vous soyez toujours en vie.

Pff il n'assumait même pas ce qu'il avait fait le lâche. Cinq jours dans le coma, j'aurais préféré mourir que de revivre ce que je vivais avec Robsco.

Mais bon, il semblerait que ce n'était pas encore l'heure pour moi de rejoindre ma tombe.

Robsco me regardait toujours avec ce regard plein de remords, je lui lança un vrai regard plein de dégoût.

- Vous avez raison monsieur, lui répondis-je. Ce sont vraiment des gros bâtards ceux qui m'ont fait ça, des gros lâches.

Je regardais Robsco en parlant. Il détourna le regard.

- Bien mademoiselle, il vous faut quelques jours de repos avant d'être complétement rétabli. Vous devez prendre des anti-douleurs et quelqu'un doit vous masser au niveau des côtes au moins trois fois par jour pour qu'elles se rétablissent complétement.

- Tenez monsieur.

Et il tendit un sachet de médicaments à Robsco qui le remercia. Il lui tendit un billet de 100 euros.

- Au revoir mademoiselle et bon rétablissement.

Lui et son infirmière sortirent.

Dès qu'ils eurent fermé la porte, Robsco s'approcha de moi, enleva la couverture qui me couvrait et releva mon t-shirt. J'avais un énorme bleu au niveau de la côte gauche. J'étais pire que choquée, il était énorme et tout violet.

Robsco fit les gros yeux quand il vit la taille du bleu et me regarda avec pitié.

Il mit de la crème sur mon bleu et se mît à masser doucement.

Je me tordais de douleurs et me mise à pleurer.

Il avait un air de dégoût sur son visage.

- Je suis désolé Amaria mais j'ai pas le choix. Tiens prends ma main et serre fort.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant