Il m'avait défoncé mais vraiment, je n'en pouvais plus, je n'avais plus de force je vous jures que je n'en pouvais plus. Il m'a frappé comme jamais on m'avait frappé dans ma vie, c'est vrai que Robsco m'avait défoncé beaucoup de fois mais là il y était allé vraiment fort. Il a même sorti un poing américain cette baltringue pour me défoncer. J'avais mal, je souffrais comme jamais, je ne pouvais pas me lever. J'étais allongée à même le sol comme un chien. Je le hais, je le déteste mais putain pourquoi j'en ai fait qu'à ma tête moi aussi ? Tout le monde m'a mise en garde contre lui mais moi je n'ai écouté personne, pourquoi mon Dieu ? J'imagine que le temps des regrets étaient venus, le temps où enfin je me réveillais et je me rendais compte que j'avais vraiment fait n'importe quoi. J'avais abandonné l'homme de ma vie au moment où il avait le plus besoin de moi. Je l'avais laissé lui et sa tristesse alors qu'il était revenu à plusieurs reprises vers moi, avec sa fierté de ouf et moi j'en avais fais qu'à ma tête. Mais le pire ce n'est pas ça, c'est que je lui avais préféré un homme que je ne connaissais pas du tout. J'imagine que c'était le moment pour moi de payer pour mon égoïsme.
J'étais tétanisée, je n'arrivais pas à bouger, je souffrais de partout, dans tout mon corps. En même temps, il n'y a pas une seule partie qu'il a épargné ce bâtard. J'avais la haine contre lui mais contre moi surtout parce que j'avais vraiment été conne mais à un point. J'étais tellement déçue, j'avais cru en Rayan, je ne pensais pas que c'était un bâtard comme ça, j'avais cru à ce qu'il m'avait raconté, j'y avais cru. J'étais déçue, dégoutée. Je voulais mourir, mes larmes coulaient, du sang coulait mais je ne pouvais pas bouger. J'étais mal, je n'arrivais pas à respirer. J'essayais de me lever mais j'étais comme bloquée, je ne pouvais pas avancer. Il fallait que j'appelle quelqu'un pour m'aider mais je ne pouvais pas.
Au bout d'environ une heure ou deux, en faite je n'en sais absolument rien, j'entendis quelqu'un crier et me parler.
- Oh mon Dieu, mademoiselle vous allez bien ? Mademoiselle ? Chéri appelle l'ambulance vite.
C'était une femme, environ la trentaine, elle me tenait la main, elle me parlait, elle me disait que ça allait aller et qu'il ne fallait surtout pas que je ferme les yeux.
L'ambulance est arrivée, ils m'ont soulevé et m'ont mit sur un brancard. Je n'arrivais pas à respirer, je voulais mourir, je souffrais trop. Ils m'ont mis un masque respiratoire et je me suis endormie.
J'entendais du bruit autour de moi, des gens parlaient, des femmes et j'entendus un homme me parler.
- Benti, benti, tu vas aller mieux. Yeh Rabbi me la prends pas, il ne me reste qu'elle. Qu'est-ce que je vais faire ? Benti je t'en pries, ne me laisse pas.
C'était mon père, il pleurait, j'avais de la peine meskina papa je suis désolée de te faire du mal à chaque fois. Pardonne moi baba. Entendre son père pleurer c'est horrible, je voulais ouvrir les yeux, lui parler, lui serrer la main mais je ne pouvais pas, je n'avais pas assez de force.
J'entendis une porte se défoncer fort.
- Elle est où, où est-elle ? Putain. C'était Robsco, il hurlait.
Il a dû me voir parce qu'il est devenu fou, je l'entendais hurler.
- C'est qui l'enculé qui lui a fait ça, sur ma vie je vais le niquer, je le tues, je le laisse pour mort. Putain Amaria, putain.
J'avais envie de pleurer, j'étais dégoutée quand je penses que je l'ai laissé tomber, un homme comme lui, qui s'inquiète pour moi, qui devient fou à chaque fois qu'on me fait du mal, pour un homme comme Rayan, je suis vraiment qu'une grosse conne.
J'entendis Jeremy et Medhi essayer de le calmer mais il continuait à hurler.
- Putain mais regardez là, regardez ce qu'ils ont fait à son beau visage, putain je vais les niquez. Je suis le roi des tahanes si je ne retrouves pas qui lui a fait ça et je ne le tues pas.

VOUS LISEZ
Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang
RomanceHello, Je vous publie une chronique que j'ai lu il y a une dizaine d'années sur Facebook. J'avais vraiment kiffer la lire et comme elle a était supprimé de Facebook par son auteur originel, je la publie pour celles et ceux qui souhaites replonger d...