Tome 1, Chapitre 14

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Le soleil me brûlait la peau, il faisait hyper chaud. J'eus du mal à ouvrir les yeux, le soleil me les aveuglait.

Quand je me fût adapté à la lumière, je remarqua que j'étais seule, Nacer, Medhi et Jeremy n'étaient plus avec moi. Ils avaient dus partir au matin, je remarqua que le soleil était à son zenith. Il était donc autour de midi.

Je me leva avec difficulté, le soleil me tournait la tête. Je me dirigea vers les escaliers et descendis du toit. Je partis dans ma chambre me doucher et m'habiller. Je pris une douche glacée, ça me fit le plus grand bien. Je mis un short et un débardeur car il faisait chaud.

Je descendis à la cuisine, il n'y avait personne. Je partis manger quand j'entendis des cris, des hommes hurlaient.

Je me dirigea vers la source du cri, il se trouvait dans la cave, la porte était entrouverte. Je me colla au mur et regarda ce qu'il s'y passait, je ne voulais pas être vu. Je vis Robsco, il était de profil.

Il était vraiment beau, j'eus des papillons dans le ventre. Il y avait également un homme assit sur une chaise les bras attachés. Il avait plein de sang sur le visage, Jeremy se tenait vers la porte tout près de moi et Medhi se tenait à côté de Robsco.

Mais je le reconnaissais, c'était Yassine, ça faisait longtemps que je ne l'avait pas vu. Même si je ne l'aimais pas du tout, il me faisait de la peine assit comme ça. Robsco le prit par les cheveux et releva sa tête.

- Alors comme ça tu crois que tu peux me baiser hein ?

Yassine ne dit rien.

- Réponds, cria Robsco.

Il faisait hyper peur, Yassine ne dit rien.

- Alors tu crois que tu peux me baiser comme ça hein ? Je te confies la cam et tu la perds ? Tu te fous de moi c'est ça ?

- Non, il tremblait.

- Elle est où ?

- Mais je sais pas.

Yassine se mit à pleurer, des vraies larmes coulaient de ses joues. Il me fit grave de la peine, ça me dégouta de Robsco, mais c'était vraiment une merde ce type pensais-je.

- Medhi passes moi le couteau.

Medhi hésita, on voyait de la peine dans ses yeux.

- Euh Robsco c'est bon je crois qu'il a compris.

Il regarda Medhi de travers.

- Medhi t'es mon frère, je veux pas te faire de mal alors passes moi ce putain de couteau c'est clair ?

Il ne criait pas mais on sentait de la haine dans sa voix, il était vraiment terrifiant.

Medhi lui passa le couteau. Robsco se dirigea vers Yassine et lui pris son doigt.

Je me mis à paniquer, il n'allait quand même pas lui couper le doigt. Non starfallah, non..

Les pleures de Yassine redoublèrent.

- Où est ma cam, lui dit Robsco.

- Je l'ai pris, je l'ai donné à Kader contre de l'argent. Il tremblait de peur.

- T'as donné ma cam à la mafia corse, nos ennemies espèce d'enculé. Lui hurla Robsco.

- Désolé Robsco, pardonnes moi, lui dit Yassine.

Une larme roula sur ma joue, il me faisait trop pitié. Medhi avait les larmes aux yeux.

- Donc tu m'as pris pour un PD n'est-ce pas ? Robsco c'est devenu une baltringue hein ?

Yassine pleurait et ne dit rien.

- Moi je suis Robsco, personne me baise c'est clair ?

Il prit son doigt et le coupa.

- NON, hurlais-je.

Mais c'était trop tard. Il le lui avait coupé. Tout le monde se retourna quand je cria sauf Yassine qui se mit à hurler de douleur. Du sang giclais de partout, c'était vraiment répugnant.

Robsco me regarda, il était choqué de me voir là.

Je partis en courant et me dirigea vers les toilettes pour vomir. Je me mis à pleurer, j'étais dégoutée. C'était un monstre, ce n'était pas un être humain, pire qu'un jnoune.

Comment on pouvait faire ça à un être humain ? Lui couper son doigt comme ça. Il me dégoutait, je savais qu'il était méchant et violent mais sadique alors là je ne m'en doutais pas.

Quel genre de type était-il ? C'est vrai qu'il était le boss de la mafia marseillaise, ça ne m'étonna plus. Il n'avait aucune pitié, aucun coeur. Comme les chefs de mafia sont supposés être.

Je me dégoutais, comment je pouvais aimer un homme comme ça ? Je le haïssais c'est vrai mais je l'aimais également. Tfou même si je l'aimais, je préférerais crever que de lui reparler.

J'entendis un coup de feu. Non ya Rabi, non ne me dit pas qu'il l'avait carrément tuer.

Starfoullah mais ne craignait-il pas Allah Azawajel pour tuer une de ses créatures de cette façon ?

J'avais peur de sortir, mais il fallait que je sache, je me dirigea vers la cave et ce que je vis me choqua.

Robsco tenait une arme entre ses mains devant le corps sans vie de Yassine, Allah y ahmou.

Il y avait plein de sang, le débardeur blanc de Robsco était imbibé de sang.

- Ramassez son corps, dit Robsco à Medhi et Jeremy.

Tous les deux le regardèrent de travers et prirent le corps. Ils remarquèrent ma présence à l'entrée. Je les regarda de travers et cracha à leurs pieds. Ils me dégoutaient tout les deux, ils auraient pus l'empêcher de le tuer non ?

Robsco remarqua ma présence, je lui lança un regard plein de dégout et de mépris.

Je me dirigea vers lui et le gifla hyper fort. Il fallait que je lui montres la haine que j'avais contre lui.

- Tu me dégoutes, lui dis-je. T'es qu'une merde, tu vas pourrir en enfer c'est ce qui arrives aux mecs comme toi.

Tfou, je cracha par terre.

C'est vrai que j'avais peur mais je voulais qu'il sache que je pensais de lui. Bizarrement, il ne me dit rien et me regarda juste de travers.

Je ne voulais pas rester dans la même pièce que lui, il me dégoutait trop. Je me retourna et il m'attrapa par le bras.

- Lâches moi, hurlais-je. Me touches pas, tu me donnes envie de vomir, t'as pensé à sa famille ? Criais-je. T'es qu'un putain d'égoïste, je te hais t'entends ? Je te hais.

Je me mis à pleurer, j'étais tellement déçue de lui. Une larme roula sur ses joues, c'était la première que je le voyais pleurer. Puis il se remit en colère, m'attrapa par le cou et me colla au mur. Il se mit à mettre des coups de poings dans le mur.

- J'ai pas le choix t'entends ? Criait-il. Tu crois que ça me plait de faire ça hein ? J'ai pas le choix zeubi tu comprends ?

Non mais elle est bonne celle là, il venait de tuer un homme sans pitié et lui avait coupé le doigt et là il me disait qu'il n'avait pas le choix. Elle est bonne celle là.

Je garda mon calme et lui dis :

- On a toujours le choix, lâches moi maintenant t'entends ?

Mais il gardait sa main autour de mon cou, je vous rassures il ne serrait pas.

- Lâches moi, criais-je.

Je me débattis pas, je ne voulais pas qu'il me touche il me dégoutait trop.

Au bout d'un moment il me lâcha. Je le poussa de toutes mes forces loin de moi. Et il sortit en courant de la cave, je monta dans ma chambre et partit pleurer dans la salle de bain.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant