Je roulais à fond sur la route, je pleurais. Je voulais mourir alors c'est pour ça qu'il m'avait envoyé une lettre et zerma il m'a pas calculé, c'était pour ça, parce qu'il avait mit une de ses putes enceinte.
C'était bien fait d'un côté, Allah fait bien les choses cheh. Il pensait qu'il allait pouvoir continuer à baiser avec des putes sans conséquence, c'était bien fait pour lui. Mais j'étais dégouté pour moi et le petit meskine, la mère qu'il allait avoir tfou.
J'étais dégouté pour moi parce que ça signifiait que c'était vraiment mort entre nous, je sais que c'est un gros bâtard mais il assumera son gosse.
Putain comment j'avais le seum, je voulais les tuer tout les deux. J'étais dégoutée de moi, quand je pense que j'allais lui donner ma fierté à ce bâtard. Hamdouleh sa pute est arrivée attends tfou, je suis une vieille meuf, je me donnais envie de vomir.
Je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui, il avait raison ce n'était pas un mec pour moi, il ne me méritait pas. Je suis devenue une vieille meuf à cause de lui, je pleures tout le temps, je l'ai laissé me toucher plein de fois tfou. Je me dégoute et lui tout ce qu'il trouve à faire c'est de mettre ses putes enceintes.
Je suis arrivée chez moi, j'étais toujours en maillot de bain, j'avais oublié mes sapes et mon sac là-bas merde. En tout cas il était hors de question que j'y retourne, je ne voulais plus jamais le voir.
Je ne pouvais pas lui pardonner ce coup là, c'était la goûte d'eau qui faisait déborder le vase. Je lui avais tout pardonné, même moi je m'étonnais mais la c'était trop.
Je descendis de la voiture et claqua fort la porte, je devais avoir une tête de psychopathe, mon mascara avait coulé, j'étais en maillot de bain et j'étais rouge de colère.
Je rentrais chez moi, fais chier ma mère et khalti Fatima se trouvait dans le salon, elles discutaient. Elles se retournèrent quand elles entendirent la porte. Elles firent les gros yeux.
- Benti ça va ? Qu'est-ce que tu as ? Me demanda ma mère.
Tfou ça fait depuis que je suis revenue que tu me calcules pas et la tu fais zerma tu t'inquiètes. Nahel sheitan mes pensées.
Elle me prit par le bras, je me dégageais. Je sais que c'est horrible mais j'avais pire que le seum, je ne voulais pas lui parler.
- Amaria, me dit-elle.
- Maman heychik c'est bon ça va laisse moi.
Je montais les escaliers et me dirigeais vers ma chambre, je pris une douche glacée histoire de me remettre les idées en place. J'avais toujours le seum je vous jures, je voulais tuer quelqu'un, je fis mes ablutions, fallait que je rattrapes mes prières.
Je sortis de la douche et me mis en short et débardeur. J'enfila ma djellaba et partis prier, je pleurais sur mon tapis. Je pleurais de colère, de dégout et de tristesse, je demandais à Dieu de m'éloigner de lui et de mettre un homme bien sur ma route. Je lui demanda pardon également, j'avais honte de me tenir devant lui quand je pense que j'avais failli forniquer avec ce bâtard tfou.
Après avoir prié, je me sentais mieux même si j'étais toujours en colère. Quelqu'un frappa à la porte et ma mère entra.
Elle s'assit sur mon lit, elle avait l'air inquiète.
- Qu'est-ce que t'as benti ? Je sens que t'es pas heureuse depuis que t'es revenue, qu'est-ce qu'il s'est vraiment passé durant l'année où t'as disparu hein ?
On ne peut rien cacher à ma mère, elle sait toujours tout.
Je soupira.
- C'est à cause d'un garçon ? Me demanda-t-elle.
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Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang
RomanceHello, Je vous publie une chronique que j'ai lu il y a une dizaine d'années sur Facebook. J'avais vraiment kiffer la lire et comme elle a était supprimé de Facebook par son auteur originel, je la publie pour celles et ceux qui souhaites replonger d...