Tome 1, Chapitre 11

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Je le rejoignis donc à côté de lui. J'appréhendais un peu ce qu'il allait se passer. Enfin c'est un homme et c'est quand même un pervers lol. Je m'assis sur le lit mais ça me faisait trop mal du coup je m'allongea.

J'étais hyper stressée. C'était la deuxième fois que je dormais avec lui, mais j'avais un mauvais pressentiment.

Il avait allumé la télé et regardait un match. Il ne me calcula pas tout le long du match. Il était à fond dedans, vous connaissez les mecs quand ils regardent un match.

Quand le match se finit, il éteignit la télé. Je faisais semblant de dormir.

- Amaria me dit-il. Je sais très bien que tu dors pas.

Il me prit par la taille et me tourna face à lui. J'ouvris les yeux et il me sourit.

- Ça va mieux me demanda-t-il ?

- Ça va merci.

Je lui rendis son sourire. J'avais pas envie de m'embrouiller avec lui, pour une fois qu'il était gentil avec moi, j'en profitais. En plus, il m'avait quand même sauvé d'un viol.

- Merci au faite d'être venu quand, enfin quand il...

J'avais du mal à le dire et un frisson me parcouru quand je me rappela de Kader me touchant de partout.

Il fronça les sourcils.

- C'est rien, j'aurais jamais laissé ce PD te faire du mal. Ya que moi qui ait le droit de te toucher.

Il me fit un clin d'oeil.

- Tu m'appartiens.

Euh OK... Il croyait que je lui appartenais ou quoi ? Il avait pris la confiance lui mdrr.

- OK, lui dis-je mais personne ne me touche, j'appartiens à personne hamdouleh. À part mon père, c'est tout.

Il rit :

- Ah oui vraiment, t'appartiens qu'à ton père ?

Repenser à mon père me rendit triste, j'eus les larmes aux yeux, il me manquait. Robsco le remarqua.

Il se leva et se dirigea vers sa commode.

- Tiens ton portable me dit-il.

Je sauta dessus. J'avais reçu de nombreux messages de ma mère, de mon père et d'Emma également, tous s'inquiétaient.

J'avais au moins cent messages vocaux. Je les écoutais et me mis à pleurer quand j'entendis la voix de ma mère.

- Benti disait-elle, où es-tu ?

Elle pleurait tout le reste du message. J'éclatais en sanglots.

Je commença à composer le numéro de ma mère quand Robsco m'arracha le téléphone.

- Mais t'es folle criait-il, tu veux que les flics nous trouvent ?

Euh oui pensais-je, j'en avais bien envie.

- Je t'en pries Robsco, laisses moi parler à ma mère.

Il me regarda avec pitié.

- J'peux pas Amaria, smeh mais j'peux pas.

Je me mis dans une colère noire, je monta sur lui et me mis à l'enchainer de coups.

- Espèce d'enculé lui dis-je. Jte hais laisses moi appeler ma mère connard.

Et je continuais à pleurer. Lui me laissait faire au début, je pense qu'il devait rien sentir alors que moi ça me faisait mal aux mains.

Puis ça le soûla alors il me retourna, je me retrouva donc allongé sur le lit et il se mît sur moi.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant