J'étais terrorisée, je n'osais parler.
Je me retenais de parler, je ne voulais pas paraître faible devant lui.
Je me demandais où il m'emmenait. C'était un type hyper baraqué à la Booba.
Il roulait à fond et me regardais à travers le rétroviseur de temps en temps.
Mais qui était-il et que me voulait-il ?
Je voulu lui poser la question mais n'osais pas, j'avais peur.
Je soupira, cela ne va jamais s'arrêter pensais-je. Ma vie était vraiment compliqué pensais-je. J'avais toujours des problèmes, mais bon il y avait pire que moi, toujours dire al hamdoulileh.
Il me souriait perversement à travers le rétroviseur.
- J'aimerais pas être à ta place, me dit-il. Tu vas souffrir.
Je déglutis et lui dis :
- Mais pourquoi ? Jte connais pas.
- Ah mais moi je ne vais rien te faire, par contre lui il va te faire souffrir.
Mais de qui parlait-il ? Je ne tarderais pas à le savoir.
Bref, il continua à rouler pendant encore une heure, puis nous arrivâmes dans une maison assez grande et joli mais pas autant que celle de Robsco.
Il me prit par le bras et me fit descendre. La maison était vide, il m'emmena dans une chambre et me déshabilla.
Lol on dirait ils kiffaient tous me mettre en soutif
Je me débâtis même pas. J'en avais marre de me battre, j'étais fatiguée de tout ça.
Il y avait des chaines au dessus du lit, il m'attacha les bras et sortit.
Je pleura, j'étais fatiguée, je savais que j'allais me faire violer mais tant pis pensais-je.
Arrivera ce qui arrivera.
J'essayais quand même de me détacher mais j'étais trop bien attachée. J'avais les membres tout engourdis.
D'un coup, la porte s'ouvrit.
Un homme entra, il boitait, il alluma la lumière, je le reconnu. C'était ce Kader qui s'était battu avec Robsco, il avait plein de sang sur lui et un oeil au bord noir.
Quand il me vit, il me sourit perversement et me dit :
- Tu vas payer salope, ton PD de Robsco a cru qu'il pouvait me niquer, ben il va voir.
- Pff lui rétorquais-je, tellement t'as pas de couilles, tu t'en prends à une femme plutôt qu'à lui, pauvre type.
Il s'approcha de moi, sortit un cutter et m'ouvrit le ventre, j'avais envie d'hurler mais ne dit rien.
- T'as peur n'est-ce pas ? Me dit-il.
- Bien sûr que j'avais peur mais je lui répondis :
- Non.
Ça le surprit et il me dit :
- Ah ouais et ton bâtard, t'as pas peur de lui ?
- Si, lui dis-je. Mais lui c'est un homme et toi t'es qu'un PD.
Il se mît à me frapper de toutes ses forces sur le visage et le corps. Je saignais de partout. Il s'amusait à me tracer des signes avec le couteau sur mon corps. J'en pouvais plus, je cru mourir, c'était un sadique, pire qu'un diable.
Puis il s'approcha de ma bouche et m'embrassa. Ça me donna envie de vomir alors je lui mordis la lèvre.
Il me gifla.
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Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang
RomanceHello, Je vous publie une chronique que j'ai lu il y a une dizaine d'années sur Facebook. J'avais vraiment kiffer la lire et comme elle a était supprimé de Facebook par son auteur originel, je la publie pour celles et ceux qui souhaites replonger d...