Tome 1, Chapitre 52

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Je sortis en courant de cet hôpital, je ne savais pas où j'étais ni comment j'allais rentrer mais ce qui est sure c'est que je ne voulais pas rester avec Robsco.

J'étais dégoutée de la vie, mes larmes n'arrêtaient pas de couler, Medhi mon frère ce n'est pas possible sérieux. Je me suis assise en plein milieu de la route, je n'étais pas loin de l'hôpital. Je pleurais grave, je n'arrivais pas à respirer tellement, j'avais mes mains sur mon visage. Je me sentais mal, je me sentais coupable parce que c'était un peu de ma faute s'il s'était fait tirer dessus, il m'avait sauvé la vie et qu'il soit mort pour me sauver, à cause de moi ça me tuait.

J'en voulais à la terre entière mais surtout à Robsco, alors lui j'avais la haine contre lui. Je savais au fond de moi que ce n'était pas vraiment de sa faute mais ça me rassurait un peu de trouver un coupable et puis j'étais arrivée à bout. J'en avais marre de lui, de sa jalousie maladive, de son obsession pour le sexe donc du fait qu'il passait les trois quarts de son temps à coucher avec des filles faciles. Ca me saoulait grave, je ne disais rien parce que je ne voulais pas qu'on s'embrouille mais j'étais grave jalouse et je trouvais que c'était un grand manque de respect envers moi. S'il m'aimait vraiment et me respectait comme il le dit, il n'irait pas voir ailleurs. Peut-être qu'il a des besoins, je veux bien essayer de comprendre mais un homme, un vrai ça réprime ses besoins pour ne pas tomber dans le péché avec sa copine ou avec d'autres meufs. Et puis moi je le respectais, jamais de ma vie je serais aller voir ailleurs, en même temps je penses qu'il m'aurait tué lol, mais par respect envers lui je ne le faisais pas. C'était un grand manque de considération envers moi le fait qu'il couche avec des putes, il faisait passer son plaisir avant mes sentiments et un vrai homme n'aurait jamais fais ça.

Il fallait que je m'éloigne de lui, j'avais trop sacrifié ma vie pour lui ses derniers temps, ma vie tournait autour de lui. J'avais abandonné mes amis à cause de lui, Fatou et la clique, je ne les voyais presque jamais même Samir il me manquait grave. Il avait essayé de me reparler mais je n'avais même pas calculé, j'ai laissé tomber mon meilleur pote pour un mec. Je ne me reconnaissais vraiment plus, il était le centre de ma vie, en faite il était toute ma vie. Limite je ne calculais même pas mon père pour lui, c'est grave sérieux. La mort de Medhi m'aura fait comprendre une chose, c'est que la vie est trop courte, il faut profiter au maximum des personnes qui nous sont proches parce qu'on peut les perdre alors qu'on ne s'y attend absolument pas et après quand l'ange de la mort est passé, c'est trop tard pour regretter.

Il fallait que je prennes du recul vis-à-vis de lui et même de mes sentiments envers lui parce que plus je passais du temps avec lui, plus je l'aimais. Il fallait que je m'éloignes de tout ça. En plus je savais que c'était impossible pour lui d'arrêter son biz, c'est le boss de la mafia et le boss de la mafia ne peut pas arrêter comme ça. Il fait ça depuis tout petit, il sait faire que ça d'ailleurs et moi je n'en peux plus de vivre comme ça. Déjà que c'est hlam de fréquenter quelqu'un alors fréquenter quelqu'un qui est plongé dans le hlam c'est encore pire. Tant qu'il n'arrête pas son biz entre lui et moi ce sera impossible.

Bref, j'étais toujours assise sur mon trottoir en train de pleurer quand une voiture passa et s'arrêta à mon niveau. Le conducteur baissa la vitre mais j'avais toujours la tête baissé, j'étais toujours en train de pleurer.

- Amaria monte, je te ramènes.

Ouf c'était Jeremy, je monta dans sa voiture. Il ne pleurait plus mais il avait les yeux tout rouges. Il n'était pas bien ça se voyait, lui qui avait toujours le sourire aux lèvres, ça me rendait encore plus triste. Je pleurais d'autant plus, il soupira.

- Arrête de pleurer Amaria, me dit-il. Medhi il, il n'est pas mort.

Je fis les gros yeux, j'étais choquée je ne comprenais rien. Robsco m'avait dit qu'il était mort et puis j'avais vu quand la pute lui avait tirer dessus, j'avais vu le sang qui coulait de sa bouche.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant