Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang

Tome 1, Chapitre 16

J'étais allongée sur son lit, je l'attendais.

Pff, ça me saoulait, je ne voulais pas rester avec lui, en plus j'avais peur. Quand je repensais à ce qu'il avait fait à Yassine quand il lui a coupé le doigt et que le sang a giclé. Mon Dieu, ça me donnais envie de vomir.

La peur me tiraillais le ventre, allait-il me faire la même chose ? Il en était capable.

Fallait que je trouve un moyen de sortir, je me leva et me dirigea vers ses tiroirs. Je me mis à fouiller, peut-être qu'il s'y trouverait un double des clés.

Je trouva un gun dans l'un des tiroirs, starfoullah combien de personnes avait-il tué avec ce gun ? Combien de familles brisées pour de l'argent par sa faute ?

Pff je le pris et me dirigea sur le lit. Je le cacha derrière un coussin et m'appuya dessus.

Il sortit quelques minutes après, j'étais assise sur le lit.

Il était torse nu et portait un short, magnifique comme d'hab. J'avais des papillons dans le ventre mais j'avais peur aussi.

Il s'assit sur le lit également et me regardait. J'avais les jambes pliées sur mon ventre et je regardais devant moi. je ne voulais surtout pas le regarder. Il posa sa main sur la mienne, je la retira.

- Tu comptes me faire la tête longtemps ? Me dit-il.

Mais mdrr, il est sérieux lui ?? Je ne le calculai pas et retira ma main de la sienne.

- Oh Amaria réponds quand je te parle.

Il commençait à s'énerver mais je ne le calculais pas.

- Oh Amaria m'énerve pas, toi même tu sais comment je suis quand je suis en colère.

- Je parles pas au meurtrier, lui dis-je.

Il s'énerva, m'allongea de force et monta sur moi.

Il mit ses mains sur mes épaules, il fronçait les sourcils.

- Parle bien, me dit-il.

Il serrait fort mes épaules.

- Tu vas me violer ? Lui dis-je.

Il me regarda choqué.

- Non t'es ouf, starfoullah.

Non mais le gars il vient de tuer quelqu'un et il dit le nom de Dieu dans sa bouche, pff.

Il se détacha de moi et se rallongea à côté de moi. J'en profita pour sortir le gun et monta sur lui. Je mis le gun entre ses deux yeux.

Il était choqué puis il me sourit.

- Tires, me dit-il.

Je n'avais qu'a appuyer sur la détente et il serait mort, je pourrais rentrer chez moi et reprendre une vie normale.

- T'attends quoi me dit-il, tirs. Tu me hais non ? J'suis qu'un meurtrier pour toi non ? Alors qu'est-ce que t'attends, tire.

Il criait.

Ma main se mit à trembler, il le remarqua et me dit :

- Tu ne peux pas n'est-ce pas ?

Il me fit un sourire sadique puis me retourna, se mit sur moi et m'arracha le gun des mains. Il le mit entre mes deux yeux.

Je fis les gros yeux, je me mis à paniquer, j'avais peur, je ne voulais pas mourir même si j'en avais marre.

- Mdrr t'as peur n'est-ce pas ?

- Non lui dis-je. Tu peux tirer j'en ai rien à foutre.

Je mentais, j'étais terrorisée mais je ne voulais pas lui montrer.