Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang

Tome 1, Chapitre 63

Je passes quatre jours, j'étais dans le train pour Marseille angoissée et apeurée. Quatre jours où je n'avais pas pu fermer l'oeil de la nuit tant j'étais angoissée, je n'arrivais même pas à manger, Elias me forçait. C'était à son tour de s'occuper de moi, enfin quand il le pouvait car il était toujours aussi absent de la maison. Je ne lui en voulais pas, après tout lui aussi avait de gros problèmes à gérer.

J'avais peur que Robsco tombe, il a tellement d'ennemies, il pourrait lui arriver beaucoup de chose en prison. C'est vrai que c'est un homme très fort qui a toujours su se débrouiller mais j'avais peur. Ce Rayan je le haïssais encore plus, il avait promit de me pourrir la vie, il avait réussi. Plongée dans mes pensées je n'avais même pas vu le temps passer.

Arrivée à Marseille, il faisait froid, nous étions en janvier après tout. Samir était venu me chercher avec Melissa à la gare. Cela me faisait vraiment plaisir de les revoir tout les deux. Depuis ce qu'il s'était passé en Espagne entre eux, ils n'étaient plus vraiment amis, ni ensemble d'ailleurs, j'étais le seul lien qui les unissait encore à ce que Melissa m'avait dit. Je soupira et les pris dans mes bras, il n'y a rien de mieux que sa famille et eux ce sont ma famille.

Dans la voiture, il me posait des question sur ma vie à Paris, tout le monde éludait le sujet de mon retour, le fait que Robsco allait être jugé dans quelques jours.

Ils me déposèrent chez moi et m'aidèrent à monter ma valise. Mon père ne travaillait pas, j'étais heureuse, tellement heureuse de le revoir. Je partis dans ma chambre, j'avais envie de pleurer, cette pièce me rappelait Robsco, tout l'appartement d'ailleurs. Tout les bons moments qu'on avait passé ensemble, je ne pouvais pas l'oublier. Melissa et Samir dormirent avec moi, je ne pouvais pas supporter de rester toute seule.

Le jour du procès, c'était le 19 janvier, je me leva aux aurores, je n'avais pas dormis de la nuit d'ailleurs. Le procès se déroulait à 10 heures du matin. La veille, mon père et moi avions parlés à l'avocat, c'était un très bon avocat pénaliste cela se voyait qu'il aimait son métier. Mon père avait également accepté de témoigner, je l'en remercia énormément car cela pourrait sauver Robsco.

Je partis avec mon père au procès, je devais retrouver tout le monde là-bas. J'appréhendais de les revoir car je les avais boycottés mais bon je devais assumer mes actes. Avant de rentrer au palais de justice, mon père m'attrapa par la main.

- Benti, j'ai accepté de témoigner parce que je sais que Robsco est un homme bien mais je n'ai jamais eu de problème avec la justice hamdouleh depuis que j'ai quitté l'Algérie, j'ai toujours été un homme respectable.

- Je sais papa.

- Laisse moi finir benti. Ta mère et moi, même si elle a beaucoup de défauts c'est vrai, on t'as éduqué dans le respect des autres et donc des lois de ce pays, c'est pour ça benti que jamais au grand jamais je n'accepterais que tu finisses avec un homme qui nuirait à ta réputation. Je ne savais pas qui il était vraiment ce Robsco quand j'ai accepté que tu le fréquentes mais je me suis renseigné et même si c'est un homme bien dans le fond, c'est un homme dangereux qui a beaucoup de soucis avec la justice alors toi et lui c'est impossible benti. Tu mérites beaucoup mieux que ça, je n'accepterais jamais que tu te maries avec lui d'ailleurs je ne veux plus que tu lui reparles ni que tu le vois après ce procès c'est clair ?

- Oui papa, de toute façon lui et moi c'est terminé depuis longtemps.

- Tant mieux alors benti, c'est pour ton bien, tu es une fille bien, tu trouveras l'homme qu'il te faut, ai confiance en Dieu.

Je souris à mon père et lui fit un bisou sur la joue. Non papa, pensais-je. Je ne suis pas une fille bien, j'ai laissé un homme me toucher, me frapper sans jamais rien dire. J'ai été égoïste à plus d'une reprise alors non, je ne suis pas une fille bien. Je soupira et suivit mon père dans le palais de justice.