Tome 1, Chapitre 67

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Je suis vite retourné sur Paris, ma vie a repris son cours. Karim insistait pour venir me khtob mais je repoussais toujours la date, je ne pouvais, je ne voulais pas en faite mais je ne savais pas comment lui dire.

Nous étions en janvier, trois mois étaient passés. C'était un soir, je rentrais des cours, on était le 26 je crois. Bref, je rentrais chez moi, il y avait du monde. Je partis dans ma chambre me mettre en robe arabe comme je le faisais toujours dès que je rentrais chez moi. Je posa mes affaires puis me dirigea vers le salon. Dans le couloir je croisa Elias, il avait l'air tout excité.

- T'es là Amaria !

Il me serra dans ses bras.

- Wesh on t'as khtob, t'es heureux comme ça oula ?

J'explosa de rire, j'aimais trop le faire chier miskine.

- Conasse.

Il me regarda de haut en bas.

- T'es habillée comme une clocharde, t'es moche wesh.

- Je t'emmerdes, lui dis-je.

- Ce n'est pas possible, il ne peut pas te voir comme ça.

Il me poussa dans la chambre, fouilla dans un placard et en sortit une robe. Il sortit une paire de collant.

- Met ça.

- Wesh il y a le président ou quoi ? Lui demandais-je.

Il eut un sourire.

- C'est encore mieux, met et dépêche.

Je mis donc la robe et les collants.

- Elle est trop moulante.

Il me fit un clin d'oeil.

- Non c'est parfait.

J'entendais des rires dans le salon, je me demandais qui ça pouvait être. Elias lâcha mes cheveux et me maquilla un peu puis je mis les talons qu'il me tendait. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. J'avais peur que ce soit Karim qui soit venu me khtob mais il m'avait promis qu'on attendrait mes 25 ans alors je ne comprenais pas.

- Tiens ta veste et ton sac.

- Il se passe quoi Elias wesh ? Je ne comprends rien.

Il me sourit.

- Tu vas vite comprendre t'inquiètes.

Il me poussa jusqu'au salon, il y avait toute la famille sauf mon père bien sûr, il y avait Medhi aussi. Je fis les gros yeux, j'étais choquée surtout qu'on ne s'était pas quitté en bon terme. Il y avait un homme assit à côté de Medhi.

- La star est là, dit Elias en me montrant.

L'homme se retourna. Non c'était impossible, que faisait-il là ? Je fis les gros yeux et ouvrit grand la bouche. Il me regarda de la tête aux pieds et sourit.

- Fouad c'est bon ? Je ne la ramènerais pas tard

- Pas de problème, dit-il. Je te fais confiance.

Moi je resta immobile telle une statue. Je n'en revenais pas, lui ici ? Comment c'était possible ? Pourquoi était-il là ?

Il me prit par la main et nous sortîmes de l'appartement. J'avais plein de choses à lui dire, je voulais parler mais rien ne sortait de ma bouche. Il se dirigea vers son Audi, j'adorais cette voiture, elle était trop belle. Je monta dedans et il démarra. Je le regardais conduire, il était tellement beau, il était en costard, je voulais le toucher me dire que je ne rêvais pas.

- Je ne comprends pas ce que tu fais là Ayman je

Il sourit.

- On va au restau je vais tout t'expliquer.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant