J 'étais dégoutée wallah, je passa les trois quarts de ma nuit à pleurer, j'essayais de me faire le plus discrète possible car je ne voulais pas que mon père m'entende. Je n'en pouvais plus de la vie sérieux, à chaque fois que j'ai de l'espoir, que je crois que Robsco et moi ça peut marcher, ça va marcher, il y a toujours quelque chose pour tout casser.
Pourquoi faut-il que je l'aime autant s'il ne m'ai pas destiné ? Pourquoi ? Malheureusement je n'avais pas la réponse mais ce qui était sure c'est que jamais au grand jamais je n'aimerais un homme comme j'avais aimé Robsco. Je priais dans ma tête pour ne plus le recroiser. Je ne voulais plus le voir, ce serait plus facile pour moi de l'oublier.
Le lendemain je suis partie changer de numéro. Je préférais carrément changer de puce comme ça je coupais les ponts définitivement avec Robsco. Je supprima son numéro de mon répertoire, ça avait été une décision difficile à prendre mais je n'avais pas le choix.
J'ai passé ma semaine à déprimer, je passais mon temps à manger, bizarrement c'était un moyen de compenser mon mal être. J'avais repris au moins sept kilos sans déconner.
Je mangeais tout le temps et n'importe quoi. Ma vie c'était de pleurer en regardant des films d'amour pourrav et de manger, super la vie quoi
Mon père était un peu inquiet même si je ne pleurais jamais devant lui. Il me disait de sortir et tout mais je ne voulais pas, j'en avais pas du tout envie.
C'était un samedi je crois, ça faisait quinze jours que je n'étais pas sortie, j'étais enfermée toute seule dans ma chambre quand mon père débarqua et ouvra les volets.
- Bon Amaria ça suffit maintenant, je ne sais pas ce que t'as ni pourquoi t'es déprimée mais il faut que tu sortes, va au centre commercial, va chercher un travail ça t'occuperas.
- Mais papa
- Amaria tu te lèves, je ne rigoles pas.
Je me suis levée, ce n'était pas comme si que j'avais le choix. Je suis partie me doucher et m'habiller, mon jean m'allait serré. J'avais vraiment grossi mais ça va, je me trouvais mieux comme ça et puis ce n'étais pas comme si que j'étais grosse. Je faisais un bon 38 même si le 36 m'allait encore, c'est juste que lorsque je vivais chez Youssef, j'avais tellement maigri que même le 34 m'allait trop grand.
Je rédigea mon CV et ma lettre de motivation sur l'ordinateur, je les imprima et sortis.
Mon père m'avait acheté une voiture, une petite voiture certes mais elle était tranquille, elle me convenait bien.
Je me dirigea vers le centre commercial puis je partis déposer des CV un peu partout, magasins de prêt-à-porter, chaussures, Mc do et même dans une agence de voyage, sait-on jamais. Je l'ai déposé également dans un restaurant italien même si je savais que je ne serais jamais prise mais bon l'espoir fait vivre.
Je suis partie au Mc do m'acheter à bouffer, j'ai pris deux menus et un gâteau. Je mangeais comme un homme sérieux, c'était grave. Je suis partie m'asseoir, je me sentais un peu seule. Manger un Mc do seule c'est bizarre, les gens vous épient, je me sentais mal à l'aise.
J'en avais marre d'être seule wallah, j'avais de nouvelles de personne, ni de Samir, ni de Fouad, Fatou et toute la clique, ni même de Medhi, Jeremy, même Shanika avait disparu.
Ils me manquaient grave tous wallah, surtout Samir, c'est quand même mon meilleur shab depuis longtemps et on s'était trop éloigné. Ma vie d'avant me manquait, elle était beaucoup plus simple, plus heureuse.
J'avais mes deux parents avec lesquelles je m'entendais super bien même si parfois c'était compliqué avec ma mère, enfin vous la connaissez maintenant. Je faisais des études qui me plaisaient et dans lesquelles je réussissais.
VOUS LISEZ
Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang
RomansaHello, Je vous publie une chronique que j'ai lu il y a une dizaine d'années sur Facebook. J'avais vraiment kiffer la lire et comme elle a était supprimé de Facebook par son auteur originel, je la publie pour celles et ceux qui souhaites replonger d...