Mon père roulait doucement, j'avais la tête appuyé sur la fenêtre, je voulais pleurer. Je faisais un effort surhumain pour retenir mes larmes, je ne voulais pas pleurer devant mon père meskine.
- Amaria tu vas vivre chez moi, c'est mieux je penses après si tu veux vivre avec ta mère je comprendrais.
Vivre avec ma mère ? Il n'en était pas question, je ne voulais plus la voir. J'avais la haine contre elle, je le rendais coupable de tout ce qu'il m'était arrivé avec Youssef. Ce n'était pas une mère, si elle en avait été une, jamais elle ne m'aurait imposé un tel homme, un chien de la casse comme Youssef.
- Non papa, je ne veux pas la voir, je restes chez toi c'est mieux.
Il me fit un petit sourire.
- Je m'en doutais, j'ai récupéré tes vêtements chez ta mère et demain inchallah, on va s'occuper du divorce.
Hamdouleh j'allais divorcer de ce fou mais je ne savais même pas comment il était, ni où d'ailleurs car vu comment Robsco l'avait défoncé, ça allait être chaud pour le retrouver.
- Dis papa euh, tu penses quoi de Robsco ?
La hchouma de parler de ça avec mon père mais bon on est assez proche et son avis compte énormément pour moi.
Il soupira.
- La première fois que je l'ai vu quand il a débarqué chez ta mère, je t'avouerais que je n'étais pas content. J'avais peur un peu j'avoue qu'il est impressionnant, ce n'est pas le genre d'homme avec lequel je te voyais marié mais après on a discuté et il m'a expliqué les sentiments qu'il avait pour toi. Il m'a dit que vous vous étiez rencontrés à la fac, qu'il t'avait abordé plusieurs fois mais t'avais rien voulu entendre, que tu n'étais pas intéressée. Je reconnais bien ma fille là, et finalement il a apprit que t'allais te marier, il est devenu fou et il t'a cherché. Il t'aime vraiment benti, je le vois comment il te regarde comme si que t'étais un bijou, une pierre précieuse et c'est ce que je veux pour toi. Je préfères un homme qui t'aimes vraiment comme ça je suis sure qu'il te traitera bien car il aurait trop peur que tu le lâches.
Wah ça m'avais gêné, je baissais la tête, j'étais toute rouge mdrr, le mytho qu'il n'avait pas sorti. Je l'ai rencontré à la fac toz mais bon il allait quand même pas lui dire : tu sais tonton, ta fille je l'ai kidnappé, je l'ai traité comme un chien puis je l'ai foutu dans le coma mdrr, mon père il l'aurait tué je crois.
Bref, je ne parlais plus, mon père s'arrêta devant une résidence pas très loin du centre de Marseille. Wah j'étais contente, avant j'étais trop loin de la ville sérieux.
C'était un bâtiment assez huppé enfin pas autant que celui de Robsco, en même temps Robsco est plus riche que mon père.
Je descendis et le suivis, nous primes l'ascenseur, on habitait au premier étage. Il ouvrit la porte de l'appart, c'était un bel appart, il était assez grand, il y avait deux chambres, un salon, une cuisine, une salle de bain.. bref un appart normal quoi.
Je partis m'installer dans ma chambre, j'étais morte de fatigue, je me doucha et m'endormis. Je fis des cauchemars toute la nuit, j'avais pris l'habitude de dormir avec Robsco, il était toujours là pour me calmer quand j'en faisais mais là je me sentais bien seule, ile me manquait.
Le lendemain, je me leva, je ne savais même pas quel jour on était, samedi probablement. Je partis me doucher et m'habilla puis je partis manger au salon pour ne pas vomir j'avais pris l'habitude de compter dans ma tête. Je sais que c'est bizarre mais ça m'évitait de penser à ce que Youssef m'avait fais.
Mon père n'était pas là, sûrement parti au travail, malheureusement la société de mon père lui prenait tout son temps. Je fis du ménage toute la journée puis je m'assis dans le salon. Je remarque un mot et une boîte sur la petite table du salon, je les pris.
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Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang
RomansHello, Je vous publie une chronique que j'ai lu il y a une dizaine d'années sur Facebook. J'avais vraiment kiffer la lire et comme elle a était supprimé de Facebook par son auteur originel, je la publie pour celles et ceux qui souhaites replonger d...