Tome 1, Chapitre 42

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Il se redressa et alluma la petite lumière à côté du lit, ça m'aveuglais les yeux.

- Eteint s'il te plaît, lui demandais-je.

Il l'éteignit, je n'assumais pas, je ne voulais pas voir son visage quand j'allais lui dire ce que je voulais dire.

- C'était bien ta soirée ?

J'avoue ma question était pourrie mais je voulais retarder l'échéance le plus longtemps possible, je ne savais pas encore comment j'allais présenter les choses.

Il soupira.

- C'est de ça dont tu voulais me parler ? C'était une soirée tranquille, chicha, putes, musiques, une soirée quoi.

- C'est pas comme si que j'étais allée à beaucoup de soirée hein.

Il sourit, en faite je n'avais pas fermé les volets du coup je le voyais grâce à la lumière de la nuit. Il neigeait dehors, on était en novembre, c'était beau.

Il me mordit la joue, il aime trop faire ça, il va me les défoncer un jour sérieux.

- Aïe, aïe, aïe, lui dis-je.

Il rit.

- C'est ça que j'aime chez toi Amaria, c'est que t'es pas le genre de meuf à aller squatter des soirées, à draguer des mecs, t'es pas une pute quoi.

Putain s'il savait le genre de soirée où j'étais allée quand j'ai eu ma période pute, il me défoncerait wallah, valait mieux garder ça pour moi.

- Mais tu m'as manqué wallah, j'avais qu'une seule envie c'était de rentrer chez moi retrouver ma petite femme, passer une soirée avec toi, regarder un film, se taper des barres, te faire des câlins, il me caressa la joue. Ca me saoule ces soirées sérieux, j'ai plus le goût maintenant, je vais pas te mentir Amaria.

Putain Robsco me dit pas ça wallah ça va être trop dure pour moi de t'annoncer que je dois retourner vivre avec Youssef. Depuis qu'on vivait ensemble, il avait changé wallah, il affichait plus ses sentiments, il était plus sincère, ça me plaisait, je voulais pleurer.

- T'as fais quoi toi ce soir ? Me demanda-t-il.

Je soupirais, il fallait que je lui dise, c'était le moment. Je baissa la tête, j'osais pas le regarder dans les yeux.

- Ben j'ai regardé Halal police d'état et j'ai reçu un appel.

- Ah mdrr je le kiffe ce film sérieux, un appel ?

- Euh oui euh Youssef m'a appelé.

Silence, je l'entendis plus. Je lui jetais un regard, il avait l'air choqué puis il fronça ses sourcils, la haine traversa son visage.

- Me dit pas que ce fils de pute t'as appelé, je vais l'enculer wallah, je suis pas un homme si je l'encule pas maintenant.

Il se leva, mit son jean, il allait mettre son t-shirt mais je me leva et mis ma main sur son bras.

- S'il te plaît Robsco, ça sert à rien.

- Comment ça, ça sert à rien ? Je suis un dép il appel ma femme quand je suis pas là, il t'a dit quoi d'ailleurs ?

Je pris une grande inspiration, j'avais envie de pleurer. Je regardais au sol, je ne voulais vraiment pas affronter son regard.

- Il s'est excusé et je.. je crois que je vais retourner avec lui finalement.

Ca y est je l'ai dis, j'avais peur, je sentais que je n'allais pas assumer.

- Tu quoi ? Cria-t-il.

Il me prit par le bras et me poussa fort contre le mur, il m'a défoncé le dos. J'avais envie de pleurer, il mit un coup de poing dans le mur, j'avais peur.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant