Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gang

Tome 1, Chapitre 17

Euh.. j'étais pire que choquée, je me retourna et lui fit les gros yeux. Lui me souriait, il se mordit la lèvre et baissa les yeux. Avec sa fierté de ouf il m'avait dit qu'il m'aimait. Je ne savais pas quoi répondre. Étais-ce sincère ? Ou jouait-il encore avec moi ? Je ne savais pas quoi penser. Mais je mentirais si je disais que ça ne m'avait rien fait ce qu'il m'avait dit.

J'avais l'impression que mon coeur allait exploser. Oui moi aussi je l'aimais malgré ce qu'il m'avait fait, malgré le fait que ce soit un meurtrier et qu'il était violent et méchant. Tout ça faisait partie de son charme on va dire.

J'avais la bouche ouverte et les joues toutes rouges, lui me souriait d'un air charmeur.

- Euh t'es enfin hum, je me racla la gorge. T'es sérieux ? Je lui demanda.

Il me prit les mains et me regarda dans les yeux.

- Je te jures Amaria que je n'ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie.

Il avait l'air sincère, je ne savais pas quoi répondre. Il était devenu romantique ou bien ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Devais-je lui dire ce que je ressentais ou bien devais-je taire mes sentiments ?

Je pris mon courage à deux mains et lui dis :

- Je... Moi aussi.

Il me sourit, me prit dans ses bras et me serra fort.

- Maintenant t'es à moi t'entends ? Alors tu te mets plus en maillot de bain devant tout les gars et tout, et je ne veux plus que tu parles à Nacer.

- Non mais t'es sérieux ? Lui dis-je.

- Ouais, on peut pas être plus sérieux. Je rigole pas Amaria.

- Non mais attends déjà j'appartiens à personne, et Nacer c'est comme mon frère, il y a rien entre nous.

Ouh mensonge, s'il savait qu'il m'avait embrassé quand il était en Espagne, il nous tuerait sûrement.

Il commençait à s'énerver. Mdrr, première dispute de couple, enfin je sais pas si on était en couple.

Il pointa son doigt sur moi.

- Amaria quand je dis un truc, personne ne discute, c'est pareil pour toi.

- Mais

- Chut !!

Il mit son doigt sur ma bouche, puis il me regarda et se mordit la lèvre. Il me sauta dessus et m'embrassa sauvagement puis il me porta, prit mes jambes et les mirent autour de sa taille.

Il m'allongea sur le lit et se mit sur moi. Il commençait à m'embrasser le cou.

- Fais pas ça s'il te plaît, lui dis-je.

- Pourquoi ça te plais pas ?

Malheureusement oui ça me plaisait.

- S'il te plaît, je veux me préserver pour mon mari inchallah.

Il me sourit et me dit :

- D'accord je me rattraperais à notre nuit de noces inchallah.

Il me fit un clin d'oeil et s'allongea à côté de moi.

Euh il voulait carrément se marier avec moi ? Peut-être se moquait-il de moi, je fronça les sourcils.

- Je commence à te connaître, me dit-il. Tu te demandes si je suis sérieux ? Et bien oui je le suis. Pourquoi tu comptes te marier avec quelqu'un d'autre c'est ça ? C'est qui se bâtard que je le défonce ?

J'explosais de rire, il était trop jaloux abusé..

- Il n'y a personne, lui dis-je. Mais comment veux-tu qu'on se maries ? T'es plongé dans le hlam, c'est impossible sois réaliste.

Il fronça les sourcils et soupira.

- T'inquiète pas pour ça, je compte pas faire ça toute ma vie. Tu m'attendras le temps que je règle tout ce que j'ai à régler pour le biz.

Bien sûr que je n'avais envie de me marier avec personne d'autre et j'avais bien envie de l'attendre mais il fallait être réaliste. C'était le boss de la mafia, c'était impossible.

- Je sais pas, lui dis-je.

- Attends t'es sérieuse ? Je fais le canard et toi tu me dis ça, cria-t-il.

- Mais mets toi à ma place aussi, comment veux tu qu'on se mari hein ? Comment ? Tu crois que je veux que le père de mes enfants soit un meurtrier ?

Et merde J'aurais jamais dus lui dire ça, il se mit dans une colère noire.

- Je suis un PD tu me parles comme ça ?

Je savais que c'était trop beau pour être vrai, il est trop skyzo ce type, abusé.

- Dégage, me dit-il.

- Quoi mais ?

- Amaria prends la clé et sort avant que je ne m'énerves.

- Non, lui dis-je.

- Amaria je vais te frapper, j'ai pas envie de te faire du mal alors sors.

Je le regarda, il avait vraiment l'air en colère mais je ne voulais pas que cette magnifique soirée se termine comme ça.

- Non.

Il me prit par le bras fort et me colla au mur, il se mit à mettre des coups de poings au mur.

- Sors avant que je ne te fasse la même chose.

Je ne me fit pas prier et pris la clé sur la table basse et sortit. Il claqua la porte derrière moi.