Une fois éloignée de ces ingrats, mettant trouvé un endroit bien plus tranquille, je me mets à réfléchir et je sors de ma poche mon paquet de cigarettes. C'est très rare quand je fume, car je le fais qu'en cas de nécessité, et il s'avère que j'en ai actuellement besoin. Je sors aussi de mon sac un briquet et j'allume la clope qui me procure directement une sensation de bien-être. Je déstresse et je peux enfin mettre les choses en ordre dans ma tête. Ça faisait longtemps que le cahot n'avait pas atteint mes cellules donc il faut impérativement y remédier. Je fais sortir la fumer par ma bouche en levant légèrement la tête vers le soleil, puis j'observe les quelques voitures qui passent. Je me demande si sur ce fichu parking où je me trouve, il y a une voiture ou bien un scooter appartenant à l'un de mes camarades de classe.
N'ayant eu aucune réponse à ma question, j'écrase le reste de ma cigarette au sol, puis je retourne au réfectoire.
Le midi.
Il est tout juste midi passé, et je me dirige vers le self pour pouvoir prendre mon repas du midi. Je pose sur mon plateau une assiette de salade avec des tomates pour mon entrée, un plat de spaghettis bolognaise et en désert je prends une part de brownies au chocolat. Tout ça m'a l'air très appétissant, donc je m'empresse d'aller à une table puis je commence mon repas dans le calme. Je vais cependant aller chercher une cruche d'eau, car c'est toujours mieux de manger en ayant à boire. J'attrape un récipient puis je fais couler l'eau fraiche à l'intérieur. Leurs distributeurs sont vraiment très longs, on a le temps de finir le repas avant que le vase en verre soit plein. Bon j'exagère un peu... Mais quand même quoi !
-Tiens te voilà minable. (Dit une voix que je reconnais, celle d'une fille de ma classe)
Je ne lui réponds pas, mais je me mets alors à bailler le plus fort possible en ouvrant grand la bouche, pour lui faire comprendre que je me fiche royalement de ses attaques. Si avec ça elle ne comprend pas qu'elle est sans intérêt pour moi, alors il n'y a plus rien à faire pour elle. Déjà que son état est considérablement lamentable, que même la science n'en voudrait pas pour étudier le cerveau des imbéciles. Enfin bon, je prends ma cruche, qui porte étrangement le même nom que la fille qui se trouve à côté de moi et je reviens à ma table pour pouvoir manger.
Voilà plus de quinze minutes que je suis en train de me débattre avec mes spaghettis, essayant de les couper pour pouvoir les manger proprement. Je m'apprête à faire passer ma fourchette entre mes dents quand on m'interpelle, avec plusieurs plateaux qui viennent se poser sur ma table. Je relève la tête en ayant déposé ma fourchette dans mon assiette et je vois la fichue bande de Styles.
-Vous avez toute la place pour manger, mais c'est ici que vous venez. Vous avez prévu quoi comme crasses à me dire ou à me faire encore? (Je soupire)
-On est venu voir comment tu allais. (Dit l'un d'entre eux en souriant)
-Vous voulez vraiment le savoir? Ça va vous faire de la peine, mais je vais magnifiquement bien. Vous êtes déçu pas vrai? (Je les provoque)
-Tellement déçu qu'on va redoubler d'efforts pour que tu puisses sombrer au plus vite. (Il rit)
-Vous n'y arriverez pas, je suis bien trop forte pour me laisser marcher dessus et pour me faire descendre par des gens comme vous.
-Ne sois pas si certaine de toi. (Ajoute Harry)
-C'est bien dommage pour vous, car je suis quelqu'un qui a entièrement confiance en soi et qui sait ce qu'elle vaut. (Je dis en portant ma fourchette à ma bouche pour manger)
-En plus d'être arrogante et d'avoir de la répartit, tu n'as aucun mal à manger comme une goinfre devant des garçons. Tu m'épates Vicky, mais vraiment.
-Et toi tu m'exaspères Harry, mais vraiment. Il se met alors à rire, laissant voir ses fossettes que je n'avais jamais vues de cette manière. Franchement ça lui va bien, mais comme je l'ai déjà dit, dommage qu'il soit exécrable.
-Tu pourrais mieux tenir ta fourchette en mangeant. (Continue Harry)
-Et toi tu pourrais te taire.
-Non je ne peux pas.
-Alors moi non plus. Puis je n'ai aucun ordre à recevoir de ta part.
-C'est vrai, mais tu en auras tellement marre de moi que tu vas finir par m'obéir.
-S'il y a une personne à laquelle je dois obéir, ce n'est pas toi. Tu n'es rien pour moi et tu ne le serais jamais. Est-ce que tu comprends ça?
-Et toi, est-ce que tu comprends dans quelle impasse tu es en train de te mettre? Dans quelle cour tu essaies de jouer avec moi? (Il dit en posant les coudes sur la table et refermant ses mains au-dessus de son plateau)
-Logiquement c'est toi qui essayes de jouer avec moi et non l'inverse.
-Et est-ce que tu as peur de jouer?
-C'est quoi cette question? (Je demande sans même vouloir une réponse)
-Parce que si tu as peur, nous ça nous divertit pas, quoique parfois ça peut être drôle. (Intervient un de ses amis)
-Alors vous ne saurez pas si j'ai peur ou non. Désolée pour vous. (Je termine mon plat, avant de me lever avec mon plateau)
-Tu n'as toujours pas enlevé cette robe noire?
-Apparemment non, et ce n'est pas parce que Styles n'aime pas la manière dont je m'habille que je vais changer ça. Je pourrais en dire autant avec tous tes tatouages. (Je lui lance un dernier regard avant de partir)
-C'était juste un conseil. (Il ricane)
-Et j'en ai pas besoin !
Je dépose mon plateau, puis je prends les brownies que je n'ai pas eu le temps de manger, car je n'avais qu'une envie, c'était de partir.
Maintenant que je suis dehors, et que je mange mon gâteau, je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir faire. Et si j'allais à la plage? Il fait un temps magnifique alors il ne faudrait pas que je gâche cette journée en restant au campus.
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Reputation
FanfictionCe que cette classe désire, c'est un nouveau jouet sur qui ils pourront jeter leur dévolu. Ils pensent qu'à l'usure, ils pourront me faire sombrer, m'anéantir et ils n'ont à priori, aucune limite. Surtout quand ils sont épaulé par Styles. Mais croy...