Chapitre 14

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Je m'approche davantage vers tous ces jeunes qui eux se retournent sur moi. Ils se poussent pour que je puisse accéder à mon casier, sous les rires et les moqueries. Je fronce les sourcils en redoutant le pire, et là je vois enfin pourquoi est-ce qu'ils sont tous en train de pouffer de rire tel des bouffons. Une photo de moi est a été accroché, mais le problème n'est pas là. Cette photo a été prise dans la soirée de samedi au moment où je sortais, pour rejoindre la boîte. Mais ce n'est pas tout, une phrase y est indiquée : "mais où va la nouvelle dans cette tenue? Faire les trottoirs bien évidemment." La personne insinue que je suis une prostituée en gros. Je sens maintenant mon sang qui bout à l'intérieur de moi, me faisant monter la colère à une vitesse incroyable.

-Qui est cette espèce de connard qui a fait ça? (Je crie en arrachant la photo, ainsi que le papier où était écrite cette phrase ignoble)

Tout le monde me regarde sans rien dire, quoique certains soient toujours en train de se foutre de moi. J'inspire profondément essayant de me calmer, quand quelqu'un intervient...

-Tu m'as insulté de connard? (Demande Harry en sortant de nulle part)

-Tu veux peut-être que je répète plus fort? (Je réponds de façon agressive)

-Non ça va aller, ta voix m'agace déjà assez comme ça. Mais revenons au connard ainsi qu'à ce petit chef-d'œuvre. (Il dit en souriant, montrant mes mains avec les papiers)

Je le regarde s'approcher de moi avec un pas rapide, puis quand il arrive face à moi, il me fait réaliser encore une fois que je suis inférieur à lui niveau taille. Puis je préfère faire un mètre soixante-douze, qu'un mètre quatre-vingt-cinq, ressemblant à un lampadaire avec la coiffure de Tarzan en plus évolué.

-Je te déconseille fortement de m'insulter au risque de le regretter, ensuite, excuse-moi mais quand je t'ai vu partir je n'ai pas pu m'empêcher de te prendre en photo. C'était plutôt drôle comme blague, tu t'aies fait combien durant cette nuit? (Il rigole)

-Pardon? (Je dis en étant surprise)

-Je te demande combien est-ce que tu as été payé?

-Pourquoi est-ce que tu veux le savoir, tu veux comparer nos prix c'est ça? Tu veux savoir si je touche plus que toi? (Je souris en rentrant dans son jeu)

-Donc tu confirmes que tu es une prostituée, bravo mademoiselle tête d'ampoule.

-Et toi tu confirmes que ton niveau d'intelligence ne vole pas très haut, bah bravo. (Je l'applaudis)

Il rigole avant de faire un dernier pas vers moi, enlevant le petit espace qui nous séparait. Il me regarde droit dans les yeux, et bon sang ce qu'ils sont magnifiques ses iris. Je ne cesserai de le dire, mais ce vert est tellement froid et perçant à la fois, me glaçant limite le sang qui circule dans chacun de mes membres. Je peux à présent sentir son souffle venir me donner des frissons ainsi que cette odeur mentholée quand il se met à ouvrir la bouche pour parler.

-Si seulement tu savais réellement jusqu'où va mon niveau d'intelligence, je pense tu serais surprise. Tu ignores tout de moi, à un tel point que tu ne sais même pas le danger que tu cours en m'insultant. (Il chuchote)

-Je m'en contre fiche de savoir qui tu es car tu ne m'intéresses pas. Puis pour le moment, les seules choses que je vois de toi me laissent comprendre que tu n'es qu'un gamin écervelé.

-Et toi tu me laisses voir que tu es une fille qui court après tout ce qui bouge.

-Tu ne sais rien de moi, tu ne me connais pas et tu vas le regretter. Tu vas me le payer, donc si tu penses que je vais me laisser marcher sur les pieds pour aller ensuite pleurer dans mon coin tu trompes. (Je dis d'une manière assez menaçante)

-J'attends qu'à voir. (Il sourit au coin)

 Je le regarde comme s'il était la chose la plus répugnante au monde, en faisant pivoter doucement ma tête de gauche à droite, et je m'en vais en le bousculant. Les étudiants me lancent toutes sortes d'injures et je ne réponds pas, les laissant faire leur brouhaha infernal. Je ne me dirige pas vers les salles de cours mais plutôt à l'extérieur du bâtiment, car je viens d'avoir une illumination. Je vais lui faire payer à cet imbécile d'Harry, donc je vais directement au magasin le plus proche et je vais acheter des boules puantes. Oui c'est très immature comme idée, mais avec ces capsules, je vais pouvoir faire de sa journée, la journée la plus mauvaise qu'il est pu passer depuis mon arrivée.

J'ai maintenant les deux petites capsules en mains, et je reprends la route du campus. Une fois sur place, je vérifie que personne n'est dans le hall et je pénètre dans le lieu, puis vers le casier de Styles. Vous vous demandez comment est-ce que je le connais ? C'est simple, j'ai repéré son casier quand il y a déposé ses affaires, donc je peux me diriger avec facilité vers celui-ci.

J'examine les espaces en haut du casier qui sont juste pile à la taille des capsules, puis je réfléchis avant de faire ma bêtise. Est-ce que je dois vraiment le faire? J'aime pas me poser des questions en règle générale mais là, j'avoue que ça me cogite un peu l'esprit... Roh puis zut ! Je lâche la première que j'entends caser derrière la portière puis je fais de même avec la deuxième. L'odeur infâme est immédiate, sortant par les différents mini-trous que peut avoir un casier, et je souris fièrement. J'ai l'impression d'avoir retrouvé mes dix ans et mes conneries en tous genres.

Maintenant que c'est infecté, je sors pour prendre l'air, puis quand la sonnerie retentira, je viendrai dans le couloir pour voir sa réaction. Me tarde de voir la tête qu'il va faire quand il va découvrir ma supercherie.

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