22-Rêves

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23 avril 2014

Je suis épuisée.

Je viens de rentrer chez moi après c'est quelques jours très mouvementé.

Ca faisait longtemps que je voulais aller en Espagne, mais je ne me sentais pas capable d'y aller seule, mais Romain ne voulais pas y aller. Mais je sentais que je devais le faire, c'était un besoin, il fallait que j'y retourne.


Quand je suis arrivé, sur ce lieu, froid et sombre, triste et calme,  je me suis juste écroulé par terre, et j'ai pleurer. Pleurer.

Pleurer tellement fort, que le ciel m'a entendu, et il s'est abattu sur moi.

J'étais seule avec elle, et surement Dieu.

Je ne sais pas si il pleurais avec moi, s'il a ressenti ma tristesse qui étais bien trop forte.

Je suis rester six heure en pleure contre cette tombe sous la pluie. Sans m'arrêter. Pendant six heure. Six heure de ma vie à pleurer, six heure de souffrance et de tristesse.

Dans ces moments là, de profond mal être, plus rien ne compte, car cette souffrance est si grande, et prend tellement de place, qu'on ne fait plus attention à rien autour de nous, j'étais seule avec elle.

Seule avec elle, et tout mes démons, ma tristesse, ma haine, ma colère, ma frustration, mon désespoir, ils sont tous apparu.

Je voulais la prendre dans mes bras, chaque jours je me demande pourquoi elle est partie, pourquoi elle m'a laisser seule, seule dans ce monde, ce monde si vaste, ce monde si triste, ce monde si sombre, ce monde si injuste.

Mais c'est pas à elle que j'en veut.

C'est à lui là haut. Pourquoi me fait il ressentir tout ça ? Pourquoi m'a t-il fait vivre tout ça ? Dès mon plus jeune âge. Pourquoi n'ai-je jamais eu ce qu'un enfant aurai du avoir ? Pourquoi n'ai-je jamais eu l'amour dont j'ai toujours eu besoin. Il m'a privé de tout ce que j'aurais pu avoir. J'ai accepter les douleurs et les traumatismes que m'ont fait subir mes parents, le regard des autres, la société, tout, mais la pire chose qui l'es faite, était de me la prendre, la personne que j'aimais le plus, ma grand-mère.



Ces jours là on étais dur pour mon corps, mais mon esprits était tellement tourmenté que je ne le ressentais pas, je pense, que sur c'est quatre jours, j'ai du dormir douze heure, je ne manger pas,  je passer mon temps à marcher, dans les rues d'Espagne, ça me rappelais les bons cotés de mon enfance, des moments rares.

J'aime tellement ce pays, je pense que je pourrais y rester, c'est une petite ville tranquille, dans le sud, les habitants sont chaleureux, la ville est éclairer, j'ai l'impression que c'est constamment la fête.

C'est un sentiment bizarre, l'impression que c'est chez moi, c'est un ressenti que je n'ai jamais connu, même dans mon appartement je ne me sens pas chez moi, mais en marchant dans c'est petites ruelles chaudes, j'ai le sentiment qu'elles m'appartiennent, comme si j'y marcher tout les jours, comme si je connaissais par cœur l'emplacement de chaque gouttières, comme si je reconnaissais ces rues qui était pour moi étrangère, comme si je connaissais personnellement chaque commerçants de ces boutiques.

Normalement, je devais rentrer à Paris le lendemain, je ne devais pas rester ici plus de deux jours, mais c'était plus fort que moi, j'ai tendance à repousser les problèmes, mais il faut savoir les confronter.

Je redoutais tellement ce moment, quand on remballe ses affaires à contre cœur, qu'on ne veut pas quitter cet endroit car on s'y sens si bien, on fait le trajet jusqu'à l'aéroport, la boule au ventre, les immeubles, les maisons, tout ce beaux paysage défile devant nos yeux, on y arrive, devant ces grandes portes vitré, il faut passer le pas.

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