51-Minuit passer

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 27 Novembre 2016

Paris, Pantin

Il était déjà minuit passer, j'étais seule dans cet appartement qui sembler beaucoup plus grand une fois que tout le monde était partit. Je regardais les aiguilles de la pendule avancer, décidemment, cette manie pour les horloges ne me quittera jamais...

Lorsque mon téléphone vibrer, je m'attendais à ce que ce soit lui, mais rien. L'heure tourner, je zapper de chaine en chaine sur la télévision essayant de penser à autre chose. Sous les coups de deux heures du matin, mes yeux se fermaient tout seuls, mais je me réveiller d'un coup lorsque j'entendais des pas dans la cage d'escaliers de l'immeuble. Il n'est jamais venu cette nuit là.

Il devait être sept heure du matin, je n'avais pas fermer l'œil de la nuit, je réfléchissais sans cesse à ce que je pouvais lui dire, à me faire la scène dans la tête, à réfléchir à comment il aller rentrer, une chose était sur, c'est qu'il n'allait pas rentrer sobre, c'était une évidence.

Il avait ces mêmes habitudes auparavant quand il était chez moi, quand ça n'allait pas, ou qu'il passer la nuit avec des filles, il revenait toujours encore plus mal que quand il était partit.

Je me lève du canapé pour me servir un café, lorsque la porte de l'appartement s'ouvre.

-Jey ? Je m'exclame en accourant vers la porte d'entrée.

-Oh du calme, c'est moi ! Rétorque Léo.

-Ah, ça va ? 

-Tranquille et toi la couz ? Il se déshabille et se dirige vers la cuisine pour se servir à manger, je m'installe à table avec lui.

-Euh, ouais, j'ai pas beaucoup dormi cette nuit.. 

-Ah merde, y'a un blem ?

-Non, non, et toi t'étais où cette nuit ? Avec Jey ?

-Nan, nan, j'ai fait quelque tour pour pouvoir fêter la sortit du projet et j'suis passer chez Osman et j'ai dormi là-bas finalement.

-Tout seul ? Tu sais pas où est passer Jey ? 

-Bah j'l'ai vu partir hier j'penser il aller revenir mais non, pourquoi vous vous êtes embrouiller ?

-Non du tout, je soupire en regardant ma tasse, il était tout seul ?

-Nan, il était accompagné et, il se tait, il regarde dans le vide l'air de réfléchir ou de peut-être se rendre compte qu'il à fait une erreur, il me regarde ensuite d'un air coupable, à présent il sait qu'il va devoir parler. 


~

27 Novembre, Paris centre

La nuit à été rude, ses mains étaient gelé, il n'arrivait plus à rouler, la bouteille d'alcool vide ne pouvait plus les aider à se réchauffer, c'est ces nuits là qu'il l'inspire, ces nuits imprévisible, où part une visite, tout prend une autre tournure, quand le soleil se couche et que le vent se lève, que les rues deviennent plus déserte, que les gens rentrent chez eux se blottir au chaud, que l'angoisse la peur et l'urgence le retiens.

Ca faisait des heures qu'ils étaient sur ces marches, les mégos se multipliés sous leurs pieds, mais ils étaient toujours dans la même situation, bloqués. 

Le désespoir régnait dans cette ruelle.

-Attend y'a trop de chose d'un coup là, j'suis plus là.

-Le plus important là c'est d'aider Farès, juste je sais pas comment.

-Et j'dois faire quoi du coup ?

-Je sais pas, il m'a dis d'en parler à personne qu'il règlera ça tout seul mais j'le connais je sais qu'il va faire n'importe quoi et c'est dangereux. J'ai vraiment peur pour lui. C'est grave ce qu'il se passe la Jey, Il est tout seul, personne ne le croît, et même moi si j'aurais pas était avec lui je l'aurais pas cru, c'est d'la folie c'qui s'passe, dis toi qu'il veut partir ! 

-C'est un putain d'enfoirer son frère, putain, qu'est ce qu'on fait ? Dit-il la tête baissé, sa voix était beaucoup trop faible, elle peiné à le comprendre.

-Je sais Jey, c'est pour ça que j'ai besoin de toi, t'es le plus fiable, et tu connais la famille de Farès, et je sais que tu sera toujours de son côté, on lui a tendu un putain de guet-apens, c'est limite si il veut pas comprendre que son frère l'a piéger, il veut tout endosser alors qu'il est innocent... Ses larmes continuent de couler sur ses joues froides, son mascara avait déjà disparu de ses yeux depuis plusieurs heures.

-Appelle moi quand il sera rentré, il se lève et lui tend son téléphone, met ton num', faut que je rentre d'accord mais si t'a un blem tu m'appelle ok ? 

-Merci beaucoup Jérémy, merci, merci, merci, ses yeux étaient gonfler, sa voix trembler, et sa respiration était saccader. 

-C'est normal Adja, fait attention à toi d'accord ?

Elle lui décrocha un petit sourire pour lui faire plaisir, il souris à son tour avant de partir.


~


 -T'étais où ? Ai-je demander les bras croisés.

-Dehors. Dit-il sèchement en enlevant sa veste.

-C'est tout ? Donc tu rentre pas de la soirée ni de la nuit, aucuns messages ? Même pas un petit « désolée » ?

-Eh c'est pas l'moment là, j'suis crevé là. Il souffle d'agacement.

-Ah oui t'es fatiguée d'avoir baisée toute la nuit c'est ça ? Je me lève m'approchant de lui.

-Mais qu'est ce tu raconte toi, ça y est lâche moi frère.

-Ta fait quoi Jey dis moi putain !

-Oh tu va finir par me lâcher là ? Il m'attrape par le bras en me regardant droit dans les yeux, mais ce n'était pas les yeux avec lesquelles il me regarder d'habitude.

-Tu pue l'alcool. Je le pousse.

-Et alors ? Casse pas les couilles t'es pas ma daronne.

-Va te faire foutre Jey, ça y est ça commence, ai-je dis en balançant mes bras, tu peut pas t'en empêcher hein ? De tout gâcher ! Et oui tout va pour le mieux mais non Monsieur veut faire le mac hein ? A faire des cachoteries va te faire foutre.

-Mais toi va te faire foutre putain Tania ! Il commence à me hurler dessus, tu vois pas là j'suis fatigué, tu joue à la daronne la mais tu sais rien ta compris ? Alors tu ferme ta gueule sinon j'te fout dehors. Tu va pas me casser la tête longtemps toi.

-Mais t'a vu comment tu m'parle là ? T'es qu'un enculé ! Il sort du salon pour s'affaler sur son lit, je le suis de près, eh où tu va là ? Eh j'ai pas fini avec toi, si tu crois que c'est aussi simple tu te trompe ! C'est toi qui est en tort pas moi !

-Mais qu'est ce que j'en ai à battre moi de qui a tort ou pas putain, j't'ai dis d'me laisser tranquille tu comprend pas ça ?

-Bah vas-y c'est ça va fumer va boire tu sais faire que ça ! Je prend mon téléphone et quelque affaire, avant de quitter l'appartement je retourne dans sa chambre. Et t'sais quoi ? Faudra pas venir pleurer quand j'vais partir pour de bon, Adieu Jey.


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