45-Soulagement

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C'était un sentiment indescriptible, je ne savais plus vraiment quoi faire une fois que j'ai mis les pieds chez moi, ça y est, c'était fait, je l'avais vu, mais c'est comme si j'avais oublier tout ce qui c'était passer dès que j'ai passer le pas de la porte de sa chambre d'hôpital. Comme si, c'était le point final, l'arrivé, et qu'après ça, il n'y avais pas de but, qu'il n'y en avait plus.

Je ne sais pas.

Je ne ressentais plus grand-chose.

Je ne sentais plus, ce petit truc, vous savez, cette petite colère en moi, qui se transformer en une haine incontrôlable après la remémoration de quelques souvenirs. C'était plus le cas.

Rien.

Même pas une once de colère.

Comme si elle c'était couler.

Comme si elle s'était vider de moi.

J'avais beau penser à elle, ça ne me faisait rien.

Mais j'essayais pourtant, mais j'en était incapable.

Léo avait peut être raison, que j'avais besoin de ça, mais en y réfléchissant, cette haine en moi, me faisait tenir le coup, m'aider à me retenir à quelque chose, me donner la force d'avancer, à me donner une raison à tout ça, mais maintenant qu'elle à disparu, je vais faire quoi moi ?

C'était peut être malsain de me raccrocher à ça, c'est pas normal.

En fait tout ce temps, je me raccrocher à quelque chose de mal, qu'elle avait engendrer en moi, c'était à cause d'elle tout ça, pas de moi.

Oui.

C'est ça.

Le problème ne venait pas de moi.

Mais d'elle.

Mais après ?

Après tout ça ?

Toutes ces années de haine.

A accumulés toutes ces émotions ? Cette charge émotionnel qui me pèse au quotidien.

Maintenant ?

Sincèrement qu'est ce que je vais faire ?

Je vais bientôt avoir vingt quatre ans.

Pas de taff.

Pas de famille.

Pas de loisirs.

Pas de projets.

Pas d'ambitions.

Il me reste quoi au final ?

Qu'est ce que je peut bien faire de ma putain de vie ? Rien ne rime à rien. Rien ne me fait envie. J'ai juste un putain de dégout pour cette vie que je dois subir. Ca me fous la gerbe. J'ai même plus envie d'avancer dans ce monde et cette société oppressante. J'aurais préféré continuais de vivre avec cette douleur que de ne rien ressentir.

C'était beaucoup trop calme autour de moi. Ma maison était si propre est ranger, qu'elle donner l'impression qu'elle n'était pas habiter, c'est comme si je ne reconnaissait plus rien. Aucun sentiments d'appartenance ni d'attachement pour cet endroit dans lequel j'ai passer pas mal de temps.

C'était vide. Comme dans mon corps et mon esprit.

Je n'étais plus qu'une âme vide.

Je me suis simplement poser dans la salle de bain, assise sur le rebord de la baignoire. Je ne ressentais pas de la tristesse, ni de la peine, ni du désespoir, ni de la peur, ni de la crainte, simplement, je voyais la vérité en face.

Il ne me reste plus rien, même mes sentiments se sont fait la malle, pourquoi rester ? Quel but ? Pour quel envie ? Pour quel chemin ? Ces questions auxquels je n'avais pas de réponses.

D'une pensée si avouer, je me suis penché vers le tiroir, j'ai vider toutes les boîtes de médicaments, tout ceux qui pouvaient me faire dormir éternellement. Mais avant, je voulais laisser une trace, une trace de mon passage, ici, sur terre, mon passage aussi désastreux et triste qu'il puisse être, je me devais de laisser une trace.

J'ai du écrire trois ou quatre pages dans lesquels je décrivais les pires et les meilleurs moments de ma vie, où je me suis sentie vivre ou complètement morte de l'intérieur.

Ces pages, je les ai poser sur la table de la salle à manger.

J'ai pris ma dernière douche, changer une dernière fois mes draps, je me suis installé dans mon lit, dans le noir le plus total, j'ai avaler l'entièreté des médicaments que j'avais.

Je me suis allonger, j'ai fait une dernière prière pour mon père, Marta et Adja, et le nom de Jérémy s'échappa de ma bouche. La dernière fois que cela arriverais.

J'étais prête à accepter mon sort. Prête à rejoindre ma grand-mère.

A rejoindre le ciel et faire partie de ces étoiles, pour veillé sur mes proches qui eux resterons ici.

Mon chemin s'arrête là, je devrais me sentir honteuse mais je ne le suis pas.

Je n'ai pas pu atteindre la fin de ma penser que mes yeux se sont fermer, que mon cœur ralentissait, que mon corps se détendais, me mon esprit devenait plus léger et le rythme de ma respiration diminuer.

Je me sentais partir.

La j'ai ressenti quelque chose.

Un soulagement.

OverdoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant