47-La solution

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Il marchait devant moi la tête haute et confiant, comme si les rues dans lesquels il marchait, étaient celles qu'il avait connu toute sa vie.

Il aimait bien cette petite ville, ça lui rappeler la Tunisie.

Je le suivait à la traîne, comme une enfant, mais ça me plaisait bien, quand il se tromper de chemin, je le prenais par la main, ça le faisait sourire.

On parlait pas beaucoup, il était plutôt froid, je pense qu'il avait de la rancœur envers moi, ça faisait déjà trois jours qu'on étaient ici, et les seuls vrai discussion qu'on a eu, c'était soit son travail, soit l'endroit ou on aller manger.

Ca lui tenait à cœur de m'emmener ici, il se disait que ça me ferais du bien, après ma « résurrection », de me ressourcer dans mon pays.

Au départ je voulais pas trop partir, je préférée rester chez moi, et surtout que c'est lui qui a payer le voyage, ça me mettait mal à l'aise, mais après plusieurs heure où il me forçait clairement à partir avec lui, j'ai dis oui.

Quand je le regarde, qu'il sirote sa bière en tenant sa cigarette, ce moment où il paraît si calme et détendu, ou son visage est semblable à celui d'un petit enfant innocent, j'ai envie de le prendre dans mes bras, de tenir son visage dans mes mains, de lui dire tout, mais ce mur entre nous ne pourrait pas me permettre de faire ça, ce mur que j'ai construis d'ailleurs, indirectement, mais ça reste ma faute.

-Ca te fait du bien ? Me demande t il.

-Ouais, j'en avait besoin, c'est ma ville ici, c'est comme toi si t'aller à Abidjan.

Il ris.

-Nan mais je sais, le massage t'aime ?

Je ris à mon tour.

-Oui, ça va un peu mieux, merci. Il arrête puis s'installe à coter de moi.

Il se tourne vers moi.

-C'est la première fois je dors avec une fille pendant quatre jours sans ken.

Je me redresse.

-Mais va te faire foutre, je lui balance mon oreiller.

-Eh ça va je rigole, il me touche l'épaule.

-C'est pas drôle, t'es vraiment un connard.

Il se redresse à son tour pour pouvoir me regarder dans les yeux.

-Pourquoi tu le prend comme ça d'ailleurs ? Il plisse légèrement les yeux en souriant.

-A ton avis sale petit con.

Je me lève directement pour m'enfermer dans la salle de bain qui étais en face du lit.

Il toque à la porte.

-Eh ça va Tania, c'était pour voir ta réaction.

-T'avais pas besoin de faire ça, laisse moi.

Je l'entend soupirer.

-Tu va pas rester la quand même ?

-J'ai envie.

-Fait pas la gamine.

-C'est toi le gamin. Laisse moi j't'ai dis.

J'arrive à entendre son dos contre la porte, il s'installe par terre.

-En fait, j'voulais voir si, fin tu vois, hum, si ta vu y'avais toujours ce truc.

-Quel truc ?

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