27-C'est moi Nia

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20 juin 2016

-Mais tu vois c'est ça ton problème tu t'énerve pour rien ! Je m'emporte.

-Mais c'est toi mon frère t'a l'impression de détenir la vérité, j'te dis que ça va pas tenir. Elle reprend le cadre.

-Bah vas-y alors ! Tu sais mieux faire que tout le monde. Dis-je hautainement en croisant mes bras.

Elle accroche le cadre au mur avec beaucoup de difficulté.

-Là ? C'est bon ça te plaît ? Me demande t-elle essoufflée.

-Non. Je fait preuve de mauvaise foi et recroise mes bras.

-Eh bah ça y est alors, elle balance le cadre, démerde toi.

-Putain Adja mais fait attention ! Tu va le péter !

-J'men bat les couilles, elle s'affale sur le sofa en trainant sur son téléphone.

Je reviens dans la pièce avec deux verres de coca.

-C'est pas trop tôt, me lance t-elle pour me piquer.

-Déjà soit contente que je te ramène du coca, j'aurais aimée le garder pour moi. Romain veut plus en acheter.

-Pourquoi ? C'est pas si cher que ça.

-Mais c'est que, je me retiens, j'ai fait une gaffe là, si je dis quoi que ce soit, elle va s'énerver, non mais rien.

-Ah non t'a commencer tu fini.

-Non mais c'est par rapport au sucre tout ça, c'est pas bon pour la santé.

-Mais alors ? C'est le but, dit-elle en souriant, quel est l'intérêt de consommer des produits qui sont bons pour notre santé ? C'est chiant à en mourir.

Je ris.

-Ouais c'est vrai.

-Il est tellement chiant ce mec, elle soupire.

-Au moins Mira elle l'aime bien.

-Mais Mira aime tout le monde ! S'exclame t-elle.

On pouffe de rire.

Je me met près d'elle pour regarder des post sur instagram avec elle.

-T'a des nouvelles de ta mère ?

-Nan.

Ca me fait trop mal d'en parler.

En janvier deux mille quinze, ma mère était sortie de l'hôpital, mais elle y est retourner quelques mois après, tout les deux mois, on m'appelle pour me donner de ses nouvelles, mais ça me fait plus de mal qu'autres choses.

-Et toi alors ? Ca va mieux avec ta coloc ?

-M'en parle pas, je la supporte plus, elle me stresse trop frère, mais j'ai pas les moyens de me prendre un appart'.

-C'est galère.

-J'te raconte pas gros.

On continue de trainer sur son téléphone.



Juin 2009

On se réunissais tous autour d'une table en bois dans une aire de pic-nique, mais ce jour là, tout le monde était en vacances, sauf Fadi et moi, j'était à Toulouse pour seulement deux semaines, et je ne voulais pas rester cloitrer chez mon père.

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