9- Wayne

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27 décembre 2013

-Faut vraiment te marier toi ! Lance Koffi en dévorant le poulet.

Je ris.

-T'inquiète pas c'est pour bientôt !

Il pose sa fourchette brutalement et regarde Jérémy avec de gros yeux.

-Qu'est c'que tu guette toi ? Lance Jérémy agressivement face à lui.

Son ami se met a rire d'un ton moqueur.

-Bon on fait quoi le trente et un ? Demande Jérémy en s'étirant.

-On reste sur Paname ? Demande le barbu.

-Ouais ouais, et tu connais pas une bonne boite ?

-Qui moi ?

-Bah oui la parigot.

-Non, j'suis jamais aller en boite.

-Rah ouais ! Koffi ris, eh mais c'est chaud la cousine !

-Putain on est mal barrer avec toi, il attaque son plat.

Je plaisante avec eux et mon téléphone se met a sonner, je me lève de table pour récupérer mon téléphone qui était dans ma chambre. Je les entends se chamailler dans la cuisine, à dire des gamineries ça me fait rire, je décroche alors le sourire aux lèvres.

-Bonjour, vous êtes bien Natania Gomez ?

-Bonjour, oui pourquoi ?

Mon sourire disparaît, je serre les poings, mon visage se crispe, mes mains deviennent moites, mon pouls s'accélère.

L'appel se termine, je traverse ce long couloirs pour rejoindre la cuisine, j'ai l'impression que la traversée de ce couloirs fut interminable, ma vision était trouble, je m'assois, avec eux, avec toujours aucunes expressions sur mon visage, le regard dans le vide, je n'ai même pas la force de tenir mes couverts, un bruit sourd résonne dans ma tête, je n'arrive pas à me concentrer sur leurs discussion.

-Eh ça va Tania ? Me demande Jérémy en agitant sa main devant moi.

-Bah oui. Je souris faussement.

Putain, j'ai l'impression d'avoir quinze ans, vous savez, quand tout se chamboule dans votre esprit, que vous n'êtes pas maitres de la situation, que vous ne pouvez pas gérer vos émotions, mais que vous ne laissez rien paraître.




Flashback

Mai 2007

Je me retrouve seule face à cette immense horloge, le cadre de cette horloge était ornée de petits oiseaux argentés, je ne la quittais pas des yeux, j'attendais vingt-heure-vingt-deux exactement, mais ce soir là, j'avais attendu jusqu'à minuit passer, j'ai finis par m'endormir sur la table de la salle a manger.

Elle n'était pas rentrée.

Le lendemain matin je m'étais faites réveiller par mes voisins qui allait a l'école, je me suis immédiatement réveiller, j'ai regarder l'heure sur cette énorme pendule qui indiquer huit heure douze, j'avais pas le temps de me changer, je suis directement partie au collège.

J'avais ce même regard vide, complètement déconnectée de la réalité, je n'écouter pas un seul mot de ce que pouvais raconter ce prof d'histoire.

En rentrant chez moi, mon père était assis sur le canapé, ce qui pouvais être impossible, je ne vivais pas avec lui à ce moment là, je m'en rappellerai toute ma vie, ses jambes tremblés, ses doigts étaient entremêler, il attendait ma venue.

OverdoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant