Overdose

43-27 Septembre

27 Septembre 2016, 14h32

Paris

-Putain c'est lourd. Se plaint le barbu.

-Ca devrait pas trop te déranger maintenant que tu va à la salle. Lance le métisse les bras chargé.

Les autres se mettent à rire.

-La seule salle où il va c'est la salle à manger ! Rétorque Nabil en s'esclaffant.

Ils partent en fou rire.

-Eh commencer pas j'y suis aller ! Nicim s'énerve en lâchant la valise qu'il avait dans les mains.

-Ouais c'est vrai, t'es aller le premier jour quand c'était gratuit, lance Farès en riant en lui tapotant l 'épaule.

-Pff, il reprend la valise, c'est même pas la peine de parler avec vous, il monte les escaliers.

En arrivant devant la porte, Nicim toque plusieurs fois, mais personne ne vient lui ouvrir.

Il perd patience et se met à crier, il était déjà à fleur de peau à cause de ses amis qui le chambrer.

Il redescend les escaliers rapidement, essoufflé en marmonnant.

-Eh calme toi y'a quoi ? Après avoir déchargé la voiture, ils s'adosse contre celles ci, tous cigarette en bouche, ils questionne Nicim.

-Y'a personne Léo c'est tailler. Il sort une cigarette, il semble très éreinter.

-Bah normalement il devrait être la ? Lance Nabil en commencent à s'inquiéter.

-Toujours pareil bordel, on lui demande un seul truc même ça il sait pas faire.

-Gros calme toi Nicim il est peut être partit faire deux trois courses ? Raisonne le faux blond.

~

27 Septembre 2016 15h02

Paris.

-Léo ?

-Oui j'suis là, j't'ai tout ramener là, j'pense il manque rien.

-Merci beaucoup tu me sauve une deuxième fois la vie.

-C'est rien t'inquiète pas, il regarde son téléphone, ils vont bientôt arrivé, et vu que tu part je te laisse.

-Tu veux que je te ramène ? Ca serait plus simple non ?

-Nan t'inquiète j'vais prendre un taxi ou un truc comme ça.

-Tu va payer cher, aller monte.

Il souffle mais fini par monter dans la voiture, il me sourit.

-Ils arrivent quand ?

-Mmh, dans trente ou quarante minute je pense, t'sais eux ils disent qu'ils sont là dans dix minute mais tu les vois débarquer une heure après.

Je ris.

On ne parle pas plus que ça, il met un peu de musique, plus je regarde l'heure, et plus je stresse. J'ai les yeux plissé en essayant de me concentré sur la route, mais j'ai peur, je suis même effrayé.

Je devrais même pas y aller, sérieux, c'est plus ma famille, ça ne l'a jamais été d'ailleurs, appart mon père, enfin, quand il était sobre.

Ca fait cinq ans qu'elle est à l'hôpital, elle est pas immortelle, elle peut crever sous mes yeux, j'en ai plus rien à foutre maintenant.