--Bonjour Alicia, dis-je.
--Bonjour Linda comment vas-tu ?
--Je vais bien merci. C'est ici dans cette salle que nous prendrons les cours ?
--Alicia :oui c'est ici je crois, alors j'espère que tu t'es bien préparée !
--Moi : je n'ai pas besoin de préparations pour ça, d'ailleurs ce n'est pas ma première année à l'université. Je connais déjà la réalité. À moins qu'ici ne soit pas comme les USA.
--Alicia : tu sais bien que ici c'est le public, dans une parenthèse je pourrai dire que c'est uniquement réservé aux enfants des pauvres citoyens, donc il faut t'attendre à tout.
--Moi : c'est vrai mais je sais que je vais vite m'habituer, nous sommes tous égaux, enfants de riche mon œil.
Quelques jours après le début, j'ai vite compris pourquoi Alicia me disait un jour que je devais m'attendre à tout. Déjà deux semaines que nous avons commencé et déjà des professeurs commencent à s'absenter. Des séances de cours sont plusieurs fois programmées et à la grande surprise les professeurs étaient absents. Comme arguments de justification, ils n'avaient pas de temps. Ça donnait l'impression que celui qui établissait les programmes de cours le faisait selon les jours qu'il est content, sans contacter les professeurs ou encore que ce sont les professeurs qui se croyaient dans une salle de cinéma où chacun y va le jour que sa femme le rend heureux.
C'est lors d'une inscription j'avais su que l'université était débordée d'étudiants. Un rang qui mesurait des kilomètres, rien que pour espérer avoir son inscription dans un temps record. D'autres venaient dormir dans la cour de l'université pour espérer être parmi les premiers à s'inscrire. D'autres se faisaient réserver des places dans les rangs avant leurs arrivées . C'était un vrai combat entre les étudiants. J'ai plusieurs fois essayer de trouver la cause de ces surcharges mais sans succès.
Aux USA,les inscriptions se faisaient d'une manière à ne pas fatiguer les étudiants. Chacun était assis à sa place et les agents passaient prendre les informations les concernant. C’est sans doute une raison qui explique pourquoi mes parents ne voulaient pas que je sois dans mon pays d'origine.
Je voyais toujours des étudiants se diriger vers le restaurant universitaire, le restaurant que je n'ai jamais fréquenté. J'étais calme sur ma chaise quand Alicia m'a demandé de l'accompagner au restaurant couramment appelé (Crou) par les étudiants. Je n'ai jamais eu l'occasion de voir quel était le menu. Nous sommes arrivées, c'était encore des longs rangs juste pour avoir de quoi donner aux intestins. C'était comique mais réel. Nous avons pris le rang avec les camarades. Ça bousculait de partout, je vivais le moment comme un cinéma. Ceci faisait ma deuxième fois de prendre un rang aussi long.
De retour à la maison, j'ai raconté l'histoire à mon père. Très furieux, il n'était pas d'avis que je mange encore quoi que ce soit dans ce restaurant universitaire.--Moi : papa, tu sais que c'est pour nous les étudiants ils l'ont fait, c'est donc normal que j'y parte.
--Père : non, Linda, tu ne dois pas manger les repas du restaurant, tu as mieux ici à la maison. Tu risques de te créer des maladies pour rien.
--Moi : papa,si les autres ne tombent pas malade, alors moi aussi je ne tomberai pas malade. Et d'ailleurs demain j'enverrai une de leur spécialité ici, nous allons ensemble profiter.
--Père :: en tout cas je ne veux pas de ce repas.
--Moi : papa, je vais dans ma chambre je suis un peu fatiguée tu sais, j'ai trop duré dans le rang que ça m'a épuisée.
Je ne tenais pas en compte ce qu'il disait.
Un mois déjà écoulé, j'étais comme les autres étudiants. Je n'étais plus une étrangère dans mon université. Je suis arrivée pour la composition de notre premier devoir. Toute la salle était pleine, d'autres au sol, avait leurs feuilles de composition sur les genoux pour manque de place. Je suis arrivée, toute la salle était bourré, aucune place libre. Un jeune homme s'est gentiment levé et m'a laissé sa place.
-- Asseyez-vous madame.
Je me suis assise en lui disant merci. Il s'est mis au sol comme les autres et a pris part à la composition. À la sortie, je lui ai encore dit mes mots de remerciement.
--Lui : je vous en prie, la priorité aux femmes d'abord.
--Moi : merci bien pour votre considération. Moi je suis Linda.
--Lui : merci, moi je suis Rayane. Enchanté, Linda.
--Moi : plaisir partagé.
--Rayanne : alors, je vous laisse, passez une bonne journée.
Il est parti, j'ai pris du temps à le regarder, un garçon aussi gentil, j'en ai vu mais rare de fois. Il est différent des autres qui nous ont menacées au restaurant universitaire la dernière fois.
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La fille du ministre
TeenfikceDécouvrons ensemble la belle l'histoire de Linda la fille d'un ministre plein aux as... mais tellement différente des autres jeunes de son âge et de sa classe sociale. Qu'adviendra-t- il donc de ce paradoxe entre manière d'être et vie quotidienne ?