Il a passé plus de trois heures de temps à discuter avec ma tante. À la fin de leur causerie, papa a demandé à ce que je revienne avec lui. J'ai insisté à rester chez ma tante, mais elle m'a conseillée de ne pas désobéir à mon père. Nous sommes alors rentrés ensemble,lui dans sa voiture et je le suivais de près.
Deux jours après, il a finalement accepté de me laisser continuer ici. J'étais heureuse de l'entendre.Une semaine plus tard, c'était la rentrée universitaire. Je suis allée comme tous les autres jeunes gens de mon âge. Mon premier jour, je ne connaissais personne. Je suis allée avec la voiture. J'ai vu d'autres venir à voitures aussi, d'autres étaient venus à motos, d'autres étaient à vélos et il y avait ce qui empruntaient le bus. Je suis allée garer au parking des professeurs sans me rendre compte. Ce premier jour fut juste une prise de contact entre professeurs et étudiants. Les salles ici et l'université où j'étais aux USA ne sont pas pareilles. Nous avons pris une salle de quatre milles deux cents places. À l'université aux USA, la plus grande salle était une salle de deux cents places,les autres étaient cent places, quatre vingt dix à soixante places. Les uns et les autres se saluaient, d'autres se disaient des bonnes arrivées.
J'étais seule dans mon coin, je devais faire mon possible trouver une camarade ce premier jour pour au moins me sentir comme les autres dans les prochains jours. C'est à la sortie que j'ai fait la connaissance de Alicia, un nom qui me rappelle une camarade de classe depuis le premier cycle mais qui était présentement au Canada depuis une année. Elle a trébuché et a voulu tomber sur moi, je l'ai attrapée pour qu'elle ne se fasse pas mal. Merci, dit-elle en se redressant.
--Moi : tu n'as pas à me remercier, je t'en prie.
--Elle : moi je suis Alicia et toi ?
--Moi : je suis Linda.
--Alicia : enchantée de faire ta connaissance, depuis longtemps je t'ai remarquée, tu n'aimes pas le public oubien ?
--Moi : non, j'aime bien le public, seulement je ne me suis pas encore habituée à un public pareil.
--Alicia : tu n'es pas de ce pays alors ?
--Moi : je suis d'ici, seulement que nous n'avons pas fréquenté le même milieu.
--Alicia : bien alors, on se donne rendez-vous demain pour le début des cours alors. Tu es venue avec le bus ? Je suis à moto, je pourrais t'emmener chez toi.
--Moi : merci, c'est très gentille de ta part, mais je suis venue avec un frère, il m'attend sûrement.
J'ai pris son contact et on s'est quitté. Elle avait raison de me demander si j'étais venue à bus. Je ne ressemblais en aucun cas à quelqu'un d'une haute classe.De retour à la maison, j'étais la plus heureuse d'avoir eu la chance de rencontrer aussi une amie, chose que j'ai tant aimé faire depuis longtemps
--Père : alors, j'espère que tu trouves bien l'université d'ici, oubien les USA c'est encore mieux ?
--Moi : papa, je ne peux rien dire d'abord,ce n'est que le premier jour, ii faudrait que j'attende les jours à venir pour faire la différence.
--Mère : en tout cas, tu as tout mon soutien. surtout soit prudente.
--Père : je te chercherai un chauffeur qui pourrait te conduire chaque jour.
--Moi : non, Papa, tu n'as pas besoin de le faire, d'ailleurs je veux une moto, je ne peux pas me rendre à l'université avec la voiture tout les jours.
--Père : Linda, tu exagères, mais je le ferai pour toi.
J'ai sauté de joie et tomber dans ses bras. Le soir après mon bain, j'ai reçu un message, c'est Alicia :Bonsoir Linda, comment a été ta journée ? Juste te souhaiter une excellente soirée. On se retrouve demain.
Bonsoir Alicia, je vais bien merci et espérant la même chose chez toi. Très gentille d'avoir pensé à moi. Passe également une excellente soirée.
Le lendemain je me suis rendue à l'université avec ma voiture encore. Ce jour je l'ai mise au parking. Je voyais Alicia devant la salle où nous devons prendre les cours.
VOUS LISEZ
La fille du ministre
Fiksi RemajaDécouvrons ensemble la belle l'histoire de Linda la fille d'un ministre plein aux as... mais tellement différente des autres jeunes de son âge et de sa classe sociale. Qu'adviendra-t- il donc de ce paradoxe entre manière d'être et vie quotidienne ?