Partie 18

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                      Alicia est venue nous trouver en train de nous chamailler.

  --Alicia : j'espère que je n'ai pas interrompu votre ambiance !

--Rayanne : non, ne t'en fais pas Alicia, d'ailleurs prends place, nous sommes juste en train de causer en t'attendant.

--Moi : Alicia, tu as pu voir ta soit disante amie j'espère, parce que vous les filles vous êtes capable de tout. Ça pourrait être un ami au lieu d'une amie.

--Alicia : Linda, et si c'est le cas, où est le mal ? d'ailleurs vous voilà deux amoureux en train de causer devant moi.

--Rayanne : Les filles, j'ai vraiment du mal à serrer la mine à votre présence, vous est drôles. Bref, je pense que je dois prendre congé de vous. J'ai des courriers à retirer en ville, je dois m'y rendre.

  Il partit nous laisser sur la même place.

--Alicia : Alors, amoureuse,dis moi comment ça été?

--Moi : Super je peux le dire. Tu sais, ça n'a pas été comme je le pensais. Au fait c'est quelqu'un qui comprend bien et vite. J'ai fait comme ce que ta mère m'a conseillée.

--Alicia : Et tes sentiments pour lui, tu les mets où maintenant ?

--Moi : Ne parlons pas de ça, je pense que ce type n'est pas quelqu'un qui connait une fille amoureuse de lui. Je ne pense pas qu'il ressent ce que je ressens pour lui.

--Alicia : Sûrement il est amoureux de toi mais il attend que tout soit au top d'abord. Il ne peut pas continuer comme ça, il a peur que ton père le jette en prison pour le restant de sa vie.

--Moi : Tu penses que je peux laisser mon père faire des choses pareilles ? Non, il ne peut pas.

--Alicia : Je sais seulement qu'il se méfie de ton père.

    Nous nous sommes quitté les minutes qui ont suivi. J'étais heureuse que Rayanne ne soit pas contre moi malgré ce que mon père lui a fait subir. Il lui a fallut deux semaines pour se rétablir normalement.  Très heureuse à la maison, je chantais partout dans les couloirs en montant à l'étage.

--Mère : Tu es très heureuse aujourd'hui, Linda, quelle nouvelle as-tu entendue ?

--Moi : Maman, je n'ai reçu aucune nouvelle, je suis heureuse que quelqu'un est revenu dans ma vie.

--Mère: Qui ? je peux le connaître ?

--Moi : Oui maman, tu peux connaître cette personne mais heureusement encore que tu ne vas pas la connaître.

J'ai rigolé en continuant dans ma chambre.  La bonne est venue me rejoindre.

--Elle : Salut, Linda, tu n'as pas mangé, qu'est-ce qu'il y a ?

--Moi : Tu vas bien ? Ne t'en fais pas, je suis juste heureuse à tel point que je n'ai pas l'appétit.

--Elle : OK, je comprends. Je retourne à mes travaux alors.

--Moi : S'il te plaît, viens t'asseoir, nous allons bavarder un peu.

--Elle : Tu sais bien que tes parents m'ont interdite de te fréquenter. J'ai peur que ton père me surprenne ici.

--Moi : Viens, personne ne te fera quelque chose ici. Dis moi, qu'est-ce qui peut faire le bonheur de quelqu'un ?

--Elle : Linda, tu vas très loin, tu as déjà le bonheur, qu'est-ce que tu veux encore ?

--Moi : J'espère que je ne t'ai pas demandé de venir te moquer de moi.

--Elle : D'accord, désolée Linda. Tu sais, le bonheur est un état d'esprit, c'est à l'esprit qu'on peut vivre le bonheur sinon je peux dire qu'il n'y a pas une classe sociale ou autres où ceux qui sont de cette classe vivent le bonheur. D'autres se diront que c'est la fortune qui fait le bonheur, chose qui n'est pas totalement la vérité. Ils sont nombreux les hommes riches qui n'ont jamais vécu le bonheur. On ne peut pas parler de bonheur si nous ne sommes pas libres.

--Moi : Penses-tu que je vis dans le bonheur ?

--Elle : Linda, j'ai beaucoup de respect pour toi mais tu ne connais pas le bonheur d'abord. La fortune, tu l'as toujours eu mais le bonheur tu ne l'as pas.

--Moi : Attends, tu veux m'insulter ?'

--Elle : Non, je ne t'ai jamais insultée,ce n'est pas aujourd'hui je le ferai.

--Moi : Alors, comment peux-tu dire que je ne connais pas le bonheur ?

--Elle : Tout d'abord, tu n'as pas de liberté, tu ne peux que faire ce que tes parents veulent. Une fille de ton âge qui n'a pas de petit ami ou fiancé je dirai, et comment est-ce que tu espères vivre le bonheur ?

--Moi : Alors,toi tu connais le bonheur j'espère.

--Elle : Oui, je connais le bonheur parce que je suis libre de faire ce que je veux. Je me satisfais avec mon salaire de bonne. J'ai réduit mes désirs pour ne pas perdre mon bonheur.

--Moi : Et tes parents qui sont au village, comment ils se débrouillent ?

--Elle : Linda, je ne pense pas t'avoir dit que mes parents sont au village. Ils n'ont jamais été au village, moi non plus.

--Moi : Tu sais que tu commences à m'énerver ?

--Elle : Je suis désolée pour ça. Ça fait déjà quatre mois que je suis chez vous ici, tu ne m'as jamais demandé quelque chose à propos de moi ou de mes parents et tu te donnes le plaisir de croire qu'ils sont au village.

--Moi : Alors, qu'est-ce qui t'a emmenée à faire ce travail de bonne?

--Elle : J'ai trouvé mieux de découvrir les deux faces de la vie. C'est ce qui m'a emmenée ici.

--Moi : S'il te plaît,dis moi un peu le fond de ta pensée, je suis un peu confuse.

--Elle : je suis désolée, je ne peux pas te dire plus que ça. Parce que je ne veux pas que tu le saches, je te le dirai prochainement. En attendant, je dois retourner à la cuisine pour essuyer les assiettes.

La fille du ministreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant