Même lorsque je n'étais pas d'humeur, c'est Alicia qui me redonnait le sourire. Une fois rentrées, nous avons vu Rayanne juste à côté d'un petit restaurant avec une de ses amies. Assis, ils buvaient tranquillement leurs jus de fruits.
--Rayanne : Salut les filles, vous allez bien ?
--Moi : Bonjour, nous allons très bien et j'espère que vous allez bien aussi.
--Rayanne : Ça va bien,prennez place.
--Alicia : Nous ne dérangerons pas ?
--Rayanne : Non, pas du tout. Et en plus, c'est une amie de promotion. Linda, Alicia, je vous présente Mélissa.
--Melissa : Ravie de vous rencontrer, les demoiselles.
--Moi : Plaisir partagé, je vous en prie, asseyez-vous.
--Rayanne : Vous venez pour ?? Je ne pense pas qu'il y a cours aujourd'hui.
--Moi : Oui, je le sais, nous venons juste pour passer du temps, nous distraire et rentrer après.
--Rayanne : Très bien, alors, vous m'emmenez où ? Oubien il n'y a pas de possibilité que je puisse vous suivre ?
--Alicia : Non, je ne pense pas que tu sois libre pour venir avec nous, vu que tu es déjà occupé.
--Rayanne : Alicia, je te vois venir, Ce n'est pas ce que tu penses.
--Alicia : Ohhh, Rayanne, je le sais, juste te taquiner. Bref, nous irons chez toi aujourd'hui. Nous y passerons toute la journée et je dormirai même chez toi pour rentrer chez moi demain matin.
--Rayanne : Marché,conclu, c'est vraiment une occasion à ne pas rater, une opportunité à saisir.
--Moi : Laisses moi te dire que tu ne saisiras rien ici, profiteur de profession que tu sois.
Nous avons partagé un moment de rire. Vous êtes trop comiques les filles, dit Rayanne. Nous nous sommes levés et partir chez lui. Comme chez tout célibataire, c'était un petit désordre dans son salon, il nous fallait au moins dix minutes pour tout ranger et avoir une petite place pour nous asseoir d'abord. Il nous a vite servit de quoi étancher notre soif.
--Alicia : Donc, tu n'as rien dans la cuisine qui est déjà prêt ? J'ai très faim moi.
--Rayanne : Vous savez bien que je n'ai personne ici pour me faire cette cuisine du moment où je suis au campus.
--Alicia : Mais, qu'est-ce que tu attends pour chercher cette personne ? Nombreux sont les jeunes de ton âge qui sont déjà des pères de famille.
--Rayanne : Waouh, j'aime bien cette causerie, n'oublies pas aussi que certaines de vos copines sont déjà dans leurs foyers et vivent heureuses avec leurs maris et leurs enfants.
--Alicia : Rayanne, tu as toujours les arguments pour avancer, vas nous faire à manger et oublies ça.
Je me suis levée moi même faire la cuisine et les laisser au salon. Dans la cuisine, je les entendais murmurer au salon, je ne savais pas de quelle causerie il était question mais ça devait être un secret. Sinon ils auront pu parler à haute voix pour que j'entende. C'était d'ailleurs normal et compréhensible. Un homme et une fille à deux, on ne manque pas ces genres de murmures, mais espérons qu'ils n'iront pas loin. Je ne devais pas aussi sortir écouter, ça ne me concernait pas. Mais ce qui a beaucoup tiré mon attention, c'est la répétition de mon nom plusieurs fois dans leur causerie.
À ma sortie de la cuisine, chacun était toujours sur sa place où je l'avais laissé avant d'aller à la cuisine. Nous avons vite dégusté mon plat, qu'ils ont tous apprécié.
--Rayanne : Linda, tu cuisines aussi bien,qui t'a appris tout ça ??
--Moi : C'est Sali notre bonne, avec elle j'apprends beaucoup de choses à l'absence de mes parents.
Dans la soirée, nous sommes sortis pour des balades. C'est là que nous avons croisé mon père dans un jardin où nous étions partis profiter de l'air frais. Il nous a vus sous les arbres et est venu nous surprendre.
--Père : Salut les jeunes comment allez-vous ?
--Moi : Papa, nous allons très bien aussi, tu nous as vus ? Où étais-tu ?
--Père : Nous sommes juste derrière,ta mère et moi. Alors, jeune homme comment vas-tu ?
--Rayanne :: Je vais bien monsieur, merci.
Il fit sortir des billets d'argent qu'il nous a donné pour, régler nos factures puis repartir. Rayanne a perdu son humeur brusquement. Nous avons fait les commandes, ils n'a rien touché.
--Alicia : Rayanne, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as changé subitement nous ne comprenons rien.
--Rayanne : Tout va bien, Alicia, t'inquiètes, je n'ai aucun mal.
--Moi : S'il te plaît Rayanne, dis moi ce qui ne va pas.
--Rayanne : Je ne souhaite pas qu'un homme sans cœur dépense quoi que ce soit sur moi.
La phrase qui a réveillé mes senses.
--Moi : Rayanne,qui qualifies-tu d'un homme sans cœur ? Mon père ?
--Rayanne : Je suis désolé mais je ne sais pas ce qui m'a poussé à sortir cette phrase de ma bouche.
Très nerveuse, je n'ai pas tardé à lui donner une gifle qu'il n'a jamais eu de son existence.
--Rayanne : Linda,tu m'as giflé ?
--Moi : Oui, et je peux le répéter encore. Je lui donnai une seconde.
Il se leva, me regarda droit dans les yeux et s'en alla.
--Alicia : Rayanne, s'il te plaît, reviens, ne t'en vas pas.
--Moi : S'il te plaît Alicia, laisses partir ce bon à rien.
Il partit nous laisser. J'ai regagné ma place mais toujours en colère. Avant de partir, il a déposé une somme qui pourrait régler la facture de notre commande. Un peu loin, je l'ai vu arrêter un taxi puis il était vraiment parti. J'étais maintenant confuse. Nous nous sommes levées pour rentrer. Nous l'avons dépassé sur la route en train de marcher.
--Alicia : Linda, il faut t'arrêter nous allons le prendre avec nous, peut-être que son transport est fini en cours de route.
--Moi : Alicia, s'il te plaît, je ne veux pas que tu me parles de lui en ces moments.
À force de le regarder en colère, nous sommes allées cogner une autre voiture qui était devant nous. Nous étions un peu en vitesse car je conduisais dans la colère. Subitement les morceaux de vitres ont commencé à tomber sur nous. Je voyais dans les instants qui ont suivi,du sang qui coulait de partout dans la voiture. Le volant m'a coincée à la chaise et je ne pouvais plus bien respirer. Alicia paniquée criait au secours. Je ne pouvais plus faire un mouvement dans mon état. Dans les minutes qui ont suiv
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La fille du ministre
Teen FictionDécouvrons ensemble la belle l'histoire de Linda la fille d'un ministre plein aux as... mais tellement différente des autres jeunes de son âge et de sa classe sociale. Qu'adviendra-t- il donc de ce paradoxe entre manière d'être et vie quotidienne ?