partie 34

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          --Sali : La femme de Rayanne ? Mais non, je ne suis pas sa femme. Au fait c'est mon directeur de service. La dernière fois quand vous m'avez vue chez lui, j'étais venue lui présenter un rapport que je devais lui rendre après une mission.

--Moi : Mais je l'ai entendu t'appeler ma chérie, oubien c'est une blague ?

--Sali : Linda, qu'est-ce que je gagne en te racontant du mensonge ? Tu sais, c'est une appellation qu'il aime seulement, même aux services, c'est comme ça il nous appelle toutes les filles.

--Moi : Ohhh, je vois, je me suis dit qu'il ne pouvait pas se marier sans nous tenir informées. 

--Sali : Linda, c'est bon, il faut rentrer, ta mère t'attend sûrement, demain je viendrai vous voir.

      J'ai repris mon souffle après qu'elle m'ait tout expliquer. Je suis vite arrivée, ma mère m'attendait comme l'a dit Sali.

--Mère : Linda, je t'attendais depuis longtemps, tu as beaucoup traîné dehors.

--Moi : Maman mais je suis enfin là. Imagines qui est-ce que j'ai vu aujourd'hui.

--Mère : Tu as vu Rayanne ? Oubien qui ça pourrait être ?

--Moi : Maman, j'ai vu Sali,la bonne qui était ici. Je peux te dire qu'elle est devenue la plus belle des filles du pays. Elle roulait dans une grosse voiture et a même promis venir nous rendre visite demain.

--Mère : Sali ? mais c'est faramineux ça, je l'attendrai révérencieusement cette fille.

    Le lendemain elle est venue comme prévu. Elle était brillante dans ses habits coûteux. Que la vie nous surprend toujours,Sali dans cette fortune ? C'est mirobolant.

--Mère : Sali, que tu m'as vraiment manqué depuis que tu es partie. C'est Linda qui revenait de fois me donner de tes nouvelles.

--Sali : Je vais bien merci maman. Vous m'avez manqué aussi.

          Nous avons passé un bel instant. Elle est partie me laisser encore avec ma mère. Je devais partir à l'université pour le retrait d'une attestation Alicia et moi. Au retour nous avons fait un tour chez Rayanne. Il profitais du beau temps dans son jardin au milieu de sa cour. En tenue de chaleur, c'était vraiment un mignon garçon 😁😁.

--Rayanne : Quelle surprise ? Vous ne m'avez pas fait signe avant d'arriver.

--Moi : Te faire signe? Qu'est-ce que tu allais faire ?

--Rayanne : J'aurais le temps de dire à madame de rester vous accueillir, mais voilà qu'elle vient juste de partir pour le marché.

   --Alicia : Ce n'est pas aussi grave que ça, tu t'en chargeras. Et d'ailleurs tu es spécialiste en art culinaire, tu peux donc nous faire à manger, nous avons faim dans cette fraîcheur.

--Rayanne : Avec plaisir, je vous le ferai. Prenez place que nous causons de la vie d'abord.

--Moi : La vie ? Qu'est-ce qu'elle a encore fait ?

--Rayanne :: Non, soyez tranquille, elle n'a rien fait, j'écris juste une petite histoire sur la vie du pauvre garçon.

--Alicia : Tu ne vas jamais cessé de nous ébahir avec tes histoires.

--Rayanne : Très drôle, votre compagnie me rappelle mon séjour au Maroc, j'avais deux amies qui étaient comme vous, elle me donnaient beaucoup d'inspirations.

--Moi : Tu as fait le tour de l'Afrique oubien, je ne te comprends surtout pas.

--Rayanne : Je n'ai pas fait le tour de l'Afrique, c'est quelques pays seulement que j'ai eu à visiter avec mon père pendant mes vacances. Bref, c'est n'a pas d'importance, c'est déjà un passé, Linda tu me disais la dernière fois que tu aimerais travailler chez nous, tu étais sérieuse oubien tu jouais juste à la bouffonne ?

--Moi : Non, je suis sérieuse, je n'ai pas l'air d'une batifoleuse. Tous mes dossiers sont prêts.

--Rayanne : Tu penses que ta mère te laissera ce choix ? N'en parlons pas de tes frères.

--Moi : Rayanne, ça ne te concerne pas ce que je vais faire, je sais comment faire.

   --Rayanne : Bien, alors, demain tu passe à mon bureau.  

    Nous avons passé toute la journée chez lui sans voir le retour de sa femme. Le soir, avec le beau temps, nous sommes sortis, juste à quelques centaines de mètres de sa maison, il y avait une cafétéria où nous nous sommes installés, juste pour admirer le passage des gens en profitant doucement de nos tas de café.

         Les hommes de bon cœur, il y en avait vraiment. Rayanne était un exemple palpable.

    Il m'a engagée dans leur entreprise. Une grande société qui était bien connue et avait des représentations partout dans la sous région. Pour toujours rester en contact avec moi, il m'a fait remplacer sa secrétaire. Je recevais et lui transmettais tout ce qui venait en son nom.  Au bureau, il partageait ses joies avec tout le personnel.  C'était pour cette raison qu'il était envié par tout le monde. Chaque matin, je partais laisser ma voiture chez lui et nous partions ensemble au service avec la sienne. Nombreux se disaient déjà que j'étais l'épouse du directeur. Alicia venait deux ou trois fois dans la semaine juste passé un peu de temps avec moi au bureau. Rayanne voulais aussi l'engager dans l'entreprise mais elle n'était pas prête d'abord. Elle attendait sûrement le retour de son père qui est depuis des années à l'étranger.

      Rayanne était maintenant comme un frère pour moi. Je passais des jours complets chez lui, comme il le faisait chez nous aussi.

   Après un mois passé, la...........

La fille du ministreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant