La fille du ministre

partie 21

J'ai fait trois ans au Canada, un an en Allemagne et un an aux USA. J'ai toujours vécu une vie de rose. J'avais pris la vie d'un seul côté, c'est avec le temps, j'ai appris à être libre et je suis mis à chercher mon bonheur. Si je te parle de ma vie amoureuse, tu pourras peut-être me qualifier de beaucoup de choses. J'ai croisé plusieurs types d'hommes dans ma carrière. Des hommes qui profitaient de ma fortune pour rendre heureuse d'autres personnes. Des hommes qui voulaient utiliser leurs fortunes aussi pour profiter de moi, comme de nombreuses filles se laissent emporter par l'esprit de richesse. La chose que je n'ai jamais eu la chance de connaître, c'est le vrai amour. Tous ceux qui couraient après moi avaient un même but. soit profiter de ma personne ou profiter de ma fortune.

--Moi : Mais, qu'est-ce que tu cherches encore dans la vie ?

--Sali : Je veux vivre comme une personne libre, comme tu cherches à le faire aussi.

--Moi : Eh où sont tes parents ? Ils sont dans cette ville j'espère bien.

--Sali : Oui, ils sont ici mais loin de ce quartier. J'ai cherché le travail de bonne parce qu'elles sont toujours enfermées à la maison, je ne sortirai pas de peur que je croise un de mes parents un jour.

--Moi : Et comment tu prends de leurs nouvelles ?

--Sali : Tu sais que la technologie a facilité les choses. Tellement que votre maison elle est belle, ils vont facilement me croire lorsque je leur enverrai mes photos prises ici et je leur dirai que c'est l'hôtel où nous habitons.

--Moi : Mais depuis que tu es ici je ne t'ai jamais vue avec un téléphone.

Elle n'a pas cherché à partir un peu loin, elle m'a juste emmenée dans sa chambre, elle a fait sortir un téléphone portable de dernière génération que je n'ai jamais vu,si ce n'est dans des films feuilletons, un ordinateur aussi d'une grande qualité. Je ne croyais pas à ce que je venais de voir. Nous nous sommes assises, elle ma montré sa galerie photos, je ne croyais pas que c'était la même personne qui était devant moi. Des photos de ses parcours au Canada, Belgique et USA. Quand elle m'a montré les photos de ses parents, j'ai compris que ses parents étaient vraiment de haut cadre que mes parents. Le seul problème est qu'elle refuse de me dire ce que font ses parents au juste.

--Moi : Donc depuis ce temps tu nous a caché tout ça ?

--Sali : Ce n'est pas pour rien j'ai voulu travailler dans votre maison. Je voulais aussi apprendre autrement la vie avec les hommes de haut niveau.

--Moi : Alors, comment as-tu trouvé la vie chez nous ici ?

--Sali : C'est comme tu le sais aussi, tu connais la réalité qui est là, donc je n'ai plus besoin de te dire quoi que ce soit.

--Moi : Donc tu veux dire que mes parents te serrent la vie ici ?

--Sali : Tu n'as pas besoin de l'entendre de ma bouche pour le confirmer. Et ce n'est pas ici seulement,mes parents aussi étaient comme ça envers d'autres personnes, donc c'est bien normal ce que je subi ici, je le mérite aussi.

Nous étions dans un petit silence quand mon père entra sans taper à la porte. Linda, que fais-tu là ?

--Moi : Papa, je suis venue causer avec Sali.

--Père : Ça aussi ça a commencé depuis quand ?; Ne t'ai-je pas dit de ne pas fréquenter Sali ? Qu'est-ce que tu veux apprendre d'elle ?

--Moi : Papa, elle m'apprend beaucoup de choses que vous tous,toi et maman vous ignorez.

--Père : Quelles choses par exemple ?

--Moi : Papa, ça n'a pas d'importance,laisses, tu le sauras tôt ou tard. Le jour viendra.

Il bouda et s'en alla.

--Sali : J'espère que tu ne leur diras rien à propos de tout ce que je t'ai dit ?

--Moi : Tu n'as pas à t'inquiéter, je ne dirai à personne, mais désormais, tu n'es plus ma bonne, tu es ma grande sœur. Je ne voudrais plus que tu fasses quoi que ce soit pour moi, je veux dire, lessive, petit déjeuner et autres. Tu peux le faire pour mes parents mais moi, non. Tu m'as appris beaucoup de choses. Mais une seule chose est claire, quand ils voudront te parler comme avant, je serai obligée de leur dévoiler le visage de cette personne qu'ils appellent bonne.

--Sali : Non, tu ne dois le dire à personne. D'ailleurs, mon contrat ne reste que trois semaines. J'étais là pour quatre mois seulement.

Depuis ce jour, je ne pouvais plus parler à Sali comme avant, j'ai beaucoup de respect pour elle. Comment une fille de son âge avec un master II se replie jusqu'à ce point pour juste découvrir quelque chose du moment où je n'ai pas encore une simple licence. C'est vraiment étonnant mais c'est la vie, je dois l'admettre. Bref, j'étais un peu en retard pour le campus que je devais me dépêcher. Alicia m'attendais déjà chez elle. Je suis arrivée elle était déjà à sa porte.

--Alicia : Bonne arrivée Linda, tu m'as fait beaucoup attendre.

--Moi : Bonjour Alicia, ça n'a plus d'importance, allons maintenant, nous sommes déjà en retard ..

Arrivée, Christian était la première personne que j'ai vu à la porte d'entrée. Il ne pouvait pas me voir car j'avais monté mes vitres.

--Alicia : Tu regardes beaucoup ce jeune homme, tu le connais ??

--Moi : Oui, mais pas totalement, c'est la semaine dernière je l'ai trouvé au stade avec Rayanne quand j'étais partie faire un peu du sport. Il m'avait dit que c'est son ami. Je ne suis même pas sûre qu'il puisse me reconnaître.

--Alicia : Op ! La fille a eu un autre copain.

--Moi : Alicia, tu ne vas cesser tes conneries. Le seul homme sur qui j'avais entouré mes sentiments n'avait pas le même sentiment, alors, je les ai rangés où ils étaient.

--Alicia : Les ranger ? Mais où ?

---Moi : C'est confidentiel, je veux dire que je suis en transition d'abord. J'attends le nouvel ordre.

Cette fille aimait beaucoup me taquiner