Partie 20

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          J'étais dans ma douche lorsque j'ai entendu mon père parler à Sali.

--Père : Sali,que fais-tu là ?

--Sali : Je suis venue donner à Linda son petit déjeuner, comme elle n'a pas pu sortir. Elle m'a demandé de l'attendre , qu'elle revient dans quelques minutes, elle es actuellement dans sa salle de bain.

--Père : D'accord, à son retour,dis lui que je suis parti pour le service.

       Je me suis précipitée et sortir, papa était déjà parti. Sali m'attendait toujours.

--Sali : Que tu es une reine de beauté, regardes comment tu brilles ce matin très tôt.

--Moi : Oh, arrêtes de me flatter Sali, d'ailleurs je n'ai pas oublié, continuons  notre causerie, hier tu m'as promis beaucoup de choses, je t'écoute.

--Sali : Vraiment ? Je vois que tu veux beaucoup savoir sur moi. Mais tu es déjà en retard, je te conseillerai de partir et le soir nous avons tout le temps devant nous.

J'ai regardé l'heure, j'étais exactement en retard de quelques minutes déjà. Je me suis précipitée vers le bas. Dans ma voiture j'ai vu un permis de conduire, c'était pour Rayanne, il l'a sûrement déposé et à oublié de le prendre. C'était quand même étonnant, il ne m'a jamais dit qu'il avait un permis de conduire, et en plus un passeport, il commence à m'épater ce jeune. J'ai décidé de continuer chez lui. Il était devant sa porte, prêt pour partir, il attendait seulement l'arrivée de son ami Christian.

--Rayanne : bonjour Linda, comment vas-tu ? Dis moi qu'est-ce qui t'emmène chez moi très tôt ce matin, j'espère qu'il n'y a pas de problème ?

--Moi : Je vais très bien aussi. Tu n'as pas à t'inquiéter, il n'y a rien de grave. J'ai décidé de te surprendre seulement. Je vois que tu es prêt, alors,montes que nous partons maintenant.

--Rayanne : C'est très gentille Linda mais j'attends Christian, je ne voudrais pas qu'il vienne me manquer.

--Moi : Mais, c'est simple ça, tu as son numéro non ? Appelles le, et dis lui. Comme ça il ne va plus se fatiguer passer ici. Chose faite. Il monta dans la voiture.  Alors, tu viens prendre le volant ? Lui demandai-je.

--Rayanne : Le volant ? Mais, Linda, je ne sais pas conduire. Je préfère que tu partes, il ne faut pas que je prenne la direction, nous risquons de faire un accident.

--Moi : Tu ne sais pas conduire, tu dis ? Tu n'as pas de permis de conduire ?

--Rayanne :: Non, je n'ai pas de permis pour le moment, je le ferai au moment opportun.

      Je fis sortir son permis et son passeport. Alors, à qui appartient ce permis et ce passeport ? J'espère que ce n'est pas toi.  Il éclata de rire et vint prendre le volant. Linda, tu m'as piégé ce matin. Je suis sûr que c'est parce que tu as vu mon permis que tu es venue ici ce matin. Je l'avais oublié sur la chaise dans ta voiture hier.

   Nous prîmes chemin de l'université. À quelques centaines de mètres, il me fit savoir que ma voiture avait un petit problème., que je devais l'emmener au garage pour la faire réparer.

--Moi : Comment as-tu su qu'elle a un problème ?

--Rayanne : Bien, j'ai beaucoup étudier les voitures,quelles ne peuvent plus avoir un défaut que j'ignore. J'ai fait un peu de technique.

--Moi : Alors quel est le défaut de la voiture ?

--Rayanne : Les roulements de la roue droite de l'arrière ne sont pas en bon état, elle pourrait te lâcher un jour.

--Moi : Et puis tout ce temps je n'ai jamais su.?

--Rayanne : : C'est normal, tu ne peux pas le savoir,ce n'est pas ton domaine.

--Moi : donc, Rayanne, tu me caches quelque chose ?

--Rayanne : Non, je ne te cache rien, tu sais, mon permis de conduire, je l'ai fait quand je voulais m'engager dans une société minière, avec le passeport aussi, mais mes bras n'étaient pas aussi longs-métrages pour pouvoir saisir le bout de la branche et comme conséquences, me voilà devant toi.

--Moi : Je comprends maintenant, mais pourquoi depuis ce temps, tu n'as jamais demandé à prendre le volant,tous les jours que nous sommes ensemble ?

--Rayanne : Rien à expliquer, c'est juste que j'aime respecter les étapes de la vie telles qu'elles viennent. Le moment opportun viendra.

        Nous avons laissé la voiture dans un garage et partir, au retour, elle était déjà prête, ce qui m'a permis de vite arriver. Mon père n'était pas encore de retour, ma mère aussi, seule Sali était là.

--Sali : Linda tu es déjà là ? Super, comment a été ta journée ?

--Moi : Elle a été. S'il te plaît, viens t'asseoir que nous rattrapons le retard. Parles moi de ce que tu avais à me dire là.

--Sali : Mon histoire est très longue et je risque de ne pas pouvoir la finir à temps. Je ne veux surtout pas que tes parents viennent me trouver ici.

--Moi : Vas-y, ils ne te feront rien ici.

--Sali : Tu vois, je t'ai dit que mes parents ne sont pas au village ils sont dans cette même ville. Je ne suis pas aussi illettrée comme je l'ai toujours dit, j'ai un master II en Communication et marketing. Actuellement,mes parents me croient au Ghana, à Accra où je devais partir suivre une formation mais j'ai déjà suivi cette formation à leur insu il y a un an de cela. Je suis née et grandi sous le regard de mes parents. Ce n'est pas un besoin de quoique ce soit qui m'a emmenée ici, je suis là pour six mois car la formation était pour six mois.. salaire que ton père me paie, il ne peut rien changer à ma vie. Moi aussi j'ai juste voulu profiter de la vie et être libre. Je n’ai jamais quitté mes parents même pour une distance de deux kilomètres si ce n'est que lorsque je venais ici. Je ne pouvais pas sortir comme je veux, je n'avais pas le droit d'inviter un ami ou une amie chez nous. Mon père m'a envoyé faire trois ans d'études au Canada. Et pour ça aussi, j'ai été internée dès le début de la première année à l'université.

La fille du ministreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant