partie 40

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             J'ai passé là nuit à lui laisser des messages. Alicia jouait à celle qui dormait profondément et me regardait d'une manière.
     Très tôt le matin il m'a laissé un message pour s'excuser et m'expliquer ce qui fait qu'il ne décrochait pas à mes appels. J'étais heureuse qu'il me reponde.

    Comme nous aimons le dire,"Celui qui attend est plus stressé que celui qui est attendu. " Les jours et mois passaient comme des heures à mon égard. Les cinq mois étaient déjà arrivés.
   J'étais au salon toute seule, Alicia était partie rendre visite à sa mère depuis deux jours elle n'est toujours pas de retour. Assise là face à la chambre, quelqu'un posa les mains sur mes épaules, j'ai voulu tourner, il ferma mes yeux. Qui es-tu ? Alicia arrêtes et viens t'asseoir, tu sais que je suis stressé, dis-je. Mais cette personne ne réagissait pas lorsque je parle. J'ai touché ses doigts,ce n'était pas ceux de Alicia,ni ceux de Nouroudine, maman ne me fera pas une telle chose. Son parfum aussi n'était pas celui de Rayanne. S'il te plaît,qui es-tu ? Demandai-je à nouveau. Elle enleva ses doigts de mes yeux. Qui vois-je ? Ohhh Rayanne ? Non je ne crois pas à mes yeux. J'ai vite sauté sur lui et nous nous sommes retrouvés sur les fauteuils.

--Rayanne ;?: Linda, tu vois tu m'as fait tomber ?

--Moi : Oui c'est normal, Rayanne, que j'ai l'impression que c'est cinq ans de cela tu m'as laissée seule.

--Rayanne : Enfin je suis là. Tout ira encore bien.

--Moi : Que tu es méchant ! Hier soir nous étions en communication et tu n'as même pas eu le plaisir de me dire que tu viendras aujourd'hui ?

--Rayanne : C'est bien normal, n'est-ce pas ? Je voulais juste te faire une surprise et je l'ai fait.

--Moi : Dieu merci que tu sois de retour sain  et sauf.

  Je lui ai apporté un verre d'eau. Les instants qui ont suivi, c'était des courses d'arriver. Quelqu'un sonna à la porte. je suis allée l'ouvrir, une belle voiture y était, je ne pouvais pas voir qui est dedans à travers les vitres.  Miraculeusement c'était Alicia.

--Moi : Alicia ? Toi ? Ohhh, je rêve oubien ?

--Alicia : Linda c'est bien moi, tu ne me reconnais pas oubien ?

--Moi : Si si, Alicia viens et expliques moi. À qui est cette voiture ici ?

--Alicia : Elle est bien la mienne et aussi la tienne, donc la nôtre. Rentrons Linda, j'aurais le temps de t'expliquer.
 
  À peine avoir franchi la porte d'entrée, elle sauta sur Rayanne.

--Rayanne : Les filles, vous allez m'étrangler, Linda viens à peine de me déposer sur les fauteuils, je ne me suis pas encore ressaisi et toi tu déposes tout ton poids sur moi.

--Alicia : Je suis très contente que tu sois là, j'aurais enfin le temps de bien dormir pour ne plus être dérangée par Linda.

--Rayanne : Comment vas-tu, belle Alicia ? Que tu m'as beaucoup manqué.

--Alicia : Je vais bien, tu m'as manqué aussi.

--Rayanne : Très bien,dis moi, as-tu trouvé quelqu'un maintenant ?

--Alicia : Oublies ça, nous aurons le temps d'en parler. Comment a été ton voyage ?

--Rayanne : Oui, ça s'est très bien passé. Un bon séjour je peux le dire, ça va.

--Alicia : Ça se voit,regardes comment tu brilles ! Les camerounais ont bien pris soin de toi.

--Rayanne : Arrêtez ces compliments, est-ce qu'un beau garçon comme moi pourrait avoir à manger ici avant que je  ne tombe parce que j'ai très faim.

--Alicia : Tu n'as pas dit à Linda que tu venais ? Et elle ne t'a rien réservé ? Alors, attends que je ne mette une marmite au feu.

--Moi : Alicia tu sais que s'il l'avait fait je t'aurais dit de venir pour son accueil.

   C'était drôle mais intéressant.  Toute une très belle journée fut passée.

    Un jour Alicia était revenue me trouver seule à la maison. C'était l'occasion pour moi de savoir d'où est-ce qu'elle avait eu cette voiture,car depuis qu'elle l'a emmenée elle ne m'a toujours rien dit à propos.

--Moi : Alicia, tu me caches quelque chose ?

--Alicia : Non pas du tout Linda, pourquoi ferai je une telle chose ?

--Moi : Tu ne m'as toujours rien dit à propos de ta voiture.

--Alicia : Donc c'est juste à cause de ça tu t'inquiètes ? S'il te plaît, oublies ça.

--Moi : Alicia, je ne peux pas l'oublier, tu as toujours tourné autour lorsque j'essaie d'aborder ce sujet, oubien quel est le véritable problème ? Tu sais que je ne serai pas contente si c'est un homme qui te l'a offerte, parce que ces histoires d'hommes n'ont pas de bonnes conclusions.  J'avais voulu te donner ma première voiture lorsque je voulais prendre celle-ci mais tu avais catégoriquement refusé que tu n'en as pas besoin pour le moment.

--Alicia : Linda, histoire d'hommes ? Que Dieu m'en garde. C'est loin d'être ça.

--Moi : Alors aujourd'hui est le dernier jour pour que tu me dises la vérité. Je ne peux pas t'oublier de ma vie parce que personne ne peut imaginer ta place dans mon cœur mais comptes sur moi, tu feras mieux de me dire.

--Alicia : D'accord, Linda, je te comprends, ça ne vaut pas le coup. Je vais t'expliquer. Au fait la voiture que tu vois, c'est.........

La fille du ministreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant