--Rayanne : bonjour les filles, vous allez bien je suppose.
--Alicia : salut Rayanne, nous allons très bien merci.
À mon tour, je n'ai pas hésité à les inviter à côté, juste où il y a un kiosque où les étudiants prenaient des cafés. Rayanne n'avait pas voulu mais j'ai insisté et il n'avait d'autres choix que de venir. Un kiosque qui portait le masque d'un restaurant, on y trouvait presque tout. Nous avons bien mangé, et nous nous sommes arrosé avec des jus de fruits.
Rayanne ne savait pas que je réglerai la facture avant qu'il ne le fasse. À son insu, je l'avais déjà fait.
--Rayanne : Linda,, tu ne devais pas le faire, tu sais bien que je ne serai pas venu si tu m'avais dit bien que c'est toi qui allais payer les frais.
--Moi : mais ça ne change rien, au fait, passons à autres choses et oublions ça. Je n'aime pas les cadeaux tout temps, il faut que je te fasse une surprise aussi.
--Alicia : Linda, tu es drôle. Dans tout ça, moi je dois rentrer. Il est huit heures et je peux toujours aller faire ma lessive car je voudrais me reposer demain, jour de dimanche.
C'était le même jour que Rayanne avait promis de venir pour la première fois connaître chez nous. Depuis longtemps je ne lui ai jamais dit que je suis la fille d'un ministre. Je me suis toujours comportée aux filles des citoyens de la classe moyenne. Selon lui, je ne pouvais qu'être peut-être la fille d'un retraité.
J'ai accompagné Alicia et j'ai vite rejoint la maison. Je devais tout mettre en place pour son arrivée. Je lui avais donné l'adresse, et toutes les autres informations concernant notre maison.
Quelques instants après, j'ai reçu son appel me disant qu'il était devant notre porte avec le vigile. Je me suis vite dépêchée et sortir.
--Moi : sois le bienvenu, Rayanne, c'est chez nous ici.
--Rayanne : attends, Linda, je rêve oubien c'est quoi cette histoire encore.
--Moi : non, très loin de là, tu ne rêve pas, c'est la réalité.
--Rayanne : donc, il y avait une autre personne derrière cette Linda que je connaissais depuis des mois ?
--Moi : non, Rayanne, s'il te plaît, arrêtes et rentrons.
Nous sommes rentrés, mes parents étaient déjà à table, nous les avons rejoint et c'était une ambiance dans la salle à manger. Nous nous sommes retrouvés tous au salon après le déjeuner.
--Père : sois le bienvenu chez nous, jeune homme, comment vas-tu ?
--Rayanne : je vais bien merci, et j'espère la même chose chez vous et votre famille.
--Père : tout va très bien, t'inquiètes. J'ai plusieurs fois entendu parler de toi, j'ai même lu une de tes histoires écrites et c'était vraiment super, alors j'ai demandé à Linda de faire en sorte que nous nous croisons.
--Rayanne : vraiment, merci du fond du cœur, ça me fait plaisir de savoir que vous vous intéressez à mes écrits.
--Père : Alors, que fais-tu dans la vie ? et qui sont tes parents ?
--Rayanne : je suis un étudiant et je vis de mes écrits et certains petits travaux que j'exerce pendant les jours de pause. Je suis également le fils d'un enseignant à la retraite.
--Père : Quoi ?? non, je ne crois pas. Linda, donc c'est ce jeune homme tu me déranges avec son nom tous les jours ? C'est bien lui tu appelles petit ami ?
--Moi : oui papa, en poussant un sourire.
--Père : n'importe quoi seulement. Tu sais, jeune homme, je veux que tu restes très loin de ma fille, je ne suis pas prêt à faire quoi que ce soit à l'enfant d'autrui.
--Rayanne : mais, monsieur, je,,Tu la fermes, dit mon père très en colère. D'ailleurs dégages de chez moi et ne reviens plus jamais ici, sinon tu sauras que la lumière et l'obscurité ne peuvent pas cohabiter dans le même endroit.
Il se précipita sur lui avec le talon de sa chaussure qu'il finit par lui donner un coup au front. Rayanne finit par s'échapper.
--Père : Linda, je ne reviendrai pas sur ça encore. Je veux que tu oublies ce jeune chômeur de ta vie oubien tu retournes aux USA.
--Mère : s'il te plaît, chéri, calmes toi et essaies de comprendre ta fille.
--Père : femme, je ne m'adresse pas à toi, alors,restes loin de là s'il te plaît.
Il m'a menacée de me renvoyer aux USA si ça continue comme ça. Très nerveuse, j'ai quitté la maison dans les minutes qui ont suivi. Je suis allée expliquer le problème à Alicia qui m'a conseillée de retourner chez moi, et attendre demain avant d'aller voir Rayanne. Je me suis retournée mais toujours en colère. Toute la nuit, je l'ai passé à appeler Rayanne sur son numéro mais il ne me décrochait pas. Je lui ai laissé plusieurs messages sans réponses. Il était en colère contre moi. Je reconnais mon erreur de ne lui avoir pas dit bien avant.
Le lendemain matin je me suis rendue chez lui, cette fois-ci avec ma voiture. Je n'avais plus de secret à lui cacher car il connaît presque tout sur moi maintenant. Je l'ai trouvé allongé sur un de ses vieux fauteuils avec la tête bandé au front. Je ne m'attendais plus à ce qu'il m'adresse encore la parole. Mais il était une l’homme au cœur d'or. Il fut le premier à me parler. Sois la bienvenue Linda, tu es là ?
--Moi : bonjour Rayanne comment vas-tu ?
--Rayanne : bonjour, comme tu le vois, voilà mon état ce matin.
Je n'ai pas pu dire mots que j'ai abaissé la tête et fondue en larmes. Tout ça, je suis à l'origine.
--Rayanne : s'il te plaît Linda, je pense que tu es là pour autres choses que de venir pleurer chez moi.
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La fille du ministre
Teen FictionDécouvrons ensemble la belle l'histoire de Linda la fille d'un ministre plein aux as... mais tellement différente des autres jeunes de son âge et de sa classe sociale. Qu'adviendra-t- il donc de ce paradoxe entre manière d'être et vie quotidienne ?