partie 25

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    C'était un rêve pour nous. Je n'ai jamais cru que Rayanne pourrait venir d'une famille aussi riche.

--Moi : Alicia, sûrement Rayanne nous cache quelque chose. Maintenant je veux juste qu'il me dise qu'il m'a pardonnée pour ma bêtise commise. Je regrette vraiment de l'avoir fait tout ceci. Ce qui est plus étonnant, même s'il nous voit, nous aurons l'impression qu'on ne se connaissait pas avant.

--Alicia : Sûrement il ne nous a pas vu, sinon il s'arrêterait ne serait-ce que pour nous saluer. Je veux dire, c'est avec toi seule peut-être qu'il est fâché, pas nous deux, je ne lui ai rien fait.

--Moi: Oui, je le sais, puisque tu m'as dit qu'il t'écrit de fois. Je vais tout faire pour connaître chez lui.

Nous avons continué notre chemin. Après avoir fait un tour au restaurant, nous avions pris le chemin de la maison. Nous avons fait escale à une station d'essence pour prendre du carburant. Nous l'avons vu arriver. Je croyais qu'à ces moments il était déjà arrivé à la maison il y a longtemps. Cette fois-ci, il était le premier à nous voir. Il est venu se garer pour un lavage de sa voiture.

--Rayanne :: Bonjour les filles, vous allez bien ?

--Alicia : Bonjour Rayanne, nous allons bien, j'espère que tu vas bien aussi.

--Rayanne : Je vais très bien comme vous le constatez. Linda, tout va bien maintenant ? Tu es comme avant ?

Avec une tête baissée, je ne pouvais plus me tenir devant lui. Oui je vais bien, tout va bien maintenant. Lui répondis-je.

--Rayanne :: Alors, qu'est-ce qui vous emmène ici ?

--Alicia : Nous voulons prendre un peu de carburant pour rentrer. Il ne faudrait pas que ça finisse en cours de route.

--Rayanne : Super, alors moi je suis venu faire un petit lavage. Mais si vous n'êtes pas pressées, vous venez vous joindre à moi au cafétéria ? Je suis là-bas en attendant qu'ils finissent par laver la voiture.

Toute ma prière était que Alicia dise oui. Même si le climat n'est plus propice entre nous, j'aime bien sa compagnie. Nous l'avons rejoint.

--Rayanne : Alicia, tu prends quoi ??

--Alicia : Du jus d'orange me sera bien.

--Rayanne : Bien, et Linda qu'est-ce que tu prends ??

--Moi :;Jus de mangue c'est bon.

Il bavardait avec Alicia pendant que je suis concentré à réviser toutes mes bêtises que j'étais en train de le faire vivre.

--Rayanne : Linda, depuis notre arrivée, tu ne parles pas, tu es sûre que tout va bien ?'

--Moi ::Oui, ça va, t'inquiètes, je suis en train de penser au devoir que j'ai composé aujourd'hui, ce n'était pas à ma faveur.

--Rayanne : Ah, je comprends. Mais, tu as encore le temps de te rattraper.

--Alicia : Dis moi Rayanne, tu n'as pas de nouvelles histoires ? Tes histoires m'ont beaucoup manqué.

--Rayanne : Oui : Ça ne manque pas, Je viens de finir une la semaine dernière, pendant les trente jours que j'étais dans la maison d'arrêt, j'écrivais toujours. C'est une histoire très intéressante que tu vas beaucoup aimer.

--Alicia : Waouh, je veux entendre ça encore. Et quel est le titre ?

--Rayanne : C'est une histoire d'amour,<< Les épines de l'amour>>

--Alicia : Attends, Rayanne, tu aimes trop les histoires d'amour, pourquoi, dis nous un peu.

--Rayanne : Ohhh, Alicia, tu es drôle. Tu sais, c'est ce que les gens aiment. C'est dans les histoires d'amour que nous retrouvons le plus souvent beaucoup de conseils,car nous vivons une époque où notre vie est amour. Je sais que tu vas bien aimer ton Aigle 🦅 aux nuages quand tu finiras de lire cette histoire.

--Alicia : Aigle aux nuages ? C'est quoi ça encore.

--Rayanne : Je veux dire, ton Trésor, Ta moitié, en un mot ton amour.

--Alicia : Je comprends, alors tu as un exemple ici ?

--Rayanne :Oui, mais ça se trouve dans la voiture, si ce n'est pas après. Je te la donnerai, c'est d'ailleurs le seul exemplaire qui me reste.

Nous avons passé à peu près deux heures de causerie. Je les écoutais parler. Je ne savais pas comment faire pour m'insérer dans leur causerie. Après que sa voiture soit prête, il fut le premier à demander à partir.

--Rayanne : Mes jeunes dames,il est vrai que nous sommes à la flamme de notre soirée mais je dois vous permettre de rentrer, bientôt il fera nuit, et vous savez que la circulation n'est pas simple dans la soirée, vous risquez de rentrer à des heures tardives.

--Alicia : D'accord, il n'y a pas de soucis, Rayanne, ça marche. Tu as parfaitement raison.

--Rayanne : Linda, mais je ne t'ai pas senti, oubien qu'est-ce-qu'il y a ? Bref, Alicia, peut-être qu'elle te dira devant, mais n'importe quel soucis qu'elle a, n'hésites pas à me tenir informé. Je ne sais pas pourquoi elle refuse de me le dire. Il a remis à Alicia son document dont il parlait.

Je suis restée sur ma chaise pendant plus de cinq minutes à le regarder partir. J'ai essayé de me forcer et l'oublier mais je n'arrivais pas. Il a beaucoup fait pour moi.

--Alicia : Linda je sais que tu penses beaucoup à Rayanne encore mais, ça ne doit pas te faire des soucis. Tu vois Rayanne est très gentil. Il n'est pas comme tu le penses.

--Moi : C'est vrai mais j'ai beaucoup peur de lui maintenant depuis la dernière fois. Je suis en train d'imaginer comment sera cette nouvelle histoire dont il m'a dit.

--Alicia : Sois tranquille, Rayanne n'est pas quelqu'un de mal, il n'a pas ce cœur.

--Moi : Tu penses vraiment ?

--Alicia : Je le connais bien. Il ne peut pas te faire du mal. Tu sais, à le regarder, il n'a pas le temps pour ces genres de choses.

Une fois à la maison, j'avais du mal me comprendre.

La fille du ministreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant