La fille du ministre

partie 37

       Sur le chemin nous avons vu Rayanne qui quittait juste une station service. Je lui ai fait attendre.

--Rayanne :: Linda, toi ici ? Mais c'est la voiture de Sali!! Où est-elle ?

--Moi : Oui, c'est bien elle. Elle est dans ma voiture de l'autre côté avec mon frère Nouroudine.

--Rayanne :: Nouroudine ? Ton frère ?

--Moi ::Oui il est dans ma voiture avec Sali.

--Rayanne : Ohhh Nouroudine ? C'est bien toi ? Oh Dieu, je ne crois pas à mes yeux. Tu m'avais dit que tu rentres aujourd'hui, j'aurais dû te croiser mais j'étais un peu occupé.

--Nouroudine : Rayanne ? Que tu briles maintenant. Comment vas-tu ?

--Rayanne :: Je vais très bien mon cher, et ton séjour au Canada ?

--Nouroudine :: Ça va très bien au Canada. Je suis en congé et j'ai décidé de rendre visite à la famille.

--Moi : Vous vous connaissiez ? Oh, le monde est vraiment pleine de surprises.

--Alicia : Donc, c'est un film oubien c'est quoi au juste.

--Nouroudine : Calmez-vous les filles, arrivons à la maison et vous comprendrez beaucoup de choses.

--Rayanne : Allons-y, je vous accompagne pour pouvoir prendre mon cadeau de Canada.

     Nous sommes arrivés à la maison, c'était une grande fête pour la famille. Tout était déjà prêt pour l'arrivée de Nouroudine. Rayanne est ressorti faire beaucoup d'achats et revenir pour fêter l'arrivée de son ami. Rayanne ne nous avait jamais dit qu'il connaissait Nouroudine, Sali aussi ne m'en avait jamais parlé. C'était une rencontre surprise entre plusieurs amis.

--Mère : Alors les jeunes, racontez moi un peu votre histoire. Je suis surprise que vous trois vous vous connaissiez jusqu'à ce point.

--Nouroudine : Maman, tu as parfaitement raison. Au fait, j'ai connu Sali et Rayanne au Canada, nous étions dans la même université. Nous étions comme une famille. Alors, ils avaient décidé de revenir après le master II et papa m'avait dit de reter et avancer un peu.

--Mère : C'est vraiment une longue histoire. Rayanne, tu ne m'as jamais dit que tu connais Sali et Nouroudine ?

--Rayanne : Maman, je suis désolé pour ça. Je n'ai jamais su que Nouroudine était votre fils. Lui aussi il ne m'a jamais parlé de ça.

--Moi : Tout ça, ça va maintenant, nous avons compris que vous êtes des amis de longue date. Concentrons nous sur notre fête.

  Nous avons passé le reste de la journée dans l'ambiance. J'étais heureuse de voir les trois amis se chamailler, Nouroudine, Sali et Rayanne. Je voudrais aussi avoir de tels bons amis. Mais je n'ai que quelques uns. Alicia qui était plus qu'une amie pour moi, Sali était une grande sœur et Rayanne,lui, je n'avais pas de mots pour le qualifier.

   Chacun a rejoint chez lui le soir, j'ai emmené Alicia chez elle et revenir rester près de Nouroudine et maman.

--Nouroudine : Linda, j'avais appris que tu avais fait arrêter Rayanne et le jeter en prison, est-ce vrai ?

--Moi : Oui, c'était vrai, mais c'est ma bêtise la plus grosse que j'ai commis de toute mon existence. Je l'accusais pour rien.

--Nouroudine : Bien, je voulais bien me rendre au pays en ces moments mais j'étais un peu occupé. C'est ta chance que je ne puisse pas venir, sinon je te jetterai en prison aussi.

--Moi : Me mettre en prison ? Moi ta sœur ?

--Nouroudine : Oui, quelle est la différence entre toi et ceux qu'on jette en prison ? Je connais Rayanne depuis des années avant toi. Ce n'est pas quelqu'un qui est prêt pour un quelconque mal. Et papa dans son égoïsme a causé sa mort sans le savoir en s'insérant dans les relations amoureuses de sa fille qui ne le concerne pas.

--Moi : Nouroudine, c'est déjà un passé, il m'a pardonnée et tout va bien maintenant.

--Nouroudine : Est-ce que Rayanne t'a déjà dit qu'il est au juste ? Donc son nom ne te dis rien ?

--Moi : Vraiment, j'ai toujours essayé mais il ne veut pas en parler. 

   Nouroudine m'a emmenée faire le tour des boutiques avec lui. Nous avons continué dire un bonsoir à Rayanne chez lui, comme c'était un week-end et il était à la maison pour son repos.  Il était encore en tenue de sport, prêt pour son sport quand nous avions demandé à partir. 

    Maman nous avait réservé un plat de soupe de poisson indien. J'ai rejoint Nouroudine dans sa chambre pour juste un passe temps.

--Nouroudine : Linda, tu sais que je suis fatigué, j'ai besoin de repos.

--Moi : Alors, tu veux que je fasse quoi toute seule devant la télé au salon ? Parles moi de ton séjour au Canada.

--Nouroudine : C'est très vague. Mais Canada, je vie la même vie qu'ici. Ce sont les immeubles qui font la différence.

--Moi : Alors, comment va ta petite amie canadienne ?

--Nouroudine : Linda, je t'avais bien dit que j'ai sommeil. Mais j'ai pas de petite amie.

--Moi : Et Sali, comment tu l'as connue ? Elle était la bonne ici. C'est après son départ que j'ai su qu'elle voulait juste profiter de sa liberté.

--Nouroudine : La bonne ? Cette fille m'impressionne beaucoup. Je l'ai connue au Canada et elle est vraiment le genre de fille que j'ai rare de fois vu.

--Moi : Qu'est ce que tu veux dessiner ? Je ne te comprends pas.

--Nouroudine : Je veux dire, elle a beaucoup fait pour moi au Canada que je ne peux jamais l'oublier.

--Moi : Voilà que je comprends maintenant. Donc c'est elle ta petite amie, c'est ça ?

--Nouroudine : ........