Chapitre 17

872 29 16
                                    


   Cela fait maintenant quelques minutes que je suis réveillée et adossée à ma tête de lit en observant le paysage à travers ma vitre. Il est très tôt, mais je n'arrive pas à retrouver le sommeil. La brise fraîche vient me chatouiller les joues tandis que le lever du soleil lui les réchauffent. Je me lève du lit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Layla et pars vers la cuisine pour me préparer un petit-déjeuner. Je sors un plateau et y installe un verre de jus d'orange, un chocolat chaud et un bol vide dans lequel j'ajoute du lait puis les céréales. Eh oui désolé de vous l'apprendre, mais on met le lait avant les céréales, si vous ne savez pas ça, il faut retourner à l'école. Par la suite, je remonte à l'étage et m'installe sur mon sofa qui est plus proche de la fenêtre que mon lit. Puis je prends le temps d'admirer la vue qui m'est offerte, ici, à Beverly Hills. Mon repas terminé, je sors un livre de ma bibliothèque et plonge dans l'univers qu'il renferme.

10 h 21, Beverly Hills

- Je pensais que tu étais partie au sport, tu ne répondais pas. Tu vas bien ? S'inquiète Layla.

   Une fois sorti de ma rêverie, je lui réponds :

- Oui désolé, je ne t'avais pas entendu, tu es levée depuis longtemps ? Lui demandé-je.

- Ça dépend ce que tu appelles longtemps. Dit-elle un sourire aux lèvres.

- Ça te dit d'aller dans une bibliothèque ce matin ? Lui proposé-je.

- Bien évidemment !!! Je m'habille et on file !! S'exclame-t-elle toute heureuse.

30 minutes plus tard

   Nous venons d'entrer dans cette splendide bâtisse, de l'extérieur comme de l'intérieur la décoration est assez ancienne et c'est ce qui apporte tout son charme à la bibliothèque. Ce lieu est révolutionnaire est, vous savez pourquoi ? Parce que même si vous ne voulez pas acheter les différents livres proposés et bien, vous pouvez les lire dans l'espace prévu à cet effet. Elle est accessible à tout le monde alors plus d'excuse pour ne pas lire. Layla et moi restons silencieuses depuis notre entrée pour cause : nous admirons cet endroit majestueux.
   Elle se divise en trois étages, chacun ayant sa spécificité, le premier est pour les thrillers et tout ce qui va avec, le deuxième pour la romance et toutes les dérivées et puis pour finir le dernier étage où se trouvent la fantaisie ainsi qu'un petit espace dédier aux développements personnels. Sans même réfléchir ni peser le pour et le contre, je me dirige instinctivement au deuxième étage où se trouvent des vingtaines de rangées différentes. S'il faut choisir un mot pour définir cet endroit ce serait paradis.
   Plus je m'enfonçais dans les allées, plus ma pile de livres augmentés, et ce, considérablement. Lorsque Layla me rejoint, je me rends compte que nos piles étaient aussi grande l'une que l'autre. Nos regards d'innocentes se croisent et on rigole, nous mettre toutes les deux dans une bibliothèque revient à emmener un accro aux jeux dans un casino, autant vous dire que ça ne fait pas bon ménage pour notre porte-monnaie. On sort du magasin après avoir dépensé un SMIC puis j'ouvre le message qu'avait envoyé le groupe quelques minutes plutôt.

- Les garçons nous demandent de venir chez eux, tu n'as besoin de rien à la maison. Lui demandé-je.

- Non, on peut y aller directement. Déclare-t-elle contente de revoir son prince charmant, depuis quelque temps, ils sont inséparables.

   La route se passe dans la bonne humeur, c'est-à-dire musique à fond et nous qui chantons les paroles comme si nous étions seules au monde. Cette sensation de bien-être et de joie est incroyable, j'espère que vous vous sentirez tout au moins une fois comme ça dans votre vie.
   Très vite, la maison des garçons apparaît et je m'arrête devant avant d'en sortir à la suite de Layla. Cette maison est comme la nôtre, c'est pourquoi on ne toque même plus pour rentrer sous ordre des garçons qui l'ont plus qu'exigés.
   À peine mon pied posé dans la maison que je me sens quitté le sol et me retrouve dans les bras de Noah qui court avec moi en sac à patates sur son épaule. Noah et moi partons en fou rire tandis que les autres commençaient à rentrer dans le séjour où on se trouvait.

Dream of DreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant