Chapitre 19

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PDV Nadia

Je me réveille avec une mal de tête horrible et la jambe endoloris.
J'ouvre les yeux avec difficulté et je constate ma jambe plâtré, en plus d'un bandeau entourant ma tête que je sens au toucher, il y aussi mon bras gauche dans un plâtre. Mais le plus important est l'homme captivant endormi au pied de mon lit. Mes douleurs s'envolent à la seconde où je pose mes yeux sur lui. Il semble tellement apaiser et surtout son visage rayonne. Je me perds à admirer ce magnifique créature endormi et j'me dis que Dieu a trop gâtée cette homme au niveau de la beauté.

J'me sens bizarre mais surtout j'ai envie pleurer. Pendant que les autres se réveillent avec surment l'un de leur parent au pied de leur lit moi j'me retrouve avec mon patron. Comme il y 10 ans, c'est un étranger qui veille sur moi à l'hôpital. Et ce constat fait couler mes larmes à volonté.

Cependant l'homme ouvre brusquement les yeux, ne me laissant même pas le temps de détourner le regard et nous voilà, les yeux rivés, l'un sur l'autre, captivés dans chacun de nos regards dans cette chambre d'hôpital avec ses bips énervant, cette odeur de betadine et mon cœur qui bat tellement fort que j'ai l'impression de l'entendre cogné avec argne contre ma cage thoracique.

(Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi c'est dernier temps)

- Qu'est-ce qui y a ? Avez-vous mal quelques part ? Me demande l'homme en paniquant, voyant mes larmes qui ne cesse de coulé. Et je sais pas pourquoi mais son inquiétude me donne encore plus envie de pleurer. De ce fait mes larmes ont redoublé d'effort.

- Je vais chercher le médecin....Ajoute Jayden mais je l'arrête en tenant la manche de sa chemise.

- Je vais bien...Je chuchote en souriant. Un sourire qui n'a vraiment pas sa place sur mon visage couvert de ce liquide salé. En depit de mon état déplorable, Jayden m'écoute et s'assit à nouveau.

- Qu'est-il arrivé à ta jambe ? Me questionne l'homme de manière beaucoup trop sérieux à mon goût.

(Il le sait.)

- Que veux-tu dire? J'ai eu un léger accident ça s'est probablement fracassé. Je réponds en blaguant après avoir essuyée mon visage.

- Je n'ai parle pas de ça Nadia et vous le savez. Pourquoi votre situation n'a pas été mentionné dans votre dossier. Insiste t'il. La conversation commence à me mettre mal à l'aise et je cherche dans chaque petit coin de mon cerveau une idée pour évité cette conversation.

- Je voyais pas l'utilité de mentionner un truc comme ça. Je finis par avouer. Alors qu'en vrai je sais pertinemment pourquoi j'ai omis d'ajouter mon problème à la jambe.
J'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises depuis que j'ai laissé la maison de mon géniteur. Personne ne veut de quelqu'un avec un potentiel handicap. Même si ce n'en ai vraiment pas un puisque j'arrive à marcher normalement mais quand j'le disais à mes potentiels patron. J'étais jamais prise dans les petits boulots. Comme si ma jambe était devenu un répulsif.
Du coup pour cacher ma cicatrice, j'ai passer mon temps à porter des pantalons qui m'arrivent aux chevilles et un collant de la même couleur que ma peau.

- Vous ne voyez pas l'utilité. C'est pourtant bien mentionné dans le formulaire que vous avez rempli. Chaque employé doit mentionner ses problèmes de santé obligatoirement.

- POURQUOI VOUS EN FAITES TOUT UN PLAT? QUOI, SI VOUS SAVIEZ, VOUS NE M'AURIEZ PAS PRISE N'EST-CE PAS ? J'hurle non seulement parce que ça m'agace d'en parler mais surtout de perdre ce boulot qui m'offrait en fin là perspective d'une vie meilleure.

(Putain pourquoi le bonheur finit toujours par me fuir.)

- RIEN AVOIR. SI J'AVAIS SU JE VOUS AURAIS JAMAIS ENVOYÉ CHERCHER CE STUPIDE CAFÉ TOUS LES MATINS, OÙ ENCORE VOUS FAIRE FAIRE LE TOUR DE LA VILLE POUR D'IMBÉCILES COMPRIMÉS QUI LOGEAIENT DÉJÀ DANS MON TIROIR. J'AURAIS FAIT ATTENTION À VOUS, J'AURAIS VEILLÉ À CE QUE VOUS NE SOYEZ PAS BLESSÉE. Crie l'homme à son tour en se mettant debout.

ENDLESS FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant